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Une des “plus sales campagnes” de l’histoire US

Derrière les sourires convenus et, de plus en plus souvent au travers d’échanges sans aménité (Hillary Clinton et Barack Obama le 5 janvier lors d’une table ronde des candidats démocrates), la tension de la campagne présidentielle US est palpable. Juste avant la primaire de l’Iowa, le 3 janvier, une rapide analyse de ABC.News détaillait la méthode qu’emploient certains candidats (du moins suppose-t-on puisque la chose est anonymes, à partir de commandes anonymes faites à des sociétés elles-mêmes très discrètes). La technique détaillée ici consiste en une simili campagne de sondages introduisant des questions qui impliquent négativement des candidats, à partir de déclarations ou de prises… Une des “plus sales campagnes” de l’histoire US

L’enjeu de l’Iowa : «You can change the world»

Parmi les analyses fiévreuses qui caractérisent ce début des élections primaires US, voici celle de Brent Budowsky, qui fut conseiller de l’ancien sénateur Lloyd Bentsen et occupa diverses fonctions à la Chambre des Représentants. (Sur Consortium.News, le 3 janvier 2008.) Budowsky pense que la première élection primaire de l’Iowa est l’occasion d’un enjeu considérable. Il insiste notamment sur l’importance d’une défaite d’Hillary Clinton, non par hostilité pour Hillary Clinton mais parce qu’Hillary Clinton a été instituée comme la représentante de l’establishment. Si elle est défaite dans l’Iowa, dit Budowsky, cela veut dire qu’une révolution a commencé, que le peuple américain s’est levé pour se battre… L’enjeu de l’Iowa : «You can change the world»

Chronique de Billary: de la vertu de l’échec

Personne n’a jamais douté de la souplesse de Bill Clinton et de l’influence autoritaire que peut exercer sa femme à certains moments de leurs relations. Bref, Hillary a reconnu que l’intervention massive de Bill dans sa campagne présente quelques revers dus à la personnalité charmeuse dudit Bill, à son inclination manifeste pour lui-même. Sans doute a-t-elle remonté les bretelles de son époux, ce qui serait bien dans sa manière. Bill file doux et, dans la dernière ligne droite de la campagne de l’Iowa, tresse des couronnes de laurier à sa possible future présidente d’épouse. Le couple a mis au point une tactique audacieuse, qui n’est… Chronique de Billary: de la vertu de l’échec

Que faire? Bill est indispensable mais Bill est envahissant

Les Clinton illustrent-ils l’adage que le mieux est l’ennemi du bien? L’entrée tonitruante de Bill dans la campagne d’Hillary, pour la soutenir bien entendu, se confirme aussi bien comme une source de préoccupation pour Hillary Clinton. On a lu les commentaires sarcastiques de Maureen Dowd, confirmés in fine par d’autres sources, sur le revers du rôle nouveau de Bill Clinton dans la campagne de sa femme, et après, si elle était élue. La chose commence à faire désordre aux USA. Interrogée sur cette question (le rôle de Bill si elle est élue), Hillary Clinton a eu une réponse catégorique, qui contraste étrangement avec les annonces… Que faire? Bill est indispensable mais Bill est envahissant

Psychanalyse de Billary, – ou de Maureen Dowd?

Maureen Dowd est la pétulante columnist du New York Times, qui n’a pas sa langue dans sa poche, avec un peu de venin s’il le faut, libérale à tous crins, anti-Bush, jubilatoire et mauvaise comme une teigne. Une commentatrice comme il en faudrait beaucoup dans ces temps de conformisme amorphe, accusatrice, bien informée, perspicace, parfois d’une mauvaise foi à tout casser et ainsi de suite. Il faut la lire, en prendre le miel, souvent d’une qualité rare, et se garder du fiel qui ne fait pas de cadeau. Par conséquent, personnalité attachante, avec ses qualités et par bonheur ses défauts. La dernière de Dowd, dans… Psychanalyse de Billary, – ou de Maureen Dowd?

Montée divine aux extrêmes

Montée divine aux extrêmes 21 décembre 2007 — D’une façon assez discrète, c’est-à-dire sans écho extérieur particulier, la campagne présidentielle US >monte aux extrêmes< dans un processus très particulier de rhétorique interne pour l'instant spécifique au parti républicain (le GOP, ou >Great Old Partyla religionVirtually the entire Republican House delegation opposed the ban on waterboarding,< he writes. >Among the Republican presidential candidates, only Huckabee and the not-very-religious John McCain have come out against torture, while only libertarian Ron Paul has questioned the doctrine of preemptive war.Jesus.< This year, however, the Christianization of the party reached new heights with Mitt Romney's declaration that he believed in… Montée divine aux extrêmes

Super-Hillary, Obama surfait

Le chroniqueur Steve Clemons, très écouté à Washington, éventuellement relais d’influence pour les Français, est plutôt de tendance républicaine modérée et réaliste. Son homme politique favori est le sénateur (républicain) Chuck Hagel, qui n’est pas dans la course à la présidence (mais que Clemons aimerait voir à un poste de responsabilité de la prochaine présidence, y compris une présidence Hillary Clinton…). Clemons donne assez peu souvent des avis circonstanciés sur les démocrates. Il le fait cette fois, dans une chronique très intéressante en date du 17 décembre, où il compare les deux favoris démocrates, notamment d’après son expérience et ses rencontres avec eux. Il s’agit… Super-Hillary, Obama surfait

Les signes du retour d’un débat escamoté ?

A la fin de la Guerre froide, en 1989-1991, certains crurent que les USA allaient entreprendre un grand débat de politique extérieure sur la possibilité d’un certain désengagement des affaires du monde. Il y avait une logique historique derrière cette idée, puisqu’on pouvait considérer que c’était la Guerre froide qui, après la Deuxième Guerre mondiale, avait orienté la politique US vers l’engagement extérieur. Le débat n’eut pas lieu, essentiellement parce que la première guerre du Golfe (prémisses à partir d’août 1990) fournit assez d’arguments au complexe militaro-industriel pour faire pression dans le sens du maintien de l’engagement, bientôt soutenu par Wall Street qui lança la… Les signes du retour d’un débat escamoté ?

La “FDRisation” de Hillary : la victoire malgré la haine (et avec le soutien des Kennedy?)

Comme on le sait depuis longtemps, un des handicaps principaux de Hillary Clinton est, à côté d’une popularité un peu vacillante aujourd’hui chez les démocrates, la haine qu’elle suscite chez ceux qui ne sont pas ses soutiens inconditionnels. Cela fait qu’elle peut compter beaucoup moins sur des électeurs au départ républicains anti-démocrates mais qui seraient tentés, à cause d’un candidat républicain final qui leur déplairait, de se tourner vers le démocrate. Même réflexe chez nombre d’électeurs indépendants ou indécis. Pour tenter de remonter ce handicap, un Kennedy, le fils de Robert (Robert F. Kennedy, Jr.) vient à la rescousse de Hillary. Il le fait, le… La “FDRisation” de Hillary : la victoire malgré la haine (et avec le soutien des Kennedy?)

Valeur de l’équivalence 1932-2008

Valeur de l’équivalence 1932-2008 11 décembre 2007 Rappelons deux textes que nous avons publiés, qui présentent l’analogie entre l’élection de novembre 2008 et celle de novembre 1932. (La seconde étant l’élection de Franklin Delano Roosevelt [FDR] en pleine Grande Dépression, la présidence FDR débouchant aussitôt, à partir de mars 1933 et de l’installation du nouveau président, sur un programme radical d’interventionnisme étatique et de grands travaux publics, une formule de type keynesien identifiée aussitôt par la droite capitaliste, prompte à dramatiser les choses dans le sens obsessionnel qu’on sait, comme du pur socialisme.) L’un, du 5 décembre, concerne l’évolution nationaliste populiste d’Hillary Clinton, faisant brusquement… Valeur de l’équivalence 1932-2008

Hillary-la-Forteresse

Hillary-la-Forteresse 6 décembre 2007 Travaillant comme d’habitude en équipe, le Financial Times (FT) et le commissaire européen pour le commerce Peter Mandelson expriment la même inquiétude angoissée, la même indignation furieuse, après l’interview de Hillary Clinton dans le même FT, le 3 décembre. Le FT titre son éditorial du 4 décembre: «Hillary Clinton is wrong on trade». Le 5 décembre, Peter Mandelson qualifie les déclarations de Clinton de «disappointing sign of the times». Ces termes mesurés montrent effectivement l’inquiétude angoissée, l’indignation furieuse et la coordination des déclarations du FT et de Mandelson, pour exprimer un sentiment de panique qui commence à gagner les milieux ultra-libéraux… Hillary-la-Forteresse

On commence à paniquer à Washington: après Hagel, les démocrates avertissent GW à propos d’une attaque contre l’Iran

Il est assez juste d’observer que, ces dernières semaines, le débat pré-électoral s’est déplacé de l’Irak vers l’Iran. Citant divers événements de ces mêmes dernières semaines, y compris les spéculations autour de la très, très grosse bombe MOP, Jim Lobe écrivait hier (souligné en gras par nous): «All of these moves, as well as the administration’s issuance last week of new regulations that gave it the authority to impose sweeping financial sanctions against foreign companies and banks doing business with the IRGC, which itself owns a large economic empire in Iran, have propelled Iran to the center of the 2008 presidential race.» Hier encore, nous… On commence à paniquer à Washington: après Hagel, les démocrates avertissent GW à propos d’une attaque contre l’Iran

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel Il est intéressant de rappeler, pour fixer les idées, que des sénateurs républicains comme Hagel, Lugar et Warner ont voté contre la résolution Lieberman-Kyl désignant la Garde Islamiste iranienne (IGRC) comme une organisation terroriste et donnant ainsi, dans l’interprétation de certains, une sorte d’éventuel blanc-seing à une possible attaque contre l’Iran. (Que de précautions de langage nécessaires, traduisant la complexité de la situation washingtonienne.) Cela permet de mieux faire comprendre le rôle du sénateur Hagel, qui s’impose comme le chef de l’opposition à une guerre contre l’Iran aux USA. Aujourd’hui, sur Antiwar.com,… Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Hillary et le dilemme démocrate

Personne ne met en cause, à Washington D.C., le destin de Hillary Clinton, promise à la désignation démocrate, promise à la victoire en novembre 2008. Pour les démocrates sérieux, pour les caciques du parti, pour les commentateurs informés, pour les milieux politiques en général, Hillary est inévitable. Cela rend d’autant plus aigu le problème de ce qu’on nommerait son impopularité paradoxale, et du problème qui est posé au parti démocrate. Ce qu’écrivait Time Magazine il y a un peu plus d’un an reste valable: «The prospect of a Hillary for President campaign has put much of the Democratic establishment in a bind. The early line… Hillary et le dilemme démocrate

“American” fluidité

American fluidité 19 octobre 2007 Nous nous sommes attachés à un texte de Bernard Weiner, éditeur du site Crisis Papers. Bernard Weiner, poète et auteur de théâtre, a été le critique théâtral du San Francisco Chronicle pendant 16 ans. Il est aussi, autre facette remarquable, professeur de relations internationales, enseignant dans plusieurs universités. Le texte date du 16 octobre, basé sur une conférence de Weiner à Munich (le 10 octobre) devant un rassemblement de citoyens US à l’étranger, membres militants du parti démocrate. Démocrate lui-même, Weiner donne un bon aperçu du désarroi peu ordinaire qui parcourt l’électorat US (en général, républicain compris) et, plus particulièrement… “American” fluidité

Maintenant qu’Hillary est élue, voyons si le bon docteur Paul peut être élu

Maintenant qu’Hillary est élue, voyons si le bon docteur Paul peut être élu 9 octobre 2007 Puisque l’establishment a désigné le vainqueur de novembre 2008, cela nous laisse du temps pour voir si, par un hasard malicieux, Ron Paul pourrait ne pas être élu. Malgré les apparences il est vrai que nous parlons d’une démocratie, vous savez la plus grande de toutes. Plusieurs faits se confirment autour de la candidature de Ron Paul. Puisqu’il est si souvent question d’argent, parlons-en. Le fait est que le discret Ron Paul, l’homme-candidat qui ne semble pas exister pour le système du parti unique-bipartisan US, obtient des résultats sensationnels,… Maintenant qu’Hillary est élue, voyons si le bon docteur Paul peut être élu

Hillary est-elle déjà élue?

Hillary est-elle déjà élue? 7 octobre 2007 GW isolé? La politique belliciste US réduite à la folie du roi George? Ces clichés pour commentateurs parisiens ne sont pas du goût de l’establishment. Catastrophe ou pas, on est dans la même galère. Et il se produit un fait extraordinaire. Le Sunday Times de ce jour nous avise qu’au contraire de ce que ferait croire sa réputation d’isolé, «George Bush smooths path for Hillary». Cela signifie, pour rester dans un langage extrêmement conformiste, que GW prépare une transition avec celle qu’il croît être la future présidente et, d’une façon plus générale, avec une administration démocrate dont il… Hillary est-elle déjà élue?

Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée?

Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée? 5 octobre 2007 Pour la première fois, Bill Clinton s’exprime publiquement et en détails sur la prochaine possible/probable présidence Clinton (Hillary). Il s’exprime là-dessus parce qu’il aura un grand rôle à y jouer. Il s’exprime dans le Guardian parce que ce rôle sera essentiellement à destination de ROW (Rest Of the World), et qu’il y a une vieille complicité entre Bill et le New Labour dont le Guardian est proche, y compris entre Bill et le vieux copain, Tony Blair, avec qui on rivalise amicalement pour le titre de premier vieux-jeune sage encore fringant de l’Occident anglo-saxonisé… Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée?

Elu(e) par acclamations des donateurs

Cet article nous a arrêtés, par son ton aussi bien que par son contenu. Il exprime si bien un esprit qui conquiert la raison, qui emporte la perception, qui nous impose une réalité. L’auteur n’en est pas responsable, elle ne fait qu’exprimer justement; tout juste pourrait-on lui reprocher de n’avoir rien remarqué? Mais peut-être est-ce nous qui nous faisons des idées? Car à lire cet article de Suzanne Goldenberg, du Guardian, aujourd’hui, on a l’impression qu’Hillary Clinton est sur la voie d’être élue, ou désignée qu’importe (dans ce cas candidate du parti démocrate aux présidentielles US), par le seul fait de l’argent qu’elle reçoit de… Elu(e) par acclamations des donateurs

Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie

Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie 26 septembre 2007 Les Français se déchirent à propos de la politique extérieure de la présidence Sarkozy, notamment la politique iranienne. Ils parlent d’alignement sur les USA. Le débat est compréhensible, il est même nécessaire et essentiel, mais il est peut-être un peu prématuré (l’alignement, on verra) et il se pourrait surtout qu’il avérât dépassé avant même d’avoir été sérieusement lancé. On peut craindre, aux derniers échos de Washington, qu’un problème autrement plus grave nous sera posé dans les 12-18 mois qui viennent. Rappelons d’abord la note publiée le 23 septembre sur ce site, concernant le candidat (favori)… Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie

Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

C’est une bien curieuse affaire, qui s’accorde aux normes de cette époque étrange où l’information et la communication semblent n’être que les outils du virtualisme. Et puis, voilà que les conséquences sont bien réelles. Au départ, il y a l’article sensationnel de O’Hanlon-Pollack dans le New York Times du 30 juillet. Nous vous en avons parlé notamment le 8 août et le 14 août. L’article affirmait que le surge marchait et que la guerre pouvait être gagnée en Irak. L’affirmation a pu être rapidement remise à sa place, qui est celle d’un montage complet. Les deux experts avaient été baladés par les services de relations… Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

L’étrange et immensément improbable duel Hillary-Ron Paul

Nous proposons ce commentaire hors de la situation des sondages institutionnalisés et de leurs variations parfois bien étranges, ou de leurs tendances parfois bien suspectes (la disparité entre la position officielle de Ron Paul dans les sondages et sa popularité sur Internet est une de ces tendances suspectes). Si l’on considère la situation US pré-électorale, il existe une correspondance antinomique très inhabituelle entre la candidate quasi-certaine du parti démocrate, Hillary Clinton, et le non-candidat quasi-certain du parti républican, Ron Paul. Malgré la position de Barack Obama et en fonction des réserves grandissantes qui se développent sur son inexpérience et certaines de ses prises de position… L’étrange et immensément improbable duel Hillary-Ron Paul

Êtes-vous sûrs que le successeur de GW ne peut pas être pire que GW ?

Commençons par la dure réalité à venir, celle de 2008 dont tant d’Européens à l’esprit libéral et au coeur transatlantique attendent tant de miraculeuses nouvelles : «The best that can be said about the upcoming presidential election is that in January 2009 President George W. Bush and Vice President Richard Cheney will be out of office. It is tempting to believe that their successors couldn’t be worse. »Yet only the second tier 2008 aspirants offer a clear break with the Bush administration’s disastrous policy of promiscuous war-making. Rep. Ron Paul (R-Texas) voted against the Iraq war and has forthrightly denounced the Bush administration’s failures. On… Êtes-vous sûrs que le successeur de GW ne peut pas être pire que GW ?

En 2008, deux Clinton en une

En 2008, deux Clinton en une 20 juin 2007 Les derniers prolongements statistiques de la campagne électorale présidentielle US, déjà lancée pour la succession de GW Bush, indiquent qu’Hillary Clinton consolide un avantage sérieux sur ses rivaux du parti démocrate, notamment le sénateur Obama. En même temps arrivent des précisions sur ce que serait sa présidence en cas de désignation démocrate et de victoire, avec un livre de Carl Bernstein (journaliste du Washington Post, l’un des deux hommes du Watergate avec Bob Woodward). (De ce point de vue et compte tenu des circonstances, le livre apparaît également comme une initiative destinée à renforcer la candidature… En 2008, deux Clinton en une