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Inconnaissance d’Erdogan

Inconnaissance d’Erdogan 10 juin 2013 Commençons par le cas de notre ami M.K. Bhadrakumar, commentateur distingué des questions de relations internationales, ancien diplomate indien qui fut notamment ambassadeur, et précisément ambassadeur en Turquie puisque c’est là où nous voulons en venir. M.K. Bhadrakumar est manifestement opposé à l’hégémonie US, aux méthodes US, etc., et il ne cesse de critiquer son propre gouvernement (indien) pour n’être pas assez ferme contre les pressions US. De ce point de vue, il est plutôt pro-russe et, sans aucun doute, manifeste une extrême considération pour les dirigeants russes, surtout Poutine et Lavrov. D’un autre côté Bhadrakumar a gardé un esprit… Inconnaissance d’Erdogan

‘“Insaisissable” résilience : le cas Erdogan

Insaisissable résilience : le cas Erdogan 3 juin 2013 … Ou bien, insaissable Turquie ? Développant notre Notes d’analyse (le 1er juin 2013) sur la guerre syrienne que nous qualifiions d’insaisissable et dont nous observions qu’elle ramenait à elle toutes les tensions de sa région, sinon de la crise d’effondrement du Système, nous ignorions les événements déjà en cours en Turquie, dans leur éventuelle dimension structurelle. Nous sommes toujours dubitatifs, peu inclinés à en tenir compte dans l’immédiat, devant des événements soudain encore trop immatures pour juger s’ils ont de la substance ou s’ils ne sont que l’écume des jours. Pourtant, à vingt-quatre heures près,… ‘“Insaisissable” résilience : le cas Erdogan

La Turquie selon Erdogan, ou la tragédie-bouffe

Que fait la Turquie d’Erdogan ? Qui le sait ? Lui-même, Erdogan, en sait-il quelque chose ? Même l’OTAN commence à s’interroger… Le 13 octobre 2012, le fameux >b< comme il se désigne lui-même, éditeur et commentateur du site The Moon of Alabama, signalait un tweet de ce même 13 octobre 2012 de Jon Wiliams, chef du service étranger de la BBC : >Des alliés de l’OTAN de plus en plus soupçonneux vis-à-vis de la Turquie. Craignent que la Turquie ne cherche à provoquer la Syrie. Un officiel dit que Damas est ‘très raisonnable’ dans ces circonstances !< («Some NATO allies growing suspicious of Turkey.… La Turquie selon Erdogan, ou la tragédie-bouffe

Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak

Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak La Turquie continue à s’enfoncer dans l’imbroglio enfanté par sa politique syrienne, et exacerbé ces derniers jours par les échanges de tir entre la Syrie et la Turquie. Les Turcs alternent des déclarations incendiaires et des déclarations apaisantes à propos de ces incidents, qui semblent plutôt un enchaînement de circonstances, avec des provocations qui les accompagnent, mais qui illustrent surtout l’impasse complète caractérisant la position turque : conserver l’intransigeance anti-Assad de la politique turque, continuer à figurer d’une façon offensive dans les tirs de frontière, et en même temps s’alarmer constamment des possibilités d’extension de ces incidents de frontière… Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak

Les militaires pakistanais à bout de patience ?

Les militaires pakistanais à bout de patience ? Dans un article pour UPI (le 12 octobre 2010), Arnaud de Borchgrave rapporte des déclarations publiques de deux anciens chefs militaires pakistanais, extrêmement influents et qui passent pour exprimer publiquement ce que les chefs militaires pakistanais en activité ne peuvent dire eux-mêmes. Ces deux anciens généraux, l’ancien chef d’état-major Beg et l’ancien chef des services de renseignement ISI, le général Gul, lancent des critiques violentes contre l’activité US (attaques de drones, d’hélicoptères, incursion, assassinats, etc.) et demandent d’éventuelles mesures de rétorsion. Borchgrave signale aussi la stature nationale du docteur A.Q. Khanh, spécialiste des questions nucléaires et activiste… Les militaires pakistanais à bout de patience ?

La singulière position de la Turquie

Après tout, la Turquie est proche des épicentres de violence et de déstabilisation: proche de l’Irak, proche de l’Iran, pas si loin de la Géorgie et de la Russie… Proche des Etats-Unis, par le portefeuille sinon par le cœur et, après tout, membre de l’OTAN autant que candidate controversée à l’entrée dans l’UE. Pour compléter ce tableau objectif plein d’ambiguïté, il y a la position de la Turquie durant cette crise de la Géorgie. • Le 13 août, alors que la crise russo-géorgienne entrait dans sa phase d’élargissement, le Premier ministre Erdogan était en visite à Moscou et prodiguait à la direction russe des paroles… La singulière position de la Turquie