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L’or de Poutine, de la Chine, de Soros, etc., et la crise

L’or de Poutine, de la Chine, de Soros, etc., et la crise Divers sites spécialisés suivent avec attention une sorte de ruée vers l’or discrète, très diversifiée et calculée, mais qui prend une allure de tendance significative. Plusieurs pays sont concernés, mais aussi des personnalités connues pour leurs activités de spéculateurs et d’investisseurs Et, justement, de réputation dans les milieux financiers, l’or n’est certainement pas un moyen de spéculation particulièrement exaltant et efficace mais, au contraire, un moyen de sécurité et de renforcement face à des temps troublés de crise générale où les monnaies deviennent des matières volatiles, incertaines et dangereuses. La tendance décrite est… L’or de Poutine, de la Chine, de Soros, etc., et la crise

Incompréhension des élites du bloc BAO et d’une Grande Guerre

Incompréhension des élites du bloc BAO et d’une Grande Guerre Le chroniqueur de Moscow Time, Dmitry Babich, ne comprend pas les intellectuels occidentaux. (Disons pour notre compte : les élites du bloc BAO, comprenant les politiques, la communication, les people, et certes ce qu’on nomme encore, par libéralisme du rangement, les intellectuels.) Dans son texte du 6 septembre 2012 (sur Moscow Time) Babich s’étonne de ce qu’il juge être leur inconséquence. Il relève, depuis plusieurs semaines, divers articles parlant de la possibilité d’une Grande Guerre (disons la Troisième Guerre mondiale, pour faire court et expéditif) à partir d’une situation au Moyen-Orient de plus en plus… Incompréhension des élites du bloc BAO et d’une Grande Guerre

La crise devenue structure des USA (et du Système)

La crise devenue structure des USA (et du Système) Il est toujours intéressant, bien entendu, de s’attacher à des singularités de langage chez des auteurs habitués à manier le langage des spécialités qu’ils connaissent. Cette introduction un peu vague, une singularité de langage, dira-t-on, pour nous conduire à une chronique de Robert Reich (ce 29 juillet 2012 sur son site RobertReich.org, reprise sur Aljazeera.com le 7 août 2012). Le mot qui renvoie à cette singularité de langage est souligné de gras dans notre citation, qui résume le propos de Reich «The worst economy since the Great Depression and you might think at least one of… La crise devenue structure des USA (et du Système)

…Oui, pourquoi pas 1939 ?

Oui, pourquoi pas 1939 ? 9 août 2012 Le 3 août 2012, nous terminions notre F&C sur une interrogation, suivant l’affirmation d’un grand chef militaire (le SACEUR de l’OTAN) selon laquelle «[n]ous sommes en 1914» : «Il n’empêche que l’analogie historique de 1914 est intéressante pour un autre propos et nous y reviendrons. (Car pourquoi pas 1939 ? Après tout, on parle aussi bien de septembre ou octobre pour une attaque, et si 1914 c’est la guerre le 4 août, 1939 c’est la guerre le 1er septembre)» Nous faisons là une interprétation symbolique des références utilisées par les acteurs de la crise générale et terminale… …Oui, pourquoi pas 1939 ?

Sont-ils en 1914 ?

Sont-ils en 1914 ? 3 août 2012 Cela fut dit très récemment, nous dit-on, lors d’un entretien entre le SACEUR (le commandant en chef des forces alliées de l’OTAN), l’amiral Stavridis, et un chef d’état-major général d’un des grands pays de l’Alliance, hors les USA bien entendu. Le SACEUR donnait son analyse de la situation générale, géopolitique et militaire, notamment autour des grandes crises du Moyen-Orient (Syrie principalement, Ormouz, Iran, nullement accessoirement, ou bien, dans un autre moment, Iran principalement, Ormouz, Syrie, nullement accessoirement, et ainsi de suite). Il résuma son avis de cette phrase lapidaire dont on comprend aussitôt le sens : «Nous sommes… Sont-ils en 1914 ?

La sécheresse, eschatologisation de la crise US

La sécheresse, eschatologisation de la crise US Une fois de plus, les chiffres de l’économie US donnés par le département du commerce indiquent la poursuite de la dégradation de la situation. Aujourd’hui, le site WSWS.org précise et met en situation ces nouvelles données (ce 28 juillet 2012), qui indiquent une paralysie complète des consommateurs autant que des investisseurs, les deux acteurs-miracles du capitalisme. «US gross domestic product grew by 1.5 percent from April to June, down from 2 percent during the first three months of the year (revised up slightly from the previously reported 1.9 percent) and less than half the 4.1 percent rate of… La sécheresse, eschatologisation de la crise US

L’ombre terrifiante du Dust Bowl

L’ombre terrifiante du Dust Bowl La Grande Dépression des années 1930 aux USA fut accompagnée de terribles conditions météorologiques, comme si le Ciel conjuguait ses efforts aux erreurs humaines pour démontrer le catastrophique engrenage du déchaînement de la Matière. La sécheresse frappa tous les États agricoles du Middle West, entraînant une pénurie agricole interférant sur de terribles conditions économiques et entraînant un exode vers l’Ouest (la Californie) de la population rurale plongée dans la plus extrême misère. (On reconnaît le sujet des Raisins de la colère, le livre de John Steinbeck porté à l’écran par John Ford en 1939.) Au-dessus de cela, avec la terre… L’ombre terrifiante du Dust Bowl

