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Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram

Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram • Une fois de plus, les États-Unis démontrent leur incomparable capacité à fuir à très grande vitesse en abandonnant tout derrière eux, matériels et alliés, après vingt ans de présence sanglante et totalement inutile en Afghanistan. • Certains y verraient un remake de Saigon-1975, mais entretemps le Pentagone a fait d’énormes progrès dans l’art technologique de décamper dans la dynamique d’une couardise sans la moindre gêne. • Au Pentagone, en effet, on a d’autres chats à fouetter : apprendre aux forces les rudiments du wokenisme et la stratégie-LGTBQ. • Il est préférable d’en rire puisque les larmes sont réservées… Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram

Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram

Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram • Une fois de plus, les États-Unis démontrent leur incomparable capacité à fuir à très grande vitesse en abandonnant tout derrière eux, matériels et alliés, après vingt ans de présence sanglante et totalement inutile en Afghanistan. • Certains y verraient un remake de Saigon-1975, mais entretemps le Pentagone a fait d’énormes progrès dans l’art technologique de décamper dans la dynamique d’une couardise sans la moindre gêne. • Au Pentagone, en effet, on a d’autres chats à fouetter : apprendre aux forces les rudiments du wokenisme et la stratégie-LGTBQ. • Il est préférable d’en rire puisque les larmes sont réservées… Faux-fuyant et vrais fuyards à Bagram

Incantation postmoderne

Incantation postmoderne 27 mars 2016 – Je me rappelle les commentaires, enfin quelques-uns dans tous les cas, qui avaient accompagné les premières réactions US à la suite de l’attaque 9/11 contre les tours du World Trade Center, et contre le Pentagone. La direction US éructait d’imprécations terribles, où dominait un mot d’ordre furieux : >guerre à la Terreur !< Nous héritâmes même de l'un ou l'autre acronyme dont le plus fameux fut certainement GWOT (Great War On Terror). L’on commenta donc, pour les gens de bonne raison, qu’il était étrange de déclarer une guerre à un sentiment, une réaction psychologique provoquée par un adversaire. Même… Incantation postmoderne

Quand Rumsfeld planifiait la “Long War”, alias GWOT…

Quand Rumsfeld planifiait la Long War, alias GWOT… Nous avons déjà écrit (voir le 7 octobre 2014) que la nouvelle Guerre contre la Terreur est pour nous la troisième du nom. La première, l’originelle, aussi pure qu’un joyau dans la puissance et la spontanéité de son élan est celle de 2001, suivant immédiatement l’attaque. La seconde date de 2006, et c’est celle-là qui nous intéresse, parce qu’il nous paraît instructif d’en rappeler les modalités. Au contraire de la première et de la troisième (la nôtre), elle fut très minutieusement planifiée principalement par un homme et la bureaucratie qu’il dirigeait : le secrétaire à la défense… Quand Rumsfeld planifiait la “Long War”, alias GWOT…

Rumsfeld et la “psychologie terrorisée”

Rumsfeld et la >psychologie terroriséepsychologie terrorisée< du 16 avril 2012 ces observations, dans une intention de rappel et de documention du cas Rumsfeld les 10-11 septembre 2001, et par rapport à la thèse de la >psychologie terrorisée< des dirigeants du Système. En raison du développement de cette >note> apparu à mesure de sa rédaction, nous avons préféré rassembler tout cela sous forme d’un texte d’Ouverture libre, renvoyant nécessairement à ce même F&C du 16 avril 2012. Il s’agit d’abord d’un rappel précis de la circonstance d’un Rumsfeld recevant des parlementaires US une heure avant l’attaque du 11 septembre 2001, et remarquant que le >public américain<… Rumsfeld et la “psychologie terrorisée”

LEUR psychologie terrorisée

LEUR psychologie terrorisée 16 avril 2012 – Il y eut la >Guerre contre la TerreurGrande Guerre contre la Terreurmarche< dangereuse des populations par rapport aux intérêts et aux orientations du Système n'a jamais été justifiée ni substantivée, essentiellement aux USA qui restent le nœud de notre réflexion, par des mouvements sérieux d'insurrection et de rébellion, encore moins des mouvements révolutionnaires. Cela confirme a contrario l’état originel de la psychologie-Système marquée par ses obsessions paranoïaques, et une perception extrême et également paranoïaque de sa propre fragilité. L’explication tient notamment et essentiellement dans le poids que fait peser sur cette psychologie l’illégitimité ontologique du Système.) On crut,… LEUR psychologie terrorisée

