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Quel “renforcement”?

Les chiffres et les précisions diverses du renforcement annoncé par GW confirment une affirmation de Jim Miklaszewski, de NBC.News, reprise par le site Think Progress du 3 janvier : «an administration official admitted to us today that this surge option is more of a political decision than a military one.» Les précisions rapportées par AP ce 10 janvier montrent que le renforcement revient à des arrangements divers prolongeant certains déploiements ou en accélérant certains autres déjà prévus. Le total qu’on atteindra lorsque le renforcement sera achevé (153.500 hommes) sera à peu près équivalent à l’effectif déployé il y a deux mois (152.000 hommes) et inférieur… Quel “renforcement”?

Washington va-t-il devenir épique?

Washington va-t-il devenir épique? 11 janvier 2007 Soudain le ton est dramatique, ou lyrique c’est selon. Une fois prononcé, alors qu’il n’a rien dit de nouveau que le pire annoncé, le discours de GW se décharge de toute sa force dramatique. C’est ainsi qu’on peut lire dans le New York Times de ce jour : «By stepping up the American military presence in Iraq, President Bush is not only inviting an epic clash with the Democrats who run Capitol Hill. He is ignoring the results of the November elections, rejecting the central thrust of the bipartisan Iraq Study Group and flouting the advice of some… Washington va-t-il devenir épique?

Le mauvais esprit et l’“esprit de la loi”, ou la crise institutionnelle dans toute son horreur

Le mauvais esprit et l’esprit de la loi, ou la crise institutionnelle dans toute son horreur 8 janvier 2007 Washington est dans un de ces moments dangereux, lorsque l’équilibre des forces est en plein renversement, lorsque la loi n’existe plus que par l’interprétation qu’on en fait. L’esprit de la loi triomphe, et les dangers sont grands si le mauvais esprit s’impose, c’est-à-dire la mauvaise volonté, la spéciosité, la chicanerie dans le domaine du légalisme, etc. La situation est exceptionnelle pour différentes raisons qui conduisent au triomphe de la défiance, du soupçon, de l’acrimonie, de la rancur. Le rappel du cheminement des positions des deux pouvoirs… Le mauvais esprit et l’“esprit de la loi”, ou la crise institutionnelle dans toute son horreur

GW versus le Congrès : faiblesse contre faiblesse

Les projets du président des Etats-Unis de renforcer le corps expéditionnaire américain en Irak ne cessent d’accroître la tension à Washington, alors que le Congrès à majorité démocrate vient à peine de s’installer. C’est la semaine prochaine que Bush doit faire sa communication (elle est repoussée depuis avant la Noël) pour présenter sa nouvelle stratégie. Alors qu’il s’agit d’un cas minime pour cette hyper-puissance militaire (15.000 hommes de plus? 20.000? 30.000?), alors qu’on se trouve dans la situation ahurissante pour cette même puissance de peiner à rassembler de telles forces pourtant si minimes, la forme de la mésentente entre Bush et le Congrès démocrate prend… GW versus le Congrès : faiblesse contre faiblesse

La “théorie de la patate chaude” : tenir en Irak jusqu’en 2009 pour refiler la défaite au successeur…

Une théorie nouvelle commence à être développée ici et là, concernant l’Irak. Nommons-la théorie de la patate chaude. Il s’agit de ceci : malgré tous les bruits de renforcement, de changements de généraux et autres, les bruits de résolution de GW, de volonté de remporter la victoire, etc., l’idée est que l’on veut tenir en Irak jusqu’en 2009 pour refiler l’horrible patate chaude de la défaite au successeur de GW. L’idée est bien cette incroyable chose : GW ne veut pas laisser à l’Histoire un legs catrastrophique. Il semblerait donc qu’ils ont de ces idées-là, ces gens-là Il y a d’abord Robert Parry qui, sur… La “théorie de la patate chaude” : tenir en Irak jusqu’en 2009 pour refiler la défaite au successeur…

Pauvre GW, — même ses chers GI’s sont contre lui

C’est un événement notable et remarquable : le seul segment important de la population US qui semblait devoir soutenir GW jusqu’au bout dans sa guerre irakienne l’abandonne. Selon le sondage annuel de Air Force Times, publié le 29 décembre, pour la première fois une majorité de soldats désapprouve sa façon de mener la guerre. En 2004, 63% des militaires approuvaient sa façon de faire la guerre en Irak. En 2005, on était passé à 54% mais ce chiffre restait une solide majorité (25% contre). En 2006, selon le sondage effectué du 18 novembre au 22 décembre, le pourcentage d’approbation est tombé à 35% et le… Pauvre GW, — même ses chers GI’s sont contre lui

Surge” : explication de texte des néo-conservateurs

Surge : explication de texte des néo-conservateurs 25 décembre 2006 Surge (accélération, renforcement très rapide, montée accélérée en puissance, etc.) est le mot-clef à Washington, aujourd’hui. Il définit les intentions de GW Bush vis-à-vis de l’Irak : un renforcement rapide des forces US en Irak, pour frapper un coup décisif (à Bagdad), qui permettrait de renverser le cours de la guerre. Certains jugent que ce surge-là doit être du court terme (short term surge), le changement de la situation militaire devant permettre aux Américains de passer la main aux Irakiens et de s’en aller, vite, le plus vite possible. Il est assez juste de dire… Surge” : explication de texte des néo-conservateurs

La stratégie qui rétrécit

Un phénomène tragique qui se déroule sous nos yeux est le rétrécissement constant de la perception et de la psychologie de la direction américaniste. Andrew J. Bacevitch retrace dans un article qu’il publie aujourd’hui dans l’International Herald Tribune le cheminement de ce processus, qui va des ambitions de démocratisation de tout le Moyen-Orient et du reste du monde à partir de la conquête et de la démocratisation de l’Irak au débat actuel sur le nombre de brigades de l’U.S. Army qu’il faudrait envoyer aujourd’hui pour tenter de sécuriser Bagdad. Ce phénomène va de pair avec l’effondrement régulier de la stratégie conceptuelle et de la puissance… La stratégie qui rétrécit

Si Hillary avait su

Finalement, elle n’aurait pas voté pour les pleins pouvoirs qui donnèrent au président Bush le droit d’attaquer l’Irak. D’autres, dit-elle, auraient fait comme elle. Est-ce bien sûr? Aujourd’hui, dans tous les cas, elle le dit, sinon haut et fort du moins à voix audible. Les explications qu’elle donne implicitement font accepter ses déclarations comme crédibles . Son «if we knew then what we know now» apparaît simplement comme une restriction de type si nous avions su que la guerre serait si mal faite et aboutirait à une quasi-défaite. La réserve concerne l’habileté du metteur en scène et nullement le fondement moral et politique de l’acte.… Si Hillary avait su

La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

Désormais, les relations entre Blair et son ami à la Maison-Blanche sont présentées régulièrement comme une sorte de cas-clinique de lavage régulier du cerveau du Britannique par l’Américain. C’est le cas avec le titre de The Independent de ce matin. Blair y est décrit comme réduit à tenter de prouver qu’il a de l’influence, sans le moindre succès évidemment puisque réduit également à un cerveau revu en permanence par GW Bush, perçu en la circonstance comme une sorte de Faust d’occasion : «Brainwashed’ Blair losing battle to prove his influence». Blair revient évidemment (bis) bredouille de son voyage au Moyen-Orient. Lequel voyage a d’ailleurs été… La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

Les projets d’expansion des forces armées de GW Bush

Il semble qu’il nous faille croire que GW Bush est sérieux lorsqu’il annonce que les forces armées US vont être renforcées. On verra. Le Washington Post, dans le même article déjà mentionné, présente la nouvelle dans ce sens. Il s’avance même jusqu’à présenter des chiffres de dépenses supplémentaires. Ce sont évidemment ceux-là qui nous intéressent. «Although the president offered no specifics, other U.S. officials said the administration is preparing plans to bolster the nation’s permanent active-duty military with as many as 70,000 additional troops. »A force structure expansion would accelerate the already-rising costs of war. The administration is drafting a supplemental request for more than… Les projets d’expansion des forces armées de GW Bush

L’ISG a perdu la guerre

L’ISG a perdu la guerre 19 décembre 2006 Les indices s’accumulent, l’entêtement de GW se confirme, la guerre de Washington arrive à son terme. Il semble maintenant très probable que l’administration GW Bush entend renforcer l’engagement US en Irak, au moins temporairement. Certains, les neocons en tête évidemment, jugent qu’il s’agit d’un tournant stratégique vers la victoire en Irak. Rien que ça. Les esprits sont toujours prompts à s’enflammer, le désordre continue à régner. Par guerre de Washington, nous entendons bien entendu la bataille principale : l’ISG et les modérés contre le radicalisme bushiste. Effectivement, le destin du rapport de l’ISG qui devait tout changer… L’ISG a perdu la guerre

