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humanitaire

Turquie-Israël, la logique de la confrontation

La fureur de Erdogan, rentrant dare-dare du Chili et condamnant un acte de terrorisme d’Etat inhumain est désormais chose connue. Elle marque l’humeur des relations entre la Turquie et Israël après l’attaque de la flottille humanitaire, composée de navires turcs, vers Gaza. Voici quelques précisions sur cette situation. La première est l’annonce qu’il y aura sans doute d’autres flottilles et qu’elles seront, cette fois, protégées par la marine turque. (Sur Alternet.org le

Réflexion d’un 11 septembre: l’Irak vaut le Darfour

Il est significatif et bienvenu à la fois que le même jour où le général Petraeus vendait sa salade à un Congrès acquis d’avance, l’ONU décrivait la situation en termes généraux en faisant l’équivalence entre la situation humanitaire de l’Irak à celle du Darfour. Les termes de la comparaison autant que la signification de la comparaison elle-même sont clairs. Le Darfour est aujourd’hui le point du monde représentant, selon notre catéchisme moralisateur, l’horreur humanitaire du monde sans l’Occident (dito, sans l’intervention occidentale). L’Irak est aujourd’hui le point du monde représentant, en importance, en effort, en volume, en attention de communication, en forces militaires et en… Réflexion d’un 11 septembre: l’Irak vaut le Darfour

Sous nos yeux d’aveugles en vacances

Rappellez-vous ce que furent nos larmes, nos exclamations d’horreur, nos incantations furieuses, nos anathèmes scandalisés devant le spectacle des réfugiés, des déplacements de population, des massacres de civils (sans rectification quand la réalité était plus tard découverte), en ex-Yougoslavie et, surtout, lors de nos bombardements humanitaires (dixit Vaclav Havel, avril 1999) du Kosovo. Tout l’appareil officiel de virtualisation du monde tournait à plein régime et l’Ouest se sentait si bien dans sa morale donneuse de leçon, dans cette certitude presque joyeuse de pouvoir lancer des bombes en se disant que c’était pour punir le méchant et pour aider les opprimés gentils (sans rectification quand la… Sous nos yeux d’aveugles en vacances

La politique de la morale — Rubrique Analyse, Volume 22 n°18 & 19 des 10 et 25 juin 2007

La politique de la morale Ces deux rubriques Analyse de notre Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e), des 10 et 25 juin 2007, offrent une définition générale, dans la perspective historique comme dans la situation politique présente, de ce que nous désignons comme la politique de la morale. Il s’agit de la politique suprématiste que l’Ouest, sous l’impulsion américaniste, a développée entre 1917-1919 (uniquement les USA) et à partir de 1989-1991 (les USA entraînant les autres) Suprématiste, à notre sens, ce mot résume tout. Il comprend à la fois la fausseté de la perception du monde, la perversion d’une conception des relations internationales basée sur… La politique de la morale — Rubrique Analyse, Volume 22 n°18 & 19 des 10 et 25 juin 2007

Après les “bombardements humanitaires”, il y a les “missiles humanitaires”

Nous revenons sur un passage sur Fox News, le 23 juillet, de Paul Gigot, directeur des pages Opinion du Wall Street Journal. Le passage a été remarqué et retenu par le site RAW Story, le 24 juillet. Gigot indiquait au présentateur Juan Williams qu’il était partisan de la livraison accélérée de missiles américains à Israël. Voici le passage, avec un paragraphe de présentation et d’interprétation de RAW Story : « After implying that accelerated delivery of U.S. missiles to Israel is a humanitarian action, Juan Williams remarked that powerful bunker buster’ bombs were being shipped to Israel. Gigot exclaimed, Thank God, for the Bunker Busters’.… Après les “bombardements humanitaires”, il y a les “missiles humanitaires”

“Néo-colonialisme” : appréciation des arguments de Robert Cooper

Néo-colonialisme : appréciation des arguments de Robert Cooper Nous avons déjà abordé le sujet dit du néo-impérialisme/néo-colonialisme, qui est aujourd’hui un sujet fondamentalement anglo-saxon (USA et UK), débattu dans ces deux seuls pays. Nos lecteurs ont pu en lire là-dessus, dans une première analyse sur notre site le 3 avril 2002, dont nous disions précédemment qu’il s’agit d’« une évolution des conceptions historico-stratégiques américaines vers la reconnaissance d’une sorte de néo-impérialisme,  disons l »’empire » à visage découvert, dans ses manifestations les plus brutales et les plus décidées. » Puis, du côté britannique, nos appréciations, publiées sur ce site, le 7 avril 2002, où nous présentions, fortement… “Néo-colonialisme” : appréciation des arguments de Robert Cooper