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Paysage de pré-campagne aux USA

Paysage de pré-campagne aux USA 6 juin 2007 Les Français geignent (avant d’être fascinés) parce que les candidats se bousculent au portillon entre douze et neuf mois avant l’élection présidentielle, et cela tous les 5 ans. Qu’ils considèrent les Américains, qui soumettent les hordes de candidats à des examens de passage 18 mois avant l’élection. Et cela n’est que la poursuite d’un processus déjà engagé dès avant les élections mid-term (novembre 2006). On sait, ou l’on devrait savoir, qu’Hillary Clinton a engagé sa campagne présidentielle à peu près à la fin de 2005, pour le scrutin de novembre 2008. Ces dernières semaines, le 15 mai… Paysage de pré-campagne aux USA

Le peuple US à l’attaque du pouvoir, — par la pub

Surprise dans la pré-campagne présidentielle US : des publicités négatives fabriquées par des personnes individuelles, contre des candidats. On n’arrête pas le progrès. On s’en sert même d’une façon inattendue. Explication de The Independent de ce jour : «It is the most striking, perhaps most powerful advertisement to come out of the US presidential campaign to date: a 74-second spot in which Hillary Clinton, recast as Big Brother in George Orwell’s 1984, spouts platitudes from a giant screen as her worker-drone supporters march in lock-step to offer their support. »The advertisement is a dramatic pitch for Mrs Clinton’s strongest rival for the Democratic presidential nomination,… Le peuple US à l’attaque du pouvoir, — par la pub

Hillary signe des deux mains et le couteau entre les dents

Après des semaines de tergiversations pour décider ou ne pas décider si elle devait s’excuser pour son vote en faveur de la guerre en Irak (en 2002), ou pour éviter les questions à ce propos, Hillary Clinton a répondu d’une certaine façon, ou plutôt non, elle a répondu d’une façon certaine. Elle s’est confiée au New York Times en expliquant que, si elle était présidente, elle maintiendrait des forces US réduites mais significatives en Irak. La réponse aux pressions pour qu’elle dise son regret de son vote est qu’Hillary Clinton ne regrette pas d’avoir voté pour la guerre. (Tout juste regrette-t-elle, sans doute, que la… Hillary signe des deux mains et le couteau entre les dents

Sacré outsider

Comme chacun sait, le parti démocrate mène la course des présidentielles US pour 2008. Comme chacun sait, les deux principaux candidats pour la désignation du parti sont respectivement Hillary Clinton et Barack Obama qui ont comme vertus fondamentales respectives d’être femme et d’être à demi Noir (c’est-à-dire, semble-t-il, à demi-African-American). Le troisième candidat à la désignation est le sénateur Edwards, qui n’a rien de particulier à cet égard. Mais voilà que surgit un outsider. Le dernier sondage (Gallup, dans le Wall Street Journal du 14 février) donne effectivement Clinton, Obama et Edwards, avec 45%, 37% et 28% chez les électeurs démocrates, effectivement pour la désignation… Sacré outsider

John McCain, ou l’étrange ““American maverick” instable

Nous croyons pouvoir dire qu’il faut accorder une certaine importance et un réel crédit au texte de Sidney Blumenthal, publié dans le Guardian et sur le site CommonDreams.org, le 27 janvier. (Sidney Blumenthal est en général bien informé sur le monde politique washingtonien.) C’est un texte consacré à John McCain, le sénateur républicain qui reste le favori pour le parti républicain, pour les élections présidentielles de 2008. Sa publication répond à un désir de son auteur d’éclairer une personnalité jugée dangereuse. Effectivement, les probabilités actuelles pour les présidentielles de 2008 nous disent que nous avons, d’un côté, une sorte de Lady McBeth (Hillary), selon Gerald… John McCain, ou l’étrange ““American maverick” instable

“Nous sommes tous Américains”, y compris Lady Macbeth

La déclaration officielle de candidature d’Hillary Clinton a permis de remettre en perspective la situation politique aux USA, du côté démocrate. Hillary reste la favorite et la locomotive de l’élection. Cela permet également de mesurer les opinions et les réactions à son propos. Le commentaire de Gerald Baker, aujourd’hui dans le Times de Londres, vaut le détour. Hillary y est présentée comme la Lady Macbeth américaine, ce qui n’est pas extrêmement amène. Baker est une plume typique : extraordinairement pro-américaniste, pro-Bush, libre-échangiste, etc., il fait figure d’atlantiste extrémiste dans les colonnes du Times. Son appréciation de Hillary Clinton est du plus haut intérêt. «There are… “Nous sommes tous Américains”, y compris Lady Macbeth

