Les dividendes de l’humiliation
Les dividendes de l’humiliation 19 octobre 2002 A considérer l’activité frénétique de la presse britannique, même la plus opposée à l’attaque de Saddam, pour dissimuler la position de maîtrise diplomatique de la France à l’ONU, on mesure l’amertume britannique. Le cas est simple : depuis plus d’un an, le Premier ministre Tony Blair, de plus en plus isolé (en Europe, au sein de son parti, voire de son gouvernement), développe une politique frénétique d’alignement sur les Américains. C’est un exercice complexe et difficile, dont Blair attend des dividendes au niveau du statut international du Royaume-Uni et de sa position diplomatique, en même temps qu’une réaffirmation… Les dividendes de l’humiliation