L’analyse de la psychologie de GW bat son plein à Washington

Il semble, devant la désespérance d’une situation washingtonienne complètement bloquée face à la descente dans le chaos irakien, que l’analyse de la psychologie du Président des Etats-Unis reste l’occupation centrale des forces politiques de la capitale de l’hyperpuissance. Quel feu habite donc GW ? Comment est-il possible que cet homme, dans la position où il se trouve, conduisant cette désastreuse aventure militaire où les USA peuvent perdre une partie importante de leur puissance et de leur influence, se trouve en si bonne forme et dans un état d’esprit si optimiste, et plus déterminé que jamais pour continuer dans la même voie catastrophique? «Don’t worry, it’s… L’analyse de la psychologie de GW bat son plein à Washington

Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?

Il y a une semaine, au cours d’un discours public qu’il donnait et dans le cours duquel il évoquait une bataille électorale de son fils Jeb, on vit Bush-père s’effondrer un instant en larmes avant de se reprendre. Ce moment d’intense émotion avait d’abord été attribué à l’évocation qu’il faisait directement, à propos de Jeb, larmes d’émotion sans interprétation tragique nécessaire. Le Times de Londres en donne une autre interprétation, à partir d’une déclaration d’une ancienne collaboratrice de Bush-père. Les larmes de Bush-père ont jailli lorsqu’il a dit cette phrase sibylline, qui convenait à la description qu’il faisait de la situation passée de Jeb mais… Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?

Un petit air de panique…

Un petit air de panique 8 décembre 2006 GW existe, nous l’avons rencontré. D’une certaine façon, le reste du monde (including Tony Blair et le reste de Washington avec ses salons peuplés de vieux sages) regarde le président US avec un air courroucé et stupéfait. Comment, il résiste? Il prétend, seul contre tous, et surtout contre les vieux sages dépêchés illico presto (quelques mois d’analyse) par Dad (Bush-le-vieux), contre tout cela, il prétend avoir raison? D’un autre côté, quand le vin est tiré il faut le boire. Evénement ordinaire transformé en événement extraordinaire, comme s’il y avait un événement, et pourtant, c’est le cas Quel… Un petit air de panique…

On a beau faire et beau dire, rien n’y fait, — GW est bien en tous points le pire des présidents qu’aient eus les USA

Un brave historien, Eric Foner (DeWitt Clinton professor, chaire d’histoire, Université de Columbia), prend la plume, la tourne et la retourne dix fois, et la trempe dans une encre des plus indulgentes. Pourrait-il échapper au sort commun d’un jugement général absolument catastrophique sur la présidence GW? Il le compare aux pires dans chaque catégorie, Andrew Johnson, Franklin Pierce, James Buchanan, Warren G. Harding, Calvin Coolidge, Richard M. Nixon, jugements selon les historiens les plus établis aux USA. Pierce, Buchanan et Johnson (respectivement avant et après la Guerre de Sécession) sont reconnus pour leur entêtement à persister dans l’erreur, malgré le désaveu des électeurs ; Harding… On a beau faire et beau dire, rien n’y fait, — GW est bien en tous points le pire des présidents qu’aient eus les USA

A Washington, rien de nouveau, — c’est-à-dire de pire en pire ?

L’ISG de Baker se prépare à rendre sa copie. On s’interroge sur les intentions de GW : suivra-t-il les conseils, d’ailleurs assez édulcorés, de réalisme et de modération venus du groupe? Aujourd’hui, sur Antiwar.com, Jim Lobe conclut que non. Lobe détaille divers points qui le convainquent que, pour l’instant, Bush reste à fond du parti de Cheney, la dernière citadelle neocon au sein de l’administration. On reste en Irak jusqu’à la victoire finale, boys. L’un des points qui attire particulièrement l’attention de Lobe, c’est sans aucun doute le départ de Philip Zelikow du poste de n°2 au département d’Etat. Pour Lobe, Zelikow a conclut qu’il… A Washington, rien de nouveau, — c’est-à-dire de pire en pire ?

