Aller au contenu

guerre

Nasrallah sur le rôle du Hezbollah dans l’origine de la crise libanaise

Dans sa seconde interview télévisée depuis le cessez-le-feu, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah donne des précisions sur l’attitude du Hezbollah vis-à-vis du conflit qui éclata le 12 juillet, notamment sur les prévisions et les intentions du Hezbollah. Ces précisions sont très intéressantes et nous devrions revenir dessus très rapidement. D’ores et déjà, nous en donnons la substance au travers de l’article que le Guardian leur consacre. « Hizbullah last night admitted it would not have captured the two Israeli soldiers last month had it known a war would follow. » The leader of the militia said that talks were going on to return the… Nasrallah sur le rôle du Hezbollah dans l’origine de la crise libanaise

Kristol croit à la guerre contre l’Iran, — et comment!

William Kristol, le directeur du Weekly Standard et l’un des plus influents parmi les néo-conservateurs washingtoniens, ne cache pas qu’il croit à une guerre contre l’Iran, comme issue inévitable de la crise nucléaire actuelle. Probabilité pour 2007, nous dit Kristol, ce qui paraît somme toute moins précipité que les objurgations auxquelles il nous avait habitués. Peut-être, aussi, est-ce plus sérieux ? Le site ThingProgress.org rapporte l’intervention de Kristol sur Fox.News, le 22 août. KRISTOL: I think we could be in a military confrontation with Iran much sooner than people expect. I don’t think this is an issue that’s going to wait two and a half… Kristol croit à la guerre contre l’Iran, — et comment!

La G4G et la légitimité

La G4G et la légitimité 30 juillet 2006 — On a déjà fait grand cas de la crise israélo-libanaise, ou Israël-Hezbollah, comme une démonstration convaincante de la puissance du nouveau courant de >guerre de la quatrième génération< ('4thGW' en anglo-américain, dont nous proposons l'abréviation française équivalente de G4G). La crise mérite cet honneur. En fait, elle mérite bien plus parce qu'elle permet d'élargir de façon très instructive le concept de >guerre de la quatrième générationFabius Maximus< (dont on sait qu’on peut soupçonner qu’ils sont un seul et même auteur agissant sous des noms différents). Lind relève (le 29 juillet, sur Antiwar.com) que l’action opérationnelle du… La G4G et la légitimité

La démonstration par Gingrich

La démonstration par Gingrich 21 juillet 2006 Hier, sur le site du Guardian (et dans l’édition papier), paraissait un texte de Newt Gingrich, l’ancien Speaker (président) de la Chambre des Représentants de 1992 à 1996. Court, expéditif, nous annonçant ce que tout le monde sait, vous, moi, la communauté internationale et ma chienne adorée Margot : « The third world war has begun. » On ne peut dire que ce texte est médiocre, ou alarmiste, ou provocateur ; ce serait lui accorder une importance de substance qu’il n’a pas. C’est un petit tract électoral relevant d’une bande dessinée des années cinquante (il était déjà question… La démonstration par Gingrich

Pourquoi pas la Troisième Guerre mondiale comme argument électoral ?

L’offensive extrémiste est bien lancée à Washington. Objectif : transformer l’actuelle crise du Moyen-Orient, sinon en conflit général, du moins en une perception qu’il s’agit d’un conflit général, pas moins que la Troisième Guerre mondiale. (Quoiqu’il y a débat : certains disent la Quatrième Guerre mondiale, arguant que la Guerre froide a droit au numéro trois. Grave débat, qui mérite qu’on y réfléchisse. Ce sera fait.) Un des architectes de cette nouvelle offensive patriotique pour sauver les USA et le reste du monde civilisé (c’est-à-dire américanisé), Newt Gingrich, l’ancien Speaker (1992-1996) de la Chambre des Représentants. Voici ce que nous en dit The Seattle Times,… Pourquoi pas la Troisième Guerre mondiale comme argument électoral ?

Good bye to all that…

Les Britanniques ont fêté le 90ème anniversaire de la bataille de la Somme, commencée le 1er juillet 1916. On connaît les circonstances de cette bataille, qui fut le plus grand carnage, et le plus inutile au vu des résultats obtenus, de l’histoire militaire du Royaume-Uni. Pour autant, ce temps-là ne mérite pas toutes les condamnations dont on l’a souvent chargé. Il n’est pas sûr que les vertus humaines fussent, du temps de la bataille de la Somme, moins hautes que les nôtres, dans un temps où l’on a appris à éviter les carnages pour soi (l’Occident), pour les réserver aux autres. Cette chronique de l’écrivain… Good bye to all that…

Pourquoi la guerre ?

De façon assez curieuse et caractéristique de notre situation, la question de la cause de la guerre en Irak semble toujours posée et ouverte, elle semble apparaître comme un mystère persistant, une polémique incomplètement conduite à son terme. Les arguments continuent à s’échanger (pétrole, rancur contre Saddam, certains croient même encore aux fictions des arguments officiels : Saddam était une menace, il avait des liens avec les terroristes). Pourtant, cette cause, car il y en a une, et elle est centrale, principale même si d’autres arguments se rajoutent, de toutes les façons fondamentale, cette cause est connue et elle était nettement exprimée dans l’année, dans… Pourquoi la guerre ?

La “seconde Guerre Civile” aura-t-elle lieu ?

La seconde Guerre Civile aura-t-elle lieu ? 17 mai 2006 En 1997, Joe Dante avait tourné un film insolent et provocateur, sarcastique et pathétique, sous le titre de The second American Civil War. Il envisageait effectivement une seconde guerre civile américaine à partir d’une poussée à l’extrême d’une situation caricaturale où rodomontades médiatiques et quiproquos politico-sentimentaux conduisent à une tragédie : une attaque fédérale contre un Etat provoquant ralliements et antagonismes dans tout le pays et l’ouverture d’un second conflit civil. (Le premier, connu en Europe sous le nom de Guerre de Sécession, a duré de 1861 à 1865.) Dante voyait dans la corruption douce… La “seconde Guerre Civile” aura-t-elle lieu ?

De Fulton à Vilnius, de Churchill à Cheney…

Le discours de Cheney à Vilnius a été comparé à celui de Churchill à Fulton, en mars 1946. C’est faire bien de l’honneur à Cheney. Passons. Quant au discours de Churchill à Fulton, lui aussi a été soumis aux caprices d’une Histoire qui aime bien se raconter le passé en fonction du présent. Aujourd’hui, le discours de Churchill est classiquement présenté de cette façon (ces quelques mots empruntés à une dépêche de l’Agence Novosti en reprennent l’interprétation ultra-classique et universelle) : « Speaking at Westminster College in the southern U.S. town on March 5, 1946, Churchill, by that time no longer British prime minister, famously… De Fulton à Vilnius, de Churchill à Cheney…

Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

Une nième néo-Guerre froide en catastrophe 7 mai 2006 L’intervention du vice-président Cheney à Vilnius, qui fait beaucoup parler à Moscou d’une nouvelle Guerre froide, est une intervention en catastrophe. C’est une intervention essentiellement due à des intérêts particuliers et elle ne peut être prise en aucun cas comme l’indice ou l’amorce d’une grande politique dont les Etats-Unis sont aujourd’hui totalement incapables, que ce soit du point de vue de la conception comme du point de vue des moyens. Elle a été faite directement sur l’inspiration, ou sur les instructions si l’on préfère, des lobbies pétroliers US, dont Cheney est le représentant le plus sûr… Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

Le War Street Journal: GW, il est temps d’être sérieux…

Le Wall Street Journal (War Street Journal pour les amis) avertit GW Bush, dans son édito du 21 avril, qu’il est désormais temps d’être sérieux. Il veut dire : à propos de l’Iran. L’édito est bien fait, modéré dans la forme, après tout assez sympa. Il ne rejette pas du tout l’option diplomatique. Au contraire, il faut l’examiner, en sachant très bien qu’elle ne réussira pas, et que si elle réussit tout de même, ce sera une tromperie de la part de l’Iran. Le portrait fait par WSJ de l’Iran est modérément apocalyptique, c’est-à-dire sûr d’exploser au bout du compte : un régime minoritaire, l’irrespect… Le War Street Journal: GW, il est temps d’être sérieux…

Washington s’aperçoit qu’il se passe quelque chose du côté de la Guerre froide

Finalement, il semble bien que l’idée d’une nouvelle Guerre froide commence à faire son chemin. Washington s’est aperçu, par la voix majestueuse du Washington Post ce matin, que le retour du Dr.Strangelove ne fait pas que des heureux. « In this city, it’s beginning to feel like a new Cold War, driven by what many people here see as an old American impulse: to encircle, weaken or even destroy Russia, just as the country is emerging from post-Soviet ruins as a cohesive, self-confident and global power. » The specter of a U.S. nuclear first strike even resurfaced this month. An article in Foreign Affairs magazine,… Washington s’aperçoit qu’il se passe quelque chose du côté de la Guerre froide

Les vaincus seront les vainqueurs et inversement : le quadrille de la post-Guerre froide