Si Hillary avait su

Finalement, elle n’aurait pas voté pour les pleins pouvoirs qui donnèrent au président Bush le droit d’attaquer l’Irak. D’autres, dit-elle, auraient fait comme elle. Est-ce bien sûr? Aujourd’hui, dans tous les cas, elle le dit, sinon haut et fort du moins à voix audible. Les explications qu’elle donne implicitement font accepter ses déclarations comme crédibles . Son «if we knew then what we know now» apparaît simplement comme une restriction de type si nous avions su que la guerre serait si mal faite et aboutirait à une quasi-défaite. La réserve concerne l’habileté du metteur en scène et nullement le fondement moral et politique de l’acte.… Si Hillary avait su

La révolution dans l’ère psychopolitique

La révolution dans l’ère psychopolitique 13 décembre 2006 Nous revenons sur le commentaire rapide que nous donnions hier dans notre Bloc-Notes, sur le sénateur américain (démocrate) Obama. Nous avouons, piteusement sans doute, que nous n’avions prêté aucune attention à la victoire remarquable de ce quasi-nouveau-venu. Ce n’est donc qu’alertés par cet article du Guardian désigné dans cette note que nous nous sommes intéressés au sénateur Obama; essentiellement à cause du passage cité dans notre note, sur l’inexpérience de Obama, que nous mettions en parallèle avec une remarque récurrente chez Eric Zemmour concernant Ségolène Royal, répétée et répétée d’émission en émission par le même Zemmour. (Le… La révolution dans l’ère psychopolitique

Le Weekly Standard et l’énigme française

Organe attitré des néo-conservateurs, le Weekly Standard a toujours prêté une grande attention à la vie politique française. Les neocons détestent la politique française, ils détestent Chirac et ils détestent la France. Tout cela est temporaire. Ils savent fort bien, beaucoup plus que les Français eux-mêmes, l’importance fondamentale de la France. Les neocons guettent donc désespérément l’arrivée d’un nouveau président selon leur cur. Ce ne serait pas Ségolène, si elle était élue. Un article confié par l’hebdomadaire à deux soi-disant connaisseurs de la vie politique européenne (Alf Ivar Blikberg et Ulf Gartzke), chapeauté du titre Fraternité (in French dans le titre), envisage, pour lancer la… Le Weekly Standard et l’énigme française

… Mais ne pas oublier Hillary Hawk et les démocrates bellicistes

Après avoir lu l’éventuelle tactique que pourraient utiliser des adversaires d’une possible attaque contre l’Iran, d’après les propositions de Daniel Ellsberg, il faut ajouter un aspect important qui est le comportement des démocrates. Ellsberg ne dissimule d’ailleurs pas, sans l’aborder vraiment, le fait qu’il n’est nullement assuré que les démocrates soient hostiles à une attaque. Hier, dans un article déjà évoqué ici, William Pfaff termine sa réflexion où il note l’hostilité des Européens à la politique américaniste en observant ceci : «But the distrust seems mutual, even in unexpected places. Senator Hillary Rodham Clinton now is attacking President George W. Bush for outsourcing American Iran… … Mais ne pas oublier Hillary Hawk et les démocrates bellicistes

Le revers de la médaille

Le revers de la médaille 7 novembre 2006 Le monde civilisé (see BHL) se réjouit de la victoire annoncée, style-tsunami, des démocrates. (Au reste, le tsunami pourrait être moitié coup d’épée dans l’eau. Aux dernières nouvelles, les républicains remontaient. Le prodigieux pas en avant de la démocratie que constitue la condamnation de Saddam l’aurait peut-être été aussi pour l’Amérique suspens) Quoi qu’il en soit, il paraît infiniment probable que le Congrès aura, demain, une allure différente ; et assez probable, surtout, que la Chambre des Représentants sera à majorité démocrate. Le monde civilisé respirera mieux. Ce constat vaut essentiellement pour la vertueuse Europe, ses ors… Le revers de la médaille

Hillary tire un bord et change de cap

Hillary Clinton change son fusil d’épaule. L’ex-First Lady soupçonnée pendant les années Clinton (Bill) de gauchisme (à peine) rentré par une droite radicale, avait viré vers une position ultra-dure, presque néo-conservatrice, en devenant une liberal hawk ces deux dernières années (plus de troupes en Irak, à l’assaut de l’Iran s’il le faut, etc.). Elle amorce un nouveau tournant C’est-à-dire, qu’en fait d’amorcer, le tournant est bel et bien pris et il est radical dans le sens de la modération Ainsi nous en informe Jim Lobe ce 1er novembre : «In a major policy address, Sen. Hillary Clinton Tuesday called for a sea change in U.S.… Hillary tire un bord et change de cap

Pourquoi pas Bill comme vice-président ?