Les tristes vérités des “special relationships

Les tristes vérités des >special relationshipsYamamahdocteur Miraclea senior State Department analystYo, Blair< moment, when the two leaders were recorded chatting during the G8 summit this year, had shown the Prime Minister to be in an >obsequious positiongave the lie to the idea of private British influenceBritain has moved closer to Europe, crab-like, and London is now much more like a European city — with European prices, I might add. But I think the British are still where they have been all along, unable to answer the fundamental question of ‘after Empire, what?’.Tony Blair could sound European on a good day, he could occasionally pronounce French… Les tristes vérités des “special relationships

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer 19 novembre 2006 L’évolution politique de GW Bush, essentiellement sur l’Irak, est aujourd’hui devenue un mystère intéressant, un mystère très washingtonien, et, au bout du compte, un mystère cousu de fil blanc. Il est manifeste qu’il y a eu un virage serré de GW Bush aussitôt le résultat des élections connu. Mais ce virage fut-il voulu par le président ou lui fut-il imposé? La mise à pied de Rumsfeld et la nomination de Robert Gates jouent un rôle essentiel pour illustrer la réponse qu’on propose. L’interprétation apparaît aujourd’hui si assurée qu’on peut dire effectivement que le départ… Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Stealthy” GW, — de toutes les façons, Dad avait tout dit

Le voyage de GW en Asie devrait rester comme une très grande performance en fait de rapidité, de furtivité (stealth technology ou low observable), de profil très bas, tout-terrain et passe-partout. Les Vietnamiens n’ont pas vu passer GW alors que le grand Bill (Clinton), six ans plus tôt, avait joué son numéro jovial et éclatant qui avait conquis les foules. Le New York Times constate avec une amertume même pas dissimulée : «And while the difference says much about the personalities of two presidents who both famously avoided serving in the war here, it reveals a lot about how significantly times have changed and perhaps… Stealthy” GW, — de toutes les façons, Dad avait tout dit

Regard de la raison française sur la politique étrangère de GW

Petite balade risquée dans la grande presse française commentant les dernières initiatives de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice et de son ministère. Dans Le Monde du 16 novembre, Cecile Hennion (avec AFP et Reuters) nous avise de ceci : «Condoleezza Rice rejette le principe d’ouverture diplomatique à l’égard de Téhéran et de Damas.» Le même (semble-t-il) 16 novembre, le correspondant à Washington du Figaro Philippe Gélie publie un article dans son journal préféré, avec ceci comme sous-titre : «Devant le risque d’être marginalisé par la commission Baker, le département d’État envisage un dialogue avec l’Iran.» C’est étrange mais nous sommes sûrs, sans lire les textes,… Regard de la raison française sur la politique étrangère de GW

Comment sauvegarder l’illusion GW ?

Comment sauvegarder l’illusion GW ? 13 novembre 2006 On doit espérer, pour le sérieux de l’Amérique américaniste et pour l’équilibre nerveux de Washington, que les tendances actuelles ne vont pas se poursuivre. Il s’agit bien de tendances psychologiques qui affectent l’image de GW Bush dans le public. Ce président, qui aurait pu tenir un rôle honorable dans certaines circonstances, s’est vu soudain affublé d’une dimension historique pour laquelle il n’était évidemment pas fait. C’est un cas classique de dépassement de ses propres compétences (très vite fait avec GW) qui conduit le sujet à passer d’un comportement honorable ou acceptable à un comportement catastrophique. C’est le… Comment sauvegarder l’illusion GW ?

GW admet que les choses ne vont pas absolument bien en Irak et que cela a peut-être un impact sur les élections US

GW Bush vient de donner une interview télévisée à George Staphanopoulos, de ABC.News. Des extraits de cette interview sont publiés dans un texte de Ed O-Keefe, sur le site ABC.News, ce 18 octobre. Deux domaines sont notamment abordés : la comparaison de la situation en Irak avec celle du Viet-nâm et la perception que les élections mid-term (7 novembre) sont devenues un référendum sur la guerre. «Stephanopoulos asked whether the president agreed with the opinion of columnist Tom Friedman, who wrote in The New York Times today that the situation in Iraq may be equivalent to the Tet offensive in Vietnam almost 40 years ago.… GW admet que les choses ne vont pas absolument bien en Irak et que cela a peut-être un impact sur les élections US

L’énigme de l’“esprit fermé” de GW

Les Américains, même dans les Main Stream Medias (MSM) commencent à s’interroger sérieusement sur la psychologie de leur président. Exemplaire à cet égard est cette analyse de Ximena Ortiz, analyse pour UPI ce 13 octobre. (Ximena Ortiz est éditeur de National Interest online.) L’article est titré «Understanding W The Man» et nous conduit à des conclusions particulièrement effrayantes sur la psychologie du président, sur son closed mind, sur sa vie intellectuelle toute entière gouvernée par des non-réalités, par des images naïves, par des raisonnements absolument spécieux ou sophistiques. Tout cela se fait dans la plus complète franchise, dans une candeur sans faille. C’est une situation… L’énigme de l’“esprit fermé” de GW