Signalons une intéressante analyse de l’ancien ambassadeur indien en Turquie, M K Bhadrakumar, sur atimes.com en date du 24 mars 2006. Le thème est : réchauffons la Guerre froide (Reheating the Cold War), et qui est le maître queue ? Cheney & Cie, jamais en retard d’une hystérie. Mon Dieu, jamais les USA n’ont eu autant d’Ennemis favoris. M K Bhadrakumar nous décrit par le menue l’imbroglio de la question de l’énergie, entre producteurs et consommateurs, entre anciens (les USA, les Européens) et nouveaux (Chine, Inde) sur l’échiquier du grand jeu énergie/capitalisme globalisé. Et, trônant au milieu de tout cela, la Russie, dont le retour… Les vaincus seront les vainqueurs et inversement : le quadrille de la post-Guerre froide

Chavez leur prépare un nouvel Irak

Chavez leur prépare un nouvel Irak 5 mars 2006 L’on pense et l’on dit ce que l’on veut à propos de l’Irakien Saddam Hussein, situé actuellement quelque part entre l’Antechrist et Hitler sur l’échelle du décervelage propagandiste de américanisme, il reste à lui reconnaître, d’une façon assez surprenante, un certain génie de stratège. Lui qui semblait si inepte dans le domaine de la pensée militaire en 1991 (défaite dans la mère de toutes les batailles) comme en avril 2003 (prise de Bagdad), il se révèle aujourd’hui, a posteriori, comme un remarquable organisateur d’une stratégie de guerre de guérilla très élaborée, si c’est effectivement lui qui… Chavez leur prépare un nouvel Irak

L’hypothèse d’une guerre Europe-USA…

Comme nous le signale Anamorphose sur le Forum en date du 2 mars, la présence de l’hypothèse d’un conflit Europe-USA comme thème d’enquête sondage sur le site observabilis.com est un de ces petits faits qui signalent des changements importants dans la perception d’une situation et dans l’orientation des engagements profonds qui s’en dégageront. Pour rappel, le message de Anamorphose du 2 mars: « Les mentalités évolueraient-elles ? En tous cas il est intéressant de relever qu’à la question Croyez-vous possible que l’Europe puisse dans un avenir plus ou moins proche entrer en conflit frontal avec les USA, conflit qui pourrait prendre la forme d’une guerre?,… L’hypothèse d’une guerre Europe-USA…

La guerre civile irakienne, c’est une sacrée chance…

L’administration GW est plus que jamais dans son voyage en Disneyland, conformément aux consignes virtualistes de l’équipe Rove. C’est en effet vital pour Rove, qui prépare la campagne du mid-term. Il avait opéré une réorientation des préoccupations du public vers the Long War pour faire oublier l’Irak. Mais l’Irak est un sparadrap de taille. Vous le chassez avec l’index, il revient sur le pouce ; et cette fois, le pouce est baissé bien sûr. Ce que voyant, le médiocrissime Stephen Hadley, directeur du NSC et conseiller de sécurité nationale de GW Bush, est parti en guerre ce dimanche, pour les émissions d’information du jour. La… La guerre civile irakienne, c’est une sacrée chance…

Le budget au sommet de l’empire

Avec le budget du Pentagone 2006, on atteint les sommets des dépenses de défense de la Guerre froide. Nous entrons dans l’histoire des records, budgétaires mais aussi : fraudes et gaspillages. L’administration GW, jamais à court d’arguments fallacieux, fait une comparaison en pourcentages du PNB. Le budget de 1963 de l’administration Kennedy atteignant 9% du PNB ($54 milliards), ceux des autres périodes de la Guerre froide oscillant entre 4% et 8%, celui de FY2006 de l’administration GW Bush ($439 milliards en dépenses et $453 milliards en engagements de dépenses) est quasiment un budget d’austérité : 3,9% du PNB. Interviewé par UPI, Christopher Hellman, défense analyste… Le budget au sommet de l’empire

Et la guerre du budget commence…

Nous avons signalé l’importance de la normalisation des coûts de la guerre contre la terreur, par insertion dans le budget courant du DoD. Tant que ces coûts sont obtenus par requêtes d’urgence, le budget DoD peut être artificiellement maintenu à un niveau plus bas, comment dirait-on? Un niveau budgétaire? Un niveau bureaucratique? Ainsi, les coûtes essentiellement bureaucratiques sont protégés, et l’on vit dans une étrange situation de deux budgets de la défense : un budget de guerre, hors-Pentagone et obtenu sur requête ponctuelle en général avec l’argument de l’urgence de la situation, comme le Pentagone n’avait rien à faire avec la guerre ; et un… Et la guerre du budget commence…