Parmi les diverses hypothèses et spéculations encombrant la chronique politique américaine, et particulièrement autour de la candidature possible/probable de Hillary Clinton à la présidence, celle-ci fait rêver : un ticket Clinton-Clinton Soit, Hillary Clinton candidate à la présidence, avec comme co-listier pour la vice-présidence, son mari Bill Clinton. Est-ce possible ? Politiquement, psychologiquement, etc., c’est ouvert au débat et on verra. Mais juridiquement ? Voilà une matière magique pour les professeurs de droit, spécialistes constitutionnalistes divers et autres. Le Washington Post publie un article là-dessus, le 20 octobre. Quelques extraits pour vous mettre en bouche sur cette référence parfaite de la complication juridique et constitutionnelle… Pourquoi pas Bill comme vice-président ?

McCain a-t-il peur de 2008, comme Hillary?

McCain a-t-il peur de 2008, comme Hillary? 2 octobre 2006 Chaque congrès d’un parti dominant au Royaume-Uni a son invité US : Clinton au congrès travailliste, John McCain (républicain, favori à la nomination républicaine aux présidentielles pour 2008) pour les conservateurs. Cela a permis au leader conservateur David Cameron d’ironiser, hier : «Labour had the last president of the United States, we wanted the next one.» Justement, les ambitions de McCain, voilà ce qui nous intéresse surtout dans son intervention au congrès conservateur, plutôt que ce qui s’est dit à ce congrès. McCain a profité de cette tribune improvisée pour faire un discours qui s’adressait… McCain a-t-il peur de 2008, comme Hillary?

Qu’on se le dise : Hillary est pire que le diable

Les chrétiens évangélistes devraient entendre le plus clairement du monde le message du révérend Jerry Falwell, fondateur du puissant mouvement de la Majorité Morale. Falwell participait au Value Voters Summit qui rassemblait vendredi les principaux dirigeants des chrétiens fondamentalistes. Le but de la réunion était de déterminer des lignes de conduite pour les élections à venir. Diverses interférences ont suivi le premier rapport de l’intervention de Falwell, dans le Los Angeles Times (LAT) du 24 septembre, pour minimiser l’intervention. On parla notamment de plaisanterie. Mais la réalité du premier message est évidemment toujours la plus puissante, surtout lorsqu’elle rencontre un sentiment si répandu aujourd’hui chez… Qu’on se le dise : Hillary est pire que le diable

Hillary hésite pour 2008

Hillary hésite pour 2008 4 septembre 2006 Attachons-nous à cette nouvelle parue dans le Sunday Times d’hier, concernant les projets d’Hillary Clinton : « Friends of Hillary hint she may pull out of presidential race. » L’article est du genre torturé. Tantôt, c’est l’impression que Hillary renoncerait, tantôt c’est l’impression contraire. Son mari la pousse, et cela est certainement dans le caractère de Bill Clinton : après avoir été roi, devenir faiseur de roi en s’attirant la reconnaissance d’une épouse qu’il a soumise à bien des tourments ; l’amabilité naturelle du caractère de l’ex-Président le pousse effectivement à soutenir les ambitions de son épouse, sans… Hillary hésite pour 2008

Tous en scène pour 2008…

Tous en scène pour 2008 5 avril 2006 Hier, le commentateur américain Jim Lobe faisait paraître une chronique d’analyse sur l’évolution des forces politiques à Washington. L’essentiel de l’analyse porte sur l’effacement, que Lobe semble juger désormais inéluctable et en partie d’ores et déjà accompli, de l’influence extrémiste du mouvement néo-conservateur. En un sens, il rejoint l’analyse de base de Francis Fukuyama lorsque celui-ci annonce que la fin des neocons est déjà là (After the neocons, titre de son dernier livre) ; mais on a vu (notre F&C du 22 mars) que Fukuyama pousse l’analyse plus loin en mettant en évidence le risque d’une Amérique… Tous en scène pour 2008…

Une excellente définition de la globalisation : la destruction de la souveraineté nationale

Dans un article intéressant dans le Guardian de ce jour (nous en reparlerons), Francis Fukuyama fustige notamment l’action du Congrès américain dans l’affaire de la firme émirati DPW obligée d’abandonner la gestion des ports US. Fukuyama décrit cette action comme « […a] shameless pandering to public fears of terrorism [which] undermined every principle of openness and globalisation that the US has been preaching in recent years. » Un peu plus loin, attaquant l’attitude de Hillary Clinton (elle fut une des meneuses de la bataille anti-DPW dans cette affaire), Fukuyama observe: « Clinton, who has positioned herself to the right on security issues, saw an opening… Une excellente définition de la globalisation : la destruction de la souveraineté nationale

