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impopularité

La majorité globalisée contre la démocratie

La majorité globalisée contre la démocratie La démocratie n’a plus, mais alors plus du tout la côte dans la populace du monde, nous dit un rapport de l’université de Cambridge. (Le rapport est publié par le Centre for the Future of Democracy, financé par le Bennett Institute of Public Policy effectivement intégré dans l’université de Cambridge, et fonctionnant largement sur des fonds US.) Le rapport note que 2005 fut l’année fatale où la popularité de la démocratie jusqu’alors en phase ascendante (38,7% d’insatisfaits de la démocratie en 2005 dans le monde) commença à décliner : aujourd’hui, 15 ans plus tard, 57,5% des citoyens du monde… La majorité globalisée contre la démocratie

BHO historique, pour l’impopularité

BHO historique, pour l’impopularité Le président Obama est désormais le pire des présidents de l’après-guerre (depuis Roosevelt), et sans doute pourrait-il être le pire président de l’histoire des USA si l’enquête de popularité historique avait visé toute la période depuis 1789… Ainsi l’opinion publique des USA semble-t-elle rejoindre l’image de plus en plus écrasante qu’on retire d’un président qui semble absolument paralysé, à la mesure du pouvoir à Washington. Le Washington Times du 2 juillet 2014 donne divers résultats de plusieurs sondages, où l’on retiendra qu’Obama distance largement GW Bush en fait d’ impopularité historique depuis 1945 (n°1 pour Obama avec 33%, n°2 pour GW… BHO historique, pour l’impopularité

Hamlet entre crédibilité et popularité

Hamlet entre crédibilité et popularité Même si une attaque chirurgicale contre la Syrie, si effectivement une intervention US a lieu et si elle est cantonnée à cette sorte d’action, ne devrait pas être considérée comme une guerre en soi, elle le sera dans l’atmosphère d’extraordinaire tension qui règne aujourd’hui. (Une frappe chirurgicale est un acte de guerre, une action d’agression illégale, etc., mais elle ne répond pas à la définition d’une guerre comme, par exemple, le Vietnam ou l’Irak 1990-91 et en 2003. Mais c’est la perception qui parle en l’occurrence, et la perception y verra une guerre, comme elle le voit déjà dans l’examen… Hamlet entre crédibilité et popularité

Une seule chose unit les Égyptiens : l’antiaméricanisme

Une seule chose unit les Égyptiens : l’antiaméricanisme Cet article de Bassem Sabry, commentateur égyptien, pour le site Al-Monitor, ce 5 août 2013, décrit le seul sentiment commun à toutes les factions de ce pays déchiré et au bord de la guerre civile : l’antiaméricanisme … Et ce terme, pris dans son sens exact, c’est-à-dire l’hostilité à l’américanisme en tant qu’émanation au sens le plus large de la direction politique washingtonienne. C’est ainsi que conclut Sabry : «Virtually everyone I have ever met in a demonstration carrying an anti-Obama sign told me his problem was with the US government, not the American people.» (Cela n’est… Une seule chose unit les Égyptiens : l’antiaméricanisme

Quadrature du cercle washingtonien

Quadrature du cercle washingtonien 28 septembre 2010 Toutes les nouvelles vont dans le même sens, aussi suffit-il de s’arrêter à un seul site pour se trouver informé à ce propos. Il s’agit de Politico.com, et de trois informations qu’il publie concernant les élections mid-term de novembre prochain aux USA, et l’on réalise aussitôt combien la vie politique washingtonienne, avec ce qui se profile au-delà de ces élections, est enfermée dans un cercle vicieux de mésentente, de défiances et de désordre. La potentialité de blocage du système après ces élections risque de faire regretter la période depuis janvier 2009 où, pourtant, les circonstances (en fait de… Quadrature du cercle washingtonien

Discorde chez les amis

On savait qu’il y avait grande difficulté à définir le front en Afghanistan. Cela n’est pas démenti. On ajoute simplement que cette diversité des choses commence à apparaître également chez ceux qui nous semblaient jusqu’ici convaincus d’une façon unanime de la nécessité de faire cette étrange guerre aux USA même, au sein de l’administration Obama elle-même. La situation tend à se compliquer au sein de l’administration en des fronts opposés sur la question de l’engagement en Afghanistan. C’est le site Antiwar.com, notamment, qui signale la chose en date du 3 septembre 2009, dans une rapide synthèse de divers articles, avec les liens nécessaires. «Despite public… Discorde chez les amis

La solitude du mineur de fond

La solitude du mineur de fond 10 août 2009 Il n’importe pas de s’exclamer, de chicaner, d’argumenter. Oui, sans aucun doute, comme l’on dit Yes, we can, Barack Hussein Obama a été élu pour le changement. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, qu’on cherche dans cette analyse si sommaire la naïveté ou la crédulité en arguant que ce destin (celui de BHO) est d’abord un montage, c’était là, incontestablement, son destin. (Nous avons écrit c’était au passé, en vérité, involontairement Mais laissons cela, y compris l’emploi du passé.) Ecartons donc les machinations, les supputations et les constructions compliquées, les manuvres et… La solitude du mineur de fond

Avec l’Afghanistan, BHO est-il en train de fabriquer une crise américaine de plus?