Quelques pièces du puzzle

Ci-après, nous publions quelques extraits qui nous paraissent intéressants, qui concernent l’attitude américaniste (étendue aux dirigeants et militaires occidentalistes) dans la guerre d’Afghanistan. Nous traitons cette attitude essentiellement du point de vue psychologique. Ces extraits nous serviront également de référence pour un texte que nous publions également ce 27 octobre 2009 dans notre rubrique Notes d’analyse, sous le titre de «Notes sur le désintérêt pour la victoire». D’abord un extrait d’une très longue interview de Andrew Bacevich, professeur, historien et ancien colonel de l’U.S. Army. Bacevich est l’un des critiques les plus avisés de la politique belliciste du système, et des guerres qui sont menées… Quelques pièces du puzzle

Cheney est de retour

Cheney est de retour 25 mai 2009 Puisqu’il le faut bien, la presse célèbre donc ce qu’on peut considérer comme le retour de l’ancien vice-président Dick Cheney. Il est indiscutable que cet étrange personnage, porteur jusqu’à l’extrême d’un certain nombre de vices et de défauts politiques jusqu’au stéréotype, alliant à la fois intolérance, grossièreté, médiocrité et fanatisme religieux, a repris une place centrale sur la scène politique washingtonienne. C’est déjà un premier enseignement, une mesure du délabrement de ladite scène. Il est rarissime de voir un des élus suprêmes de l’administration précédente s’engager dans une campagne féroce contre le président élu, quatre mois après avoir… Cheney est de retour

Documentation sur la mort de GWOT

Il est important de signaler une analyse très intéressante de Ira Chernus, avec une présentation de Tom Engelhardt sur TomDispatch.com le 9 avril 2009. Il s’agit d’un sujet de sémantique générale du système de l’américanisme, que nous tenons pour important, que nous avons déjà signalé, qui est la mort de GWOT («GWOT, R.I.P.»), GWOT pour Great Wor On Terror, acronyme décrivant la politique de guerre générale et sans fin contre le terrorisme de l’administration GW Bush. Une chose importante pour notre documentation, qui s’est passée trois jours après que nous ayons signalé l’évolution de l’administration Obama; il s’agit d’une quasi-officialisation de la mort de GWOT,… Documentation sur la mort de GWOT

Bye bye GWOT, hello OCO…

Il semble qu’un pas important soit en train d’être fait sur le front de la guerre contre la terreur: son élimination par élimination de son acronyme. La presse US nous annonce l’abandon progressif, sans doute voulu comme discret de l’acronyme GWOT (Great War On Terror) par l’administration Obama. On proposerait à la place OCO (Overseas Contingency Operations), qui sonne infiniment plus modeste, c’est-à-dire plus réel, avec l’élimination des mots guerre et terreur, et le retour à une description modeste et concrète de la chose. Le Washington Post nous donne des éléments sur cette transformation en cours, le 25 mars 2009. «The Obama administration appears to… Bye bye GWOT, hello OCO…

Une tactique sans stratégie

Une tactique sans stratégie 16 janvier 2009 Quel but fondamental poursuivent les Israéliens à Gaza? Pour parler en termes militaires, puisque certains prétendent qu’il s’agit d’une guerre, quelle est leur stratégie? Une réponse abrupte nous vient d’un expert US fameux, représentant une tendance centrale de l’establishment stratégique washingtonien, avec toutes les références de crédit et d’honorabilité qui importent. Sur le site du CSIS de Georgetown University, où il tient une place de choix, Anthony H. Cordesman donne, le 9 janvier, son analyse de l’attaque israélienne contre Gaza. On lit notamment une reprise du texte de Cordesman, sous la plume de Bernd Debusmann, sur Reuters, le… Une tactique sans stratégie