Hilarant, Hillary, — ou la double vertu des Clinton

Rien ne repoussera jamais assez loin les sympathiques limites des abracadabrantesques pratiques politico-friquées Made in USA. Dans l’affaire des ports US éventuellement administrés par Dubaï Port World (DPW), et qui ne le seront pas, au nom de Dieu de la sécurité nationale ! on voit Hillary Clinton dénoncer cette atteinte à la sécurité nationale et Bill conseiller habilement DPW sur la façon d’obtenir en douceur le marché. C’est dans un éclat de rire général, pour qui sait en rire, que The Financial Times, très faux-frère pour l’occasion, a mis à jour la combinaison. L’affaire est diversement documentée, avec un bon compte-rendu de WSWS.org. Nous apprenons… Hilarant, Hillary, — ou la double vertu des Clinton

Une bataille fondamentale

Le départ de Lawrence Summers de la direction de l’université de Harvard est un tournant dans la bataille en cours entre l’establishment washingtonien, complètement acquis aux conceptions et aux méthodes brutales et social-darwinistes installées par l’administration GW et le soutien du corporate power, et le point central de résistance que constitue le monde académique. Le texte de WSWS.org situe assez bien l’importance de la bataille. Les soutiens de Summers ont, comme à l’accoutumé dans la propagande outrancière de l’hyper-libéralisme prédateur, mis en avant l’argument du réformisme, le modernisme (que l’hyper-libéralisme représenterait) contre l’archaïsme. C’est une interprétation cousue de fil blanc. Le texte du Weekly Standard… Une bataille fondamentale

Leçon d’histoire

L’ignorance extraordinaire des hommes qui dirigent le monde est un grand et constant sujet d’ébahissement. C’est aussi une bonne partie d’une explication que l’évolution catastrophique du monde devrait nous faire exiger. Voici le cas de Newt Gingrich. Ce n’est pas un méchant homme. Il eut un rôle capital puisqu’il fut Speaker (républicain) de la Chambre des Représentants du Congrès US durant les années 1990. A ce titre, il mena une révolution conservatrice de plus (triomphante lors des élections de novembre 1994) qui paralysa la présidence Clinton. Aujourd’hui, revenu dans le civil comme consultant grassement payé, il copine avec celle qu’il excommuniait hier, avec Hillary Clinton… Leçon d’histoire

Comment Bush devient un modéré…

Un phénomène politique est en cours aux USA avec la crise iranienne. Les bellicistes les plus marqués se trouvent de plus en plus du côté des démocrates, avec les éléments les moins conservateurs, les plus à gauche chez les républicains (essentiellement le sénateur John McCain). Walter Shapiro, dans Salon.com du 13 février, met en évidence la position ultra-belliciste du sénateur démocrate de l’Indiana Evan Bayh. Il s’agit d’un politicien modéré, aussi bien dans les termes que sur le fond de ses conceptions. Bayh se présente comme une alternative à Hillary Clinton pour les présidentielles de 2008, Hillary jugée trop à gauche alors qu’elle ne cesse,… Comment Bush devient un modéré…

Les véritables inspirateurs de GW

Les véritables inspirateurs de GW S’il est une légende qui tient plus ferme et vigilante que jamais, depuis quelque part entre 2001 et 2004, depuis qu’est apparu le vrai visage de l’Amérique de GW, c’est-à-dire de l’>Amérique américaniste< de Washington et du système, c'est bien la vertu par antithèse et intérêt idéologique que nous prêtons aux démocrates. C'est simple, cette légende est comme une bouée de sauvetage du sentiment idéologique. (Nous tenons à cette différence sémantique essentielle selon notre idée sous-jacente mais puissante que le langage crée la pensée, — aujourd’hui plus que jamais dans cette époque de communication qui est notre >heure de véritéAmérique… Les véritables inspirateurs de GW

Clinton va (enfin) écrire ses Mémoires

Clinton va (enfin) écrire ses Mémoires Notre avis est que c’est plutôt un jour triste qu’un jour triomphant. Le 7 août, l’ancien président Clinton et l’éditeur Knopff de New York ont annoncé la signature d’un contrat pour la publication des Mémoires de William Jefferson Clinton en 2003 (Clinton prend son temps). Le montant du contrat devrait être quasiment fabuleux. Battrait-il le record en la matière ($8 millions et des poussières) ? On verra. L’important n’est pas là. L’important est dans ce que cette signature constitue pour Clinton une défaite. Huit mois d’errance, suivant une quasi->fuite< honteuse de Washington en janvier, au terme de son mandat,… Clinton va (enfin) écrire ses Mémoires