Rupert Smith, Solana et la futilité de la force

Rupert Smith, Solana et la futilité de la force 22 janvier 2006 Jeudi 19 janvier 2006, à Bruxelles, le général britannique Sir Rupert Smith présentait son livre The Utility of Force: The Art of War in the Modern World. C’était l’organisation NDA (New Defense Agenda) qui organisait cette manifestation, où était présent Javier Solana, le Haut Représentant européen. Rupert Smith est un général britannique célèbre, notamment pour trois de ses principaux commandements avant son départ à la retraite : commandant la division britannique durant la première guerre du Golfe (1991), commandant la United Nations Protection Force (UNPROFOR) en Bosnie en 1995 (il succédait à Michael… Rupert Smith, Solana et la futilité de la force

Les milliards de milliards de Stiglitz ne surprennent pas vraiment

La couverture médiatique de l’étude de Linda Bilmes (Kennedy School, Harvard University) et de Joseph E. Stiglitz (Columbia University) nous annonçant que la guerre contre l’Irak coûtera autour de $2.000 milliards a été assez réduite. Cela indique l’embarras de nombre de médias de devoir mettre en évidence la pharamineuse comptabilité de la folie du roi George, ou bien, peut-être, plus simplement, cela montre leur indifférence pour les informations qui ne sont pas de sources officielles ou qui n’ont pas l’approbation officielle. Par contre, les compte-rendus parus, s’ils sont peu nombreux, sont assez favorables. Le Christian Science Monitor nous en donne une appréciation. On peut peut-être… Les milliards de milliards de Stiglitz ne surprennent pas vraiment

Plus cher que la Grande Guerre, bientôt plus cher que le Viet-nâm…

Le site Think Progress signale une interview télévisée du député républicain Murtha, désormais fameux pour ses positions contre la guerre. Voici l’extrait significatif, où Murtha parle du coût de la guerre: MURTHA: Twenty years it’s going to take to settle this thing. The American people is not going to put up with it; can’t afford it. We have spent $277 billion. That’s what’s been appropriated for this operation. We have $50 billion sitting on the table right now in our supplemental, or bridge fund we call it, in the Appropriations Committee. They’re going to ask for another $100 billion next year. (…) QUESTION: Can we… Plus cher que la Grande Guerre, bientôt plus cher que le Viet-nâm…

Une révolution américaniste?

Une révolution américaniste? 11 août 2005 — En mars 1983, quelques jours après le jour (23 mars) du discours de Ronald Reagan annonçant la SDI (Star War), le maréchal Ogarkov, chef d’état-major de l’Armée Rouge, fait une promenade avec le journaliste américain Leslie Gelb, ancien haut fonctionnaire du département d’État durant la présidence Carter. La scène se passe à Genève, où se poursuivaient, sans grand espoir de réussite alors, les négociations sur la limitation des engins à portée intermédiaire et à capacités nucléaires, — ceux-là que les Américains appelèrent successivement LRTNF, puis TNF (Theater Nuclear Forces) tout court, qui étaient surnommés les euromissiles, — SS-20… Une révolution américaniste?

Ah, Dieu, que la guerre était jolie “in illo tempore”, — ou la tragique dégénérescence de la tragédie historique virtualisée

Ah, Dieu, que la guerre était jolie in illo tempore, ou la tragique dégénérescence de la tragédie historique virtualisée Les combats actuels de l’armée américaine, organisée en armée professionnalisée (volontaires de carrière), commencent à poser un grave problème, bien entendu essentiellement aggravé par la très mauvaise tournure prise par les événements militaires. La GWOT (Great War On Terror) et les guerres annexes d’Afghanistan et d’Irak sont présentées, du côté américain, dans un cadre très pressant de guerres patriotiques pour la sauvegarde de la nation. Quoi qu’il en soit de la réalité dont les esprits lucides doivent retenir, en passant, qu’elle n’a rien de la réalité,… Ah, Dieu, que la guerre était jolie “in illo tempore”, — ou la tragique dégénérescence de la tragédie historique virtualisée

Le vertige des milliards jusqu’au trillion et au-delà…

Les évaluations du coût de la GWOT (Great War On Terror), seulement pour l’Irak et l’Afghanistan, atteignent des sommets himalayens. A notre sens, cela devrait continuer, se poursuivre en grossissant, s’amplifier et l’Himalaya devrait être largement dépassée. Dernière estimation en date : plus de $700 milliards pour une décennie, estimation rapportée par James Sternglod du San Francisco Chronicle. Voici qu’on nous en dit : « The wars in Iraq and Afghanistan have already cost taxpayers $314 billion, and the Congressional Budget Office projects additional expenses of perhaps $450 billion over the next 10 years. » That could make the combined campaigns, especially the war in… Le vertige des milliards jusqu’au trillion et au-delà…