Dans la quiétude du mois d’août à Washington, la nouvelle des sondages reflétant le sentiment de l’opinion publique de la Grande République sur la guerre en Afghanistan constitue l’amorce d’une crise. Ce 7 août 2009, Antiwar.com se fait l’écho des résultats statistiques qui montrent un basculement de l’opinion publique. Un sondage CNN/Opinion Research Corp. donne 54% de réponses hostiles à la guerre en Afghanistan, contre 41% favorables. A la fin du mois dernier, un sondage AP/GfK montrait un résultat en évolution vers cette situation, avec 50% de réponses défavorables, contre 44% de réponses favorables. Pour suivre CNN, le contraste est particulièrement saisissant avec un précédent… Avec l’Afghanistan, BHO est-il en train de fabriquer une crise américaine de plus?

GW absolument historique

Le président GW Bush verra sans aucun doute l’exaucement de son voeu secret (il en a un, il nous l’a dit) de rester dans l’Histoire. A tous les points de vue, GW termine son mandat d’une façon historique par son caractère exceptionnel. Nul n’a jamais fait comme lui avant lui et l’on se demande si quelqu’un pourra faire mieux (c’est-à-dire pire, mais à quoi cela sert-il d’insister?). D’abord, les sondages qui défilent et le fixent effectivement dans l’Histoire. GW bat tous les records de l’histoire statistique des USA par les opinions négatives. Un nouveau sondage (CNN/Opinion Research Corp. du 2 mai) nous le confirme: «Bush… GW absolument historique

GW, l’homme “maistrien” de la montée aux extrêmes

Le président a établi, dans l’histoire des fameux sondages Gallup, deux records: celui de président le plus populaire (90% des personnes interrogées en septembre 2001) et celui de président le plus impopulaire (28% en avril 2008) dans l’histoire statistique des USA. Ces deux extrêmes tendraient en effet à être absolus puisqu’ils concernent toute l’histoire du sondage Gallup, qui commence en 1938 pour cette sorte d’enquête, et que Gallup est considéré comme le premier mécanisme de sondage fiable dans ce domaine. GW Bush est donc un personnage historique par sa capacité à monter aux extrêmes. Le sondage est présenté le 22 avril par USA Today: «In… GW, l’homme “maistrien” de la montée aux extrêmes

L’arme secrète des travaillistes pour ne pas trop perdre aux élections : le départ de Tony Blair

Placé désormais devant ce qui paraît la perspective inéluctable d’une ignominieuse défaite dans les prochaines élections locales, le parti travailliste pourrait sortir sa botte secrète : l’annonce de la démission de Tony Blair. Le mirobolant PM britannique, le créateur du blairisme-qui-n’existe-pas, a trouvé quelque chose qui va au-delà de tout : une impopularité presque sans précédent qui pourrait servir d’arme secrète pour son parti. C’est un destin original pour l’une des plus grandes gloires du vieux royaume d’Angleterre. Une sorte de gloire orwellienne : ce qui compte chez le politicien populaire, c’est son impopularité au moment idoine : la popularité est l’impopularité (et vice-versa). Au… L’arme secrète des travaillistes pour ne pas trop perdre aux élections : le départ de Tony Blair

Pourquoi Tony Blair n’est-il pas parti en vacances ?

Le degré d’amertume, de colère, le malaise profond qui caractérisent l’état d’esprit au Royaume-Uni aujourd’hui sont bien résumés par ces deux paragraphes du début de l’éditorial de The Independent (accès payant). La force du propos n’est pas dans le ton mais, de façon plus profonde, dans le sens même des mots et des phrases. Il y a peu de mots et peu de phrases qui expriment avec autant de force le discrédit où est tombé aujourd’hui Tony Blair, l’irritation et le mépris où sa politique autant que son entêtement à rester à son poste sont devenus les premiers sentiments dominant la vie politique britannique. Voici… Pourquoi Tony Blair n’est-il pas parti en vacances ?

Les records de Blair

En octobre 1997, Tony Blair était à 83% de pourcentage de satisfaction dans l’opinion publique, record absolu depuis que les sondages de popularité existent (1938) au Royaume-Uni. Le record précédent était de 79% (Harold MacMillan en 1957). Aujourd’hui, Tony Blair vient de battre le record d’impopularité des premiers ministres travaillistes : 26% de pourcentage de satisfaction (précédent record pour un travailliste : Harold Wilson : 27% en 1968). Évidemment il reste du travail à faire si Blair veut atteindre le record absolu d’impopularité : John Major en janvier 1995, avec 15% de satisfaits et Margaret Thatcher, 24% en juillet 1990. La chronique de l’impopularité de… Les records de Blair