Une Grande Dépression subversive et invertie

Une Grande Dépression subversive et invertie 10 juillet 2012 – Hier, le 9 juillet 2012, on a pu lire quelques extraits d’une très longue analyse de Paul Craig Roberts sur la situation économique et sociale des USA. L’impression catastrophique qu’on retire de cette analyse est partagée avec l’impression d’un montage complet, au niveau des chiffres statistiques officiels les plus répandus. Ainsi parlons-nous d’une >Amérique-PotemkinerepriseGrande Dépression subvertie et invertie< ; elle frappe les plus pauvres, victimes non seulement désignées mais sans la moindre responsabilité dans rien, tandis qu'elle enrichit les plus riches, responsables de tout… Inversion et subversion dans le désordre, – subversion et inversion dans… Une Grande Dépression subversive et invertie

Paul Craig Roberts et la fin du monde

Paul Craig Roberts et la fin du monde Paul Craig Roberts (PCR), ancien n°2 du département du Trésor sous la présidence de Ronald Reagan, s’est transformé, à mesure que passaient les années et particulièrement depuis 9/11, en un opposant farouche de la politique expansionniste et belliciste du Système, représenté dans ce cas par sa branche ainée de l’américanisme. D’abord polémiste itinérant, PCR vient de créer sa propre institution, The Institute for Political Economy (IPE). A partir de cette base bien renforcée, il vitupère avec constance et fureur, et désormais d’une façon documentée. En effet, le polémiste sait aussi utiliser son expérience de financier et d’économiste,… Paul Craig Roberts et la fin du monde

Échos d’un Fourth of July

Échos d’un Fourth of July 9 (4) juillet 2012 Certains jours, lorsque nous nous levons, aux matines sonnantes comme tous les jours, l’ampleur de la tâche suscite un instant d’accablement. (Chez certains, l’angoisse du jour est du petit matin, avant d’entamer la tâche. C’est toujours notre cas.) Ce matin-là, l’angoisse naquit aussitôt de découvrir, de manière palpable, à mesure presque directe, combien le terme ampleur avait tout son formidable poids pour définir notre tâche : tant de nouvelles, de commentaires, de chroniques, allant toutes dans le sens de notre catastrophe générale, jusqu’à vous donner le vertige. (L’Internet, dans certaines circonstances, vous donne, par la puissance… Échos d’un Fourth of July

L’image précède la substance, dans le désordre

L’image précède la substance, dans le désordre 8 mai 2012 On a peu parlé de politique extérieure et de sécurité nationale durant la campagne présidentielle française ; l’élection faite, cela va changer. Tout le monde attend le président Hollande, avec bien des soupçons et nombre d’exigences, cela faisant mesurer combien son prédécesseur, à propos duquel certains ressortent son glorieux surnom de Sarko l’Américain, avait habitué les amis et le Système à des coutumes acceptables pour les normes du domaine. Cela fait mesurer également combien, sur le terme d’une année à quelques jours près, Hollande est incongru à la place où il se trouve, parce que… L’image précède la substance, dans le désordre

In extremis

In extremis… 12 avril 2012 – Nous avions déjà trempé notre plume, nous l’avouons, dans une encre goguenarde, un rien méprisante, à peine amère mais déjà haussant les épaules (c’est une encre aux capacités révolutionnaires), avant de nous mettre à un texte sur la campagne des présidentielles françaises. Nous avons dû changer d’encrier, – in extremis, certes, comme nous l’indique notre titre, – mais quoi, il ne faut pas bouder, sinon son plaisir, dans tous les cas son intérêt… Il s’agit du vide jusqu’alors mesuré presque scientifiquement du non-débat en matière de politique extérieure, de politique de sécurité nationale, en fait de ce qui reviendrait… In extremis

De AA+ à AA pour les USA, et panique pour BHO?

De AA+ à AA pour les USA, et panique pour BHO? La chose est passée fort inaperçue, et pour cause, semble-t-il, comme on le verra plus loin. Il s’agit de la décision de l’agence de notation Egan Jones Rating (EJR) de rétrograder la notation des USA de AA+ à AA. (La première rétrogradation, de AAA à AA+, est intervenue en juillet-août dernier). EJR, société de notation de plus petite dimension et de moins grande notoriété que les trois grands avait pris cette décision en juillet, peu avant que Standard & Poor’s, l’un de ces trois grands, fassent de même le 5 août 2011. La décision… De AA+ à AA pour les USA, et panique pour BHO?

Soros, Apocalypse Now

Le milliardaire-investisseur George Soros a donné une interview à Newsweek qui fait du bruit. En gros, elle pourrait se résumer par le titre du film fameux, Apocalypse Now. Divers extraits et analyses de cette interview ont été repris, notamment sur le site d’Occupy (le 24 janvier 2012) ou sur le site WND (le 24 janvier 2012). Nous reprenons ici le texte du Russia Today, ce 25 janvier 2012, qui donne une bonne analyse commentée de cette intervention d’un homme célèbre pour sa fortune, ses ambitions politiques, ses réseaux d’action et de subversion et les tendance d’organisateur de complots divers qui lui sont prêtées. «Soros, 81,… Soros, Apocalypse Now

La guerre, la Grande, comme “option”…

Dans ces temps de crise(s) déchaînée(s), les esprits sondent fiévreusement l’avenir. Selon la méthode habituelle de l’expertise prévisionniste qui est l’activité principale en cette matière, plutôt que l’analyse des possibilités restantes de cette dynamique de crise déchaînée et hors de nôtre contrôle, on parle en général d’options qui donnent l’illusion d’un reste d’un certain contrôle des choses par les directions politiques, même si c’est pour le pire. Se référant en ceci au déroulement des événements des années 1930 (la Grande Dépression conduisant à la Deuxième Guerre mondiale), l’option de la guerre est souvent citée (la Guerre Mondiale, certes, ou Grande Guerre, avec tous les moyens… La guerre, la Grande, comme “option”…

Variations autour du thème (élargi) de la Grande Dépression

«Grande Dépression n°2 ou Plus Grande Dépression ?» (Plus Grande Dépression pour Greater Depression, expression employée par Doug Casey) : cette interrogation, titre de notre Ouverture libre de ce 7 septembre 2011, avertit que les perceptions, et par conséquent les commentaires, sont passés du thème de la Deuxième Grande Récession (une réplique de l’effondrement de septembre 2008 et de la récession qui a suivi, dite Grande Récession), à des variations autour du thème d’un nouveau prolongement type Grande Dépression des années 1930, en général en plus corsé. En fait, la Grande Récession démarrée en 2007-2008 n’a jamais cessé, et elle fut même souvent identifiée comme… Variations autour du thème (élargi) de la Grande Dépression

Grande Dépression n°2 ou “Plus Grande Dépression” ?

Grande Dépression n°2 ou Plus Grande Dépression ? A nouveau, les avis, les analyses, les prévisions sont absolument catastrophiques, et la crise financière apocalyptique est de retour. Le répit a duré une grosse quinzaine, le temps pour les rebelles d’investir Tripoli et de renverser Kadhafi. Aujourd’hui 7 septembre est une journée décisive de plus avec l’évolution de la situation allemande (voir le 29 août 2011). Même si l’issue de cette journée n’était pas trop défavorable, ce ne serait qu’un sursis de plus Par exemple, il y a l’article de Jeremy Warner, du Daily Telegraph de ce 6 septembre 2011. Nous sommes revenus à l’analogie de… Grande Dépression n°2 ou “Plus Grande Dépression” ?

Brother, Can You Spare A $Trillion ?

Il nous faut avouer une honteuse adaptation de la tragique ballade de la Grande Dépression, Brother, Can You Spare a Dime ?… Dans cette époque, la tragédie de la crise était patente, particulièrement aux USA où cette crise était celle d’une civilisation, et elle ne fut jamais résolue comme telle, bien entendu ; elle s’exprima sans aucun doute dans la culture populaire. Aujourd’hui où cette chose nommée culture populaire semble devenue si insaisissable, au point que le mot culture vous laisse dans une grande perplexité, le grotesque de la situation du point de vue de l’argent, de la répartition des richesses, etc., est tel que… Brother, Can You Spare A $Trillion ?

La crise “férale”, phase GFC2 pour les amis

La crise >féraleféral< pour désigner l'économie retournée à l'état sauvage… «As I'm explaining in my forthcoming book – The Courageous State – there is a two-part economy in this world. There's the real one – the one where you and I live and meet our needs, make and sell things (if only words on screens) and which is the measure of real well-being. Then there's the other one – the feral one, if you like…» Le même Murphy, décidément habile dans l’innovation des mots pour désigner les situations, après avoir écrit un article, le 20 juillet 2011, où il compare juillet 2011 à juillet 1914… La crise “férale”, phase GFC2 pour les amis

La “guerre contre la Terreur” a détruit les USA

Le prix de la guerre contre la Terreur est en train de dépasser celui de la Deuxième Guerre mondiale pour les USA, selon une évaluation de l’Institute of International Studies, de l’université Brown. Le coût pour les USA de la Deuxième Guerre mondiale est situé, en dollars et en coûts actualisés, à $4.100 milliards, selon le Congressional Budget Office qui est l’organe extérieur d’évaluation des coûts budgétaires du Congrès. Brown offre une évaluation du coût de la guerre de la Terreur selon les données actuelles entre $3.700 milliards et $4.400 milliards. (Insistons sur le mot actuel ; les opérations se poursuivant, les évaluations vont évidemment… La “guerre contre la Terreur” a détruit les USA

Un destin paralysé

Une nouvelle prédiction-prévision qui court les commentaires des chroniqueurs américanistes, c’est le constat que la réélection de Barack Obama est désormais compromise. C’est en général un constat catastrophé, par goût des situations acquises et par crainte du pire de tout (BHO battu) comme alternative au catastrophique continué (BHO réélu). (Etrange alternative, mais le rangