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Le double éclairage du mensonge BHO-sarin

Le double éclairage du mensonge BHO-sarin La Syrie c’est bien loin, et plus loin encore le formidable fiasco du bloc BAO et de BHO pour forcer à une attaque contre Assad. Cela se passait en août-septembre de l’année 2013… Soudain, la voix respectée et compétente de Seymour Hersh, Prix Pulitzer et maître du journalisme d’investigation mené en toute indépendance depuis l’affaire de My-Laï (1969 dans les années-Vietnam), nous sort un dossier considérable sur le montage que fut l’attaque chimique en Syrie du 21 août 2013. Pas vraiment de surprise parce qu’il semble bien que la surprise n’a plus sa place dans les poubelles élégamment puantes… Le double éclairage du mensonge BHO-sarin

La presse-Système à la lumière du cas iranien

La presse-Système à la lumière du cas iranien 1er octobre 2013 L’enthousiasme diplomatique fut palpable, presque visuel, autour de cet nouvel Iran-là, celui de Rouhani. Il faut reconnaître au nouveau président iranien qu’il sait y faire, et jouer par instinct de cette civilisation de l’image, de l’instant, du body language et autres fariboles qui déterminent ce que certains s’acharnent à nommer encore une politique. Le ministre des affaires étrangères iranien sait également y faire puisque, comme nous l’avons déjà noté (voir le 28 septembre 2013), il a réussi à faire rire aux éclats lady Ashton, digne et austère très-Haute Représentante de l’UE, lors d’une réunion… La presse-Système à la lumière du cas iranien

Le JSOC est-il la Garde Prétorienne de BHO ?

L’opération Geronimo (liquidation de ben Laden) est perçue dans l’administration Obama, et par le président lui-même, comme l’archétype du triomphe des >forces spéciales< et, précisément, de l'organisation spécifique qu'est le Joint Special Operations Command (JSOC), qui regroupe pour les intégrer des unités de forces spéciales venues de différentes armes (des SEAL de l'U.S. Navy, la Delta Force et des Rangers de l’U.S. Army, le 160th Special Operations Aviation Regiment, dit >Night StalkersBlack Force< (>force secrète). Scahill ne cache pas le caractère particulièrement brutal de JSOC : «Col. W. Patrick Lang, a retired Special Forces officer with extensive operational experience throughout the Muslim world, described JSOC’s… Le JSOC est-il la Garde Prétorienne de BHO ?

BHO, fétu de paille

BHO, fétu de paille 26 janvier 2011 BHO nous a donné son troisième discours SOTU (State Of The Union), devant les Chambres réunies en Congrès. Grand moment de pompes et de circonstances, et autocélébration du Système par lui-même, par le premier des serviteurs du Système, devant ses coreligionnaires ; enthousiasme contraint pour des images de pacotilles (the Sputnik Moment), reprenant les lieux communs du Système (la mystique JFK/conquête de la Lune) et alimentant l’enthousiasme de la médiocrité fardée aux couleurs de la gloire. Définitivement, c’est le cadre de l’action de Barack Hussein Obama, qui est tout sauf le angry black man qu’aurait voulu voir Seymour… BHO, fétu de paille

The Obama/Bush Foreign Policy: Why Can&#39;t America Change?

L'Amérique peut-elle changer ? On a vu très récemment (le 19 janvier 2011) les effets explosifs d’une intervention de Seymour Hersh au Qatar, le 18 janvier. Cette intervention a continué et continue à susciter des commentaires divers (voir par exemple le texte de RAW Story, du 22 janvier 2011). L'un des points de contestation et de polémique se trouve dans le passage où Hersh met en cause un certain nombre de chefs militaires US, pour leur appartenance à ou leur proximité d’organisations telles que les Chevaliers de Malte et l’Opus Dei, et pour leur >fondamentalisme< chrétien et anti-musulman. Nous avons pensé qu’il était intéressant de… The Obama/Bush Foreign Policy: Why Can&#39;t America Change?

Les “dommages” de Cablegate : la preuve par April Glaspie

Devant la poursuite permanente des fuites de Wiki-câbles, le pouvoir américaniste au sein du Système change avec régularité d’attitude, selon ses interlocuteurs et selon les circonstances. On avait déjà vu, notamment et à titre d’exemple, les variations extraordinaires du vice-président Joe Biden sur le thème, le 20 décembre 2010. (Biden, le 16 décembre 2010 : «I don’t think there’s any damage» ; Biden, le 17 décembre 2010 : «This guy has done things that have damaged and put in jeopardy the lives and occupations of other parts of the world.»). Ce 19 janvier 2011, selon Guardian, des sources officielles proches du département d’Etat ont laissé… Les “dommages” de Cablegate : la preuve par April Glaspie

A la recherche d’un “angry black man

A la recherche d’un >angry black manAlors que nous avions besoin d’un Noir en colère, nous avons eu le contraire…Just when we needed an angry black man,< he began, his arm perched jauntily on the podium, >we didn't get one.Cheney-Bush years< and saw little difference between that period and the Obama administration. »He said that he was keeping a >checklist< of aggressive U.S. policies that remained in place, including torture and >rendition< of terrorist suspects to allied countries, which he alleged was ongoing. He also charged that U.S. foreign policy had been hijacked by a cabal of neoconservative >crusaders< in the former vice president's office… A la recherche d’un “angry black man

Hersh sur le journalisme, le secret et Internet

Hersh sur le journalisme, le secret et Internet De passage au Qatar où il donnait une conférence, le journaliste américain du New Yorker Seymour Hersh, célèbre depuis qu’il a révélé le massacre de My Lai au public en 1969, mais aussi plus récemment concernant la politique bushiste, donne ici une interview au Gulf Times. (Le 19 janvier 2011.) Parmi les sujets abordés, le rôle d’Internet par rapport au journalisme et le rôle du journaliste par rapport aux conditions politiques actuelles. En deux mots, sur les deux sujets… Internet a permis une transformation révolutionnaire de la communication de l’information, donc avec un effet profond sur le… Hersh sur le journalisme, le secret et Internet

Bye bye, “American Gorbatchev”

Bye bye, >American Gorbatchevmarionnettes< de ceci ou de cela. Il y a un cas psychologique intéressant et convaincant. Il y a une volonté presque incantatoire, en ramenant les USA aux conceptions clintoniennes (époque de Bill) dans ce cas de l'Afghanistan, de faire remonter le temps aux USA brisés, pour qu'ils retrouvent le temps des USA triomphants de la fin du siècle dernier. Un texte récent de Mehdi Hasan, le 10 décembre 2009, sur son blog du New Statesman, permet d’approcher cette appréciation psychologique. Hasan condamne depuis quelques mois les orientations politiques de BHO, qu’il juge être similaires à celles de Bush. Il met en évidence… Bye bye, “American Gorbatchev”

Désordre ou/et “prise de pouvoir”, mais dans quel but?

La crise afghane se développe naturellement sur son terrain d’élection Washington, pas l’Afghanistan. La nouvelle selon laquelle BHO a refusé les quatre options (avec graduation du nombre de soldats à envoyer en renfort) que lui offraient ses conseillers et a renvoyé ces mêmes conseillers à leurs planches de travail et à leurs calculettes a fait grand bruit. Elle est renforcée par l’affaire de la fuite (au Washington Post et au New York Times) d’un échange de câbles confidentiels montrant le désaccord très profond entre l’ambassadeur US à Kaboul, le général à la retraite Karl Eikenberry, et McChrystal et sa doctrine. Il y a deux formes… Désordre ou/et “prise de pouvoir”, mais dans quel but?

Vraiment, est-ce le “bon choix”?

La question de l’héritage de l’administration GW Bush pèse de plus en plus lourdement sur l’administration Obama, y compris dans des décisions qui peuvent apparaître à première vue prises pour modifier les situations créées précédemment. Après les remous suscités par le limogeage du général McKiernan, chef des forces US et de l’OTAN en Afghanistan, il y a ceux qui surgissent dans le sillage de la nomination de son successeur, la général McChrystal. Officiellement, cette nomination correspond à la nouvelle orientation qu’Obama et Gates veulent donner aux opérations en Afghanistan. Mais il apparaît de plus en plus clairement que la personnalité, l’expérience et la carrière de… Vraiment, est-ce le “bon choix”?

Hersh et l&#39;attaque contre l’Iran

Hersh et l'attaque contre l’Iran Le reporteur-vedette du New Yorker, Seymour Hersh, consacre un long article à l’activisme de l’administration GW Bush en Iran, dans le numéro du magazine daté du 7 juillet. Cet article doit naturellement être placé en corrélation avec les diverses rumeurs sur la possibilité d’une attaque contre l’Iran, qui ont trouvé une nouvelle jeunesse depuis quelques jours. La situation que décrit Hersh est principalement une intensification des opérations de forces spéciales US en Iran, avec l’espoir que ces opérations déclencheraient éventuellement une riposte iranienne, laquelle donnerait à l’administration GW Bush un prétexte pour une attaque contre l’Iran. Israël serait fidèlement et… Hersh et l&#39;attaque contre l’Iran

Qui veut bombarder l’Iran? Les démocrates, dit Hersh

Lorsqu’il s’agit d’en juger à propos des possibilités de guerre contre l’Iran, nous sommes tous, et c’est bien normal, concentrés sur la personnalité et le gouvernement de GW Bush. Par conséquent, nous faisons des républicains le parti de la guerre; par antithèse naturelle, nous tendons à considérer les démocrates comme un peu moins zélés à ce propos. Pas du tout, dit Seymour Hersh. Jon Wiener, professeur d’histoire et collaborateur régulier de The Nation, a rencontré Hersh et lui a posé quelques questions à propos du nouvel article du New Yorker. Il nous restitue l’essentiel de cette discussion dans un article mis en ligne le 4… Qui veut bombarder l’Iran? Les démocrates, dit Hersh

L’Iran, la Maison-Blanche, Seymour Hersh et les spéculations sur Sarkozy et Brown

Entre la session annuelle des Nations Unies, les diverses fuites sur l’attaque de l’Iran du jour, le nouvel article de Seymour Hersh, il y a un regain d’intérêt sur divers domaines connectés à une éventuelle attaque de l’Iran. Particulièrement au centre de ces préoccupations, la position de la France vue par les Anglo-Saxons (c’est-à-dire les Britanniques et les Américains), et en connexion avec les relations USA-UK. Il est très difficile de déterminer exactement la réalité des relations entre les uns et les autres, dès lors qu’il est question d’un triangle où la position de chacun, dans cette alliance proclamée emphatiquement, est en fait parcourue de… L’Iran, la Maison-Blanche, Seymour Hersh et les spéculations sur Sarkozy et Brown

Au cas où vous l’ignoreriez, il y a bien une “nouvelle stratégie” américaniste

Régulièrement, Seymour Hersh alimente les manchettes de la presse MSM avec un de ses articles du New Yorker. Cette fois encore, avec son article mis en ligne le 25 février (voir notamment sa reprise sur le site Information Clearing House). Avec le titre The Redirection A Strategic Shift et avec cette interrogation : Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism?, Hersh examine la réorientation stratégique des USA, passant de la confrontation avec les Sunnites pour installer un pouvoir chiite à Bagdad à l’alliance avec les Sunnites contre les Chiites iraniens renforcés par le pouvoir chiite à Bagdad. Il s’agit… Au cas où vous l’ignoreriez, il y a bien une “nouvelle stratégie” américaniste

Un démenti plus rapide que l’éclair, ou Seymour Hersh et le désordre washingtonien

Désormais, l’administration GW ne prend plus de gants pour démentir Seymour Hersh. Elle le fait à peu près en même temps que son article est mis en ligne, presque comme s’il y avait coordination. Hersh lui-même ne se fait pas d’illusions et prend la chose, qu’il estime être une tactique systématique, le cur léger : «In an interview Sunday with CNN, Hersh said the White House had been critical of his reporting for years, adding that the latest spat was just part of the game.» (selon une dépêche AFP.) Dans son article du New Yorker mis en ligne hier, Hersh rapporte les circonstances d’une réunion… Un démenti plus rapide que l’éclair, ou Seymour Hersh et le désordre washingtonien

La diplomatie de GW au tamis de la sottise crépusculaire : l’extraordinaire cas des rapports avec la Syrie

Quelques précisions encore, extraites de l’interview que Seymour Hersh a donnée à Amy Goodman, de Democracy Now !, le 14 août. Cette fois, cela concerne les rapports de Washington avec la Syrie, et les interférences des USA sur la politique israélienne vis-à-vis de la Syrie. (Actuellement, les Israéliens tentent d’avancer l’idée qu’on doit coopérer avec la Syrie alors que Washington n’a qu’une idée : convaincre Israël d’attaquer la Syrie!) L’ignorance, l’inculture et même le sens de l’incivilisation de l’administration GW, cette sorte très spécifique et novatrice de barbarie postmoderniste, éclatent dans ces détails que donne Hersh sur la façon dont sont rejetées les propositions syriennes… La diplomatie de GW au tamis de la sottise crépusculaire : l’extraordinaire cas des rapports avec la Syrie

USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit

USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit Il faut lire l’interview de Seymour Hersh que le site de la station de radio-TV Democracy Now ! a mis en ligne le 14 août (une transcription d’une interview-radio). On y découvre des précisions que Hersh n’a pas mises dans son article du New Yorker qui fait tant de bruit. Parmi les précisions que donne Hersh, nous choisissons d’abord celle-ci, qui recoupe diverses indications parues lors des premières attaques aériennes massives israéliennes contre le Liban. Plus il y avait de destructions, plus il y avait de réfugiés, plus les planificateurs de la force… USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit

Le rendez-vous de la fin de l’été

Le rendez-vous de la fin de l’été 15 août 2006 « It would be a demo for Iran », dit une source ( a U.S. government consultant with close ties to Israel) à Seymour Hersh, telle que Hersh le rapporte dans son dernier aticle pour le New Yorker. La demo, c’est l’opération lancée par Israël contre le Hezbollah. L’article de Hersh démonte les mécanismes des liens entre Washington et Tel Aviv pour préparer et lancer cette attaque. L’article est largement cité dans la presse internationale. Le Guardian du 14 août écrit : « The US government was closely involved in planning the Israeli campaign in… Le rendez-vous de la fin de l’été

L’inquiétude de Rumsfeld : les sources se recoupent

La question de la position du secrétaire à la défense Rumsfeld vis-à-vis de la crise Israël-Hezbollah et, par conséquent, de la question d’une attaque contre l’Iran, apparaît particulièrement vive et ouverte. Dans un commentaire du 14 août, Juan Cole, citant notamment Hersh et le confirmant, appuie cette thèse d’un Rumsfeld de plus en plus inquiet, et d’une politique spécifique du secrétaire à la défense. « Any US attack on Iran could well lead to the US and British troops in Iraq being cut off from fuel and massacred by enraged Shiites. Shiite irregulars could easily engage in pipeline and fuel convoy sabotage of the sort… L’inquiétude de Rumsfeld : les sources se recoupent

Ce n’est qu’un début, continuons la défaite…

Ce n’est qu’un début, continuons la défaite 14 août 2006 On peut dire que nous sommes proches de l’unanimité dans les jugements, du côté des commentateurs indépendants. Quel que soit le sort du cessez-le-feu, la date du 14 août 2006 est une étape importante et une étape qui est clairement une défaite pour Israël (et pour les USA, par conséquent). Entre de nombreux autres, Justin Raimundo montre bien cela, notamment en détaillant les modalités de la résolution de l’ONU. Sur le terrain, quoi qu’il se passe dans les jours qui viennent, Tsahal est, par rapport à ses ambitions, dans une position très inconfortable. Elle a… Ce n’est qu’un début, continuons la défaite…

Comment GW a abandonné l’option nucléaire

C’est Seymour Hersh qui, le 9 avril, avait mis le feu aux poudres en détaillant notamment, dans un de ses articles-vedettes du New Yorker (voir aussi notre F&C du 9 avril), comment l’état-major américain, sur instruction de la Maison-Blanche, avait intégré une option nucléaire dans ses plans de guerre contre l’Iran. Hersh prolonge ses révélations dans son article du New Yorker du 10 juillet mis en ligne aujourd’hui. Il affirme que cette option a été finalement écartée. Hersh rapporte que la mise en œuvre de la planification nucléaire contre l’Iran est l’une des causes principales de la fameuse >révolte des générauxrévolution d’avrilthe April Revolution.An event… Comment GW a abandonné l’option nucléaire

Le nucléaire contre l’Iran? Le Pentagone semble ne pas être chaud du tout

C’est une intervention intéressante que celle de Linton Brooks, undersecretary of energy for nuclear security au Pentagone, lors d’une rencontre avec le Defense Writers Group le 11 mai. Nous empruntons au Daily Report de Air Force Association (AFA) du même jour le rapport de deux des principaux axes de cette intervention. Nous en donnons ensuite une rapide interprétation. « The Hardest Targets. It is very clear that there are underground structures in the world that are beyond the limits of US power to destroy, said Linton Brooks, undersecretary of energy for nuclear security, in a meeting with the Defense Writers Group Thursday. Deterrence is improved… Le nucléaire contre l’Iran? Le Pentagone semble ne pas être chaud du tout

Solana sait tout sauf l’essentiel

L’article de Hersh a également soulevé nombre de vagues furieuses au niveau européen, à Luxembourg où se tient aujourd’hui une réunion des ministres des affaires étrangères. Javier Solana, l’homme des affaires étrangères et de la défense de l’UE a été interrogé à ce propos. Il a répondu bravement. Ses interventions ont été tranchantes, selon AFP en anglais. Solana a écarté toute possibilité d’option militaire, dans tous les cas pour l’UE : « Any military action is absolutely out of the table for us. » Tout de même, le passage le plus polémique où Solana a donné son avis sur l’article de Hersh est suivi d’une… Solana sait tout sauf l’essentiel