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Tous ne sont pas des anges

On a déjà eu quelques échos épars de la querelle qui a opposé et oppose toujours semble-t-il, Julian Assange, le co-fondateur de WikiLeaks, et le Guardian. Querelle inattendue puisque les deux furent, au départ de la saga WikiLeaks, amis sinon complices Un article de Vanity Fair reprend la querelle, et The Independent consacre à son tour un article, ce 8 janvier 2011, à l’article de Vanity Fair. (On gage que The Independent n’est pas trop désolé de cet affrontement entre Assange et le Guardian. Question de concurrence) Ainsi commence notre affaire : «One afternoon last November, the WikiLeaks founder Julian Assange collected his lawyer and… Tous ne sont pas des anges

Assange fait la paix avec le Guardian

En un sens, Cablegate et WikiLeaks apportent autant de bouleversements dans le monde de l’information que dans celui de la diplomatie. On veut parler de ce que Ray McGovern désigne comme le Quatrième Pouvoir (la presse classique, dite officielle ou Pravda, selon l’estime qu’on lui porte) et le Cinquième Pouvoir (l’information et le reste sur Internet, avec l’affaire Cablegate/WikiLeaks), le quatrième étant en train de la céder au cinquième… Un exemple typique de cette évolution se trouve dans les rapports entre Julian Assange et la presse classique londonienne, et, précisément, entre Assange et le Guardian. On a vu, hier 23 décembre 2010, la tension qui… Assange fait la paix avec le Guardian

Les craintes de Julian Assange

Les craintes de Julian Assange Assange donne ce 24 décembre 2010 une interview au Guardian où il expose ses craintes pour son avenir. Il n’est plus guère question de l’affaire suédoise mais bien plutôt d’une possible demande d’extradition des USA, et Assange semble penser qu’elle se fera directement au Royaum-Uni (donc, il semble penser que la Suède n’aurait guère de chance d’obtenir son extradition). S’il est extradé, Assange craint un sort semblable à celui de Lee Harvey Oswald, tué par Ruby alors qu’il avait été arrêté pour l’assassinat de Kennedy. «Julian Assange said today that it would be « politically impossible » for Britain to extradite him… Les craintes de Julian Assange

Anatomie d’Anonymous

Anatomie d’Anonymous Des informations de plus en plus nombreuses sont publiées sur le groupe le plus célèbre de la cyber-insurrection déclenchée par l’affaire Cablegate. Il s’agit du groupe Anonymous. Au reste, ce groupe commence à envisager une certaine publicité, par divers moyens, y compris des rencontres publiques (avec masques pour les représentants d’Anonymous), pour donner diverses indications sur lui-même. D’autre part, rien ne garantit non plus que certaines de ces manifestations publiques émanent vraiment d’Anonymous. Le Guardian, très en pointe dans la couverture de Cablegate, donne un article instructif ce 10 décembre 2010. Son principal interlocuteur est un porte-parole d’Anonymous, connu sous le surnom de… Anatomie d’Anonymous

Afghan Wikileaks et Pentagon Papers : comparaison…

Depuis hier soir, le monde de l’information et le monde de la sécurité nationale US sont secoués par une fuite massive de 92.000 documents officiels sur les secrets de la guerre en Afghanistan. Cette fuite massive est le fait de Wikileaks.org que vous pouvez essayer d’atteindre si le serveur est disponible, sous l’afflux massif des visites En même temps, l’énorme dossier a été transféré à trois journaux de la grande presse officielle: le New York Times US, le Guardian britannique, le Spiegel allemand. Allez voir le dossier du Guardian, le 25 juillet 2010, il est particulièrement complet. Deux hommes sont directement impliqués : un sous-officier… Afghan Wikileaks et Pentagon Papers : comparaison…

Précisions sur BAE et l’aveu qui “lave plus blanc que blanc”…

Précisions sur BAE et l’aveu qui lave plus blanc que blanc Pour poursuivre et compléter la nouvelle mise en ligne hier 5 février 2010 dans cette rubrique, on peut se reporter à nouveau au Guardian de ce 6 février 2010. A côté de la satisfaction de voir BAE obligé de passer aux aveux, il y a l’amertume de constater que ces aveux ne comprennent pas l’accusation de corruption qui aurait exclu BAE du marché US, et que le marché conclu entre les autorités et le conglomérat britannique implique des amendes absolument ridicules par rapport à l’argent récolté des forfaits divers commis, tout en laissant BAE… Précisions sur BAE et l’aveu qui “lave plus blanc que blanc”…

BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse Le Guardian triomphe. Le quotidien britannique poursuit depuis des années une campagne d’investigation et d’accusation contre le géant britannique de l’armement BAE, désormais officiellement classable comme le champion du monde toutes catégories pour fraudes et corruption en tous genres. Toute la presse britannique annonce ce soir que BAE a capitulé devant le département de la justice US (DoJ) et le Serious Fraud Office (SFO) britannique, a reconnu sa culpabilité dans toutes les charges relevées contre lui et accepté de payer $400 millions au DoJ, £30 millions au SFO plus diverses autres… BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

Le “peak oil” et notre marche en aveugle

La question des réserves de pétrole et du pic de production du pétrole (peak oil) constitue désormais un sujet constant de polémique. Un article exclusif du Guardian du 9 novembre 2009 a montré combien cette polémique nous conduit désormais dans la confusion la plus complète. Cet article précédait d’un jour la publication du rapport annuel World Energy Outlook de l’Agence Internationale d’Energie (AIE) sur lequel les gouvernements s’appuient en général pour ajuster leurs propres politiques lequel rapport est, par conséquent, dès sa publication, entaché du soupçon de manipulation. Le Guardian cite des sources de l’AIE selon lesquelles les chiffres de prévision ont été falsifiés à… Le “peak oil” et notre marche en aveugle

Erdogan jette le gant

Le Premier ministre turc Erdogan effectue cette semaine une visite et Iran, où il va saluer son ami Mahmoud Ahmadinejad, ainsi que le grand ayatollah Khameini. Erdogan donne une interview au Guardian où il ne cache rien de ses pensées sur l’Iran et le conflit qui oppose ce pays à l’Occident. Le Guardian met en ligne deux articles sur cette rencontre que le journaliste Robert Tait a eue à Istanboul avec le Premier ministre turc. L’un d’eux (du 26 octobre 2009, bien sûr) résume la position d’Erdogan sur cette affaire iranienne, en l’opposant à la position de la Turquie dans l’OTAN. «The Turkish prime minister,… Erdogan jette le gant

Davos hors-piste, – à la dérive

Davos hors-piste, à la dérive 30 janvier 2009 Les riches et les puissants, les CEOs, les businessmen, les masters of the universe, les rois du monde, en un mot, ou en deux disons, le Davos Man, ils ont tous la mine piteuse, sombre et désespéré. (Quand ils sont sur place, puisqu’il s’avère que nombre de Davos men avaient trouvé d’autres choses à faire…) C’est ce que nous dit l’article de John Gapper, «The humbling of Davos Man», dans le Financial Times du 28 janvier. Ainsi nous raconte-t-on, dans le journal saumon, comment l’homme de Davos a du recevoir une immense leçon d’humilité, humilité comme on… Davos hors-piste, – à la dérive

Happy apocalypse”, ou le savoir-vivre/survivre de l’apocalypse selon le Guardian

Disons que c’est un signe symbolique mais un puissant signe des temps. (C’est de cette façon que nous considérons l’article qui nous intéresse, comme un signe, et nullement par rapport au contenu de l’article dans les mesures ou l’attitude qu’il préconise.) Il s’agit d’un quotidien de grand tirage et de réputation excellente, le Guardian de Londres. Il publie un article de Tanya Gold, ce 29 janvier 2009, sous le titre: «Life after the apocalypse», ou, si vous voulez, et selon que votre humeur est très sombre ou roborative dans cette perceptive apocalyptique, comme c’est le cas de le dire, le savoir-survivre après l’apocalypse ou le… Happy apocalypse”, ou le savoir-vivre/survivre de l’apocalypse selon le Guardian

Notre culpabilité et la crise

Notre culpabilité et la crise 27 janvier 2009 Il est saisissant de rapprocher deux textes qui étaient en ligne hier soir sur le site du Guardian; l’un, qui vous annonce que, dans la journée du 26 janvier 2009, 67.000 emplois ont été perdus à cause de la récession dans le monde transatlantique (USA et Europe) où se situent le cur, l’esprit et une partie des muscles de notre civilisation («The sheer depth of the global recession was brought into sharp focus today with more than 67,000 job losses announced across Britain, Europe and the US»); l’autre, qui vous offre une liste détaillées et explicitées des… Notre culpabilité et la crise

Souvenirs, souvenirs

Il y eut à la Commission européenne un vent glacé de gêne et presque de panique discrète lorsque les termes du communiqué du G8 d’il y a un an (à Heiligendamm, en Allemagne, les 6-8 juin 2007) furent à nouveau mis entre toutes les mains par la grâce d’un article du Guardian. Une source rapporte l’étonnant événement qui a angoissé les couloirs de l’institution européenne : «Tout le monde avait oublié, je dis bien oublié à quel point ce communiqué était scandaleusement erroné par rapport à la situation qu’il prétendait décrire, combien il constituait, même involontairement, un acte d’aveuglement ou d’apaisement faussaire par rapport à… Souvenirs, souvenirs

Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Décidément, le scandale BAE-Yamamah, c’est du sérieux 24 avril 2007 Le Guardian, toujours imbattable dans la poursuite des nouvelles du cas BAE et de ses innombrables ramifications de corruption, publie aujourd’hui un article où il nous informe de l’extraordinaire campagne montée par la diplomatie britannique contre l’enquête décidée par l’OCDE, contre les fonctionnaires et experts internationaux qui la dirigent, et cela, par tous les moyens. Il y a le cas du professeur (suisse) Pieth, qui mène l’enquête : «The UK is covertly trying to oust the head of the world’s main anti-bribery watchdog to prevent criticism of ministers and Britain’s biggest arms company, BAE, the… Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

La Russie précise sa position sur les antimissiles

Les Russes ne veulent surtout pas laisser enterrer la question des antimissiles tandis que la poussée de bulldozer du Pentagone, continue très bureaucratiquement à faire avancer son initiative. Dans le Guardian d’aujourd’hui, ils développent (par la voix de Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin) la position russe après un premier round d’observation, entre le discours du 10 février de Poutine (à Munich) et la fin mars, avec les offres US de coopération qu’ils ont rejetées. On peut rapidement mentionner trois axes dans la position russe, qui permettent de développer côte à côte une position structurelle (stratégique) très ferme et très dure et une position conjoncturelle très… La Russie précise sa position sur les antimissiles

Right or Wrong, BAE

Right or Wrong, BAE 23 février 2007 Expliquons-nous aussitôt : puisque George Monbiot écrit que «

L’argument du dérangement mental, ou la “thèse Thelma & Louise”

C’est de plus en plus un argument avancé pour juger que l’attaque contre l’Iran est très probable et pour donner une assise paradoxalement rationnelle à la possibilité de cette attaque, à côté des arguments stratégiques, politiques, etc., pour ou contre qui sont avancés. C’est l’argument du dérangement mental, de l’idée fixe ou de la paranoïa du président des USA. On parle d’assise rationnelle à la possibilité de l’attaque (et non à la cause de l’attaque) parce que c’est bien là la grande question. Il est bien plus difficile de trouver un argument solide pour affirmer que cette attaque aura lieu dans des circonstances aujourd’hui très… L’argument du dérangement mental, ou la “thèse Thelma & Louise”

Poutine à la une

C’est un fait assez rare pour être signalé, et pour être tenu pour politiquement significatif. Le discours de Vladimir Poutine, dont nous avons parlé

Une exceptionnelle pièce de propagande, — “sort of”…

Cet article très court et sans réelle justification d’actualité, publié dans le Guardian sous la signature de Ian Traynor, ce 9 février, pourrait sans peine particulière être présenté comme une courte et significative pièce de propagande US. L’est-il? On a déjà vu cette sorte de phénomène, par exercice courant de courroie de transmission. L’auteur pourra toujours plaider la circonstance d’un événement inhabituel de transmission d’arguments par la pensée. Actuellement, et notamment en marge de la conférence de la Wehrkunde de Munich, on se trouve face à une poussée notable de propagande US, directement machinée par le Pentagone. La chose est clairement présentée comme une tentative… Une exceptionnelle pièce de propagande, — “sort of”…

BAE-Yamamah devient un calvaire pour Tony Blair

L’affaire du scandale des contrats Yamamah ne s’apaise pas. Elle devient un boulet pour Tony Blair en fin de règne, faisant de cette fin de règne une débâcle pour sa réputation d’homme d’Etat dynamique et intègre. Le Guardian, quotidien soi-disant proche des travaillistes, y est pour beaucoup. Ce journal est plus que jamais le centre médiatique des révélations et des attaques anti-Blair dans cette affaire (d’autres scandales que Yamamah sont également évoqués). Ce matin, le Guardian fait un de ses titres de nouvelles révélations sur le processus qui a mené à l’arrêt de l’enquête sur Yamamah et la corruption-BAE. En fait, il s’agit d’une confirmation… BAE-Yamamah devient un calvaire pour Tony Blair

Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Les Britanniques ont un dossier difficile à vendre, aujourd’hui à Paris, à une réunion de l’OCDE. Il s’agit bien sûr du dossier de l’interruption de l’enquête sur les contrats Yamamah, devenus depuis le scandale Yamamah. Le dossier est d’autant plus difficile à vendre qu’il n’est pas authentifié dans sa version initiale par la signature du MI6, le service de renseignement britannique. C’est bien entendu le Guardian qui révèle la chose aujourd’hui. Le chef du MI6, John Scarlett, a refusé d’authentifier la version du gouvernement selon laquelle l’interruption de l’enquête est justifiée par le fait que cette enquête menaçait la sécurité nationale. C’était la raison que… Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Kim leur est décidément plus sympathique que GW, c’est une affaire entendue

Le sondage dont le Guardian publie aujourd’hui les extraits constitue un choc certainement impressionnant. Trouver chez les Britanniques, les Canadiens, les Israéliens et les Mexicains des majorités parfois fortes qui condamnent la dangerosité de la politique US ou estiment GW Bush plus dangereux que le Nord-Coréen Kim ou l’Iranien Ahmadinejad (seul le mythique Ben Laden est plus craint que GW Bush), tout cela représente un phénomène vraiment d’une très grande force. (Les pays choisis ont une très grande force politique et psychologique pour les USA : les deux plus proches alliés et les deux voisins des USA.) Même si Israël reste le moins radicalisé des… Kim leur est décidément plus sympathique que GW, c’est une affaire entendue

La démonstration par Gingrich

La démonstration par Gingrich 21 juillet 2006 Hier, sur le site du Guardian (et dans l’édition papier), paraissait un texte de Newt Gingrich, l’ancien Speaker (président) de la Chambre des Représentants de 1992 à 1996. Court, expéditif, nous annonçant ce que tout le monde sait, vous, moi, la communauté internationale et ma chienne adorée Margot : « The third world war has begun. » On ne peut dire que ce texte est médiocre, ou alarmiste, ou provocateur ; ce serait lui accorder une importance de substance qu’il n’a pas. C’est un petit tract électoral relevant d’une bande dessinée des années cinquante (il était déjà question… La démonstration par Gingrich

D’un monde l’autre, et vice-versa

Une étonnante coïncidence médiatique illustre l’extraordinaire situation où se trouve le monde aujourd’hui, avec les interférences de plus en plus radicales entre deux mondes, l’un virtualiste, l’autre réel. • Ce jour, le Guardian publie plusieurs articles consacrés à la Long War et au document du Pentagone sur la QDR-2005. Le tout est présenté comme un bouleversement stratégique sans précédent et la promesse d’une ambition stratégique américaine proche des scénarios les plus apocalyptiques. C’est, bien sûr, la Long War contre la terreur, le terrorisme, etc., perçue à l’échelle planétaire et jusqu’à la fin des temps prévisibles. • Le même jour, The Independent publie une longue analyse… D’un monde l’autre, et vice-versa