La crise nous révèle et nous contraint

La crise nous révèle et nous contraint 15 janvier 2009 Sans nul doute, au niveau du symbole et de la communication dont on sait l’importance dans l’élaboration de la politique aujourd’hui, l’intervention du secrétaire au Foreign Office britannique David Miliband a une réelle importance. On ne manquera pas, dans son aspect révisionniste de la politique générale occidentale suivie depuis 2001-2002, de la mettre en parallèle avec l’évolution constatée par ailleurs, ce même jour, dans les relations de l’UE avec l’Europe de l’Est activiste et anti-russe. Il s’agit d’une révision, ou plutôt d’une dynamique de répudiation générale des concepts qui ont guidé l’action de l’Occident depuis… La crise nous révèle et nous contraint

Le très haut prix de la très Longue Guerre

De nouvelles évaluations et estimations ont été faites sur le coût direct des opérations faites depuis le 11 septembre 2001 dans le cadre de ce que Washington nomme la Longue Guerre (the Long War), ou la Grande Guerre contre la Terreur (GWOT). Il s’agit d’évaluations faites par un organisme officiel, le Congressional Research Service, dans un rapport daté du 28 juin et dont l’existence et le contenu sont révélés sur le site Danger Room le 6 juillet. Comme on peut s’y attendre, les coûts ont notablement augmenté, passant pour la seule guerre en Irak de $8,7 milliards à $12 milliards par mois entre 2006 et… Le très haut prix de la très Longue Guerre

GWOT (ou “Long War”, si vous voulez) définie par notre fameux Grand-Guignol

Michael Vlahos est l’un des dirigeants du National Security Analysis Department du laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins. Il a pris la plume et s’est mis en tête de nous expliquer ce qu’est GWOT, la grande guerre contre la terreur, ou la Long War. On est de plus en plus convaincu que ces variations sémantiques, ces noms de guerre en forme de slogans, ces acronymes barbares, constituent l’illustration du caractère rocambolesque, ou abracadabrantesque comme dirait l’autre, de cet étrange conflit qui existe, mais qui n’existe pas Vlahos ne s’en laisse pas conter. Il analyse avec minutie l’évolution du concept avec ses effets dans la… GWOT (ou “Long War”, si vous voulez) définie par notre fameux Grand-Guignol

Le prix de GWOT

Mark N. Katz, professeur de gouvernance et de politique à la George Mason University, dit son inquiétude devant la perception des pays étrangers du déclin de la puissance US à cause des ressources engagées dans la guerre contre la terreur (GWOT). Cette perception entraînera un déclin substantiel de l’influence US. Katz signale le cas de Ruksana Kibria, une professeur des relations internationales à l’université de Dhaka, au Bengladesh. Une longue analyse de Kibria explique que la montée en puissance de la Chine va constituer le grand événement des années à venir et que cet événement poussera le Bengladesh à se rapprocher de la Chine, ne… Le prix de GWOT

La magie du langage

La magie du langage 9 septembre 2006 — Le monde est aujourd’hui à la fois une confusion extraordinaire et dans une confusion extraordinaire. Ce n’est pas la même chose ; la substance du monde est devenue confuse et cette substance confuse génère elle-même la confusion. (L’existence et le lien entre ces deux confusions ne sont pas évidents : l’URSS était un >monde< d'une confusion extraordinaire mais elle ne générait pas la confusion dans les structures des relations internationales, — d'où notre étonnement quand cette structure d'apparence ferme s'est volatilisée.) Les situations, les projets, les théories, les réactions du public témoignent de ce double état de… La magie du langage

Le vertige des milliards jusqu’au trillion et au-delà…

Les évaluations du coût de la GWOT (Great War On Terror), seulement pour l’Irak et l’Afghanistan, atteignent des sommets himalayens. A notre sens, cela devrait continuer, se poursuivre en grossissant, s’amplifier et l’Himalaya devrait être largement dépassée. Dernière estimation en date : plus de $700 milliards pour une décennie, estimation rapportée par James Sternglod du San Francisco Chronicle. Voici qu’on nous en dit : « The wars in Iraq and Afghanistan have already cost taxpayers $314 billion, and the Congressional Budget Office projects additional expenses of perhaps $450 billion over the next 10 years. » That could make the combined campaigns, especially the war in… Le vertige des milliards jusqu’au trillion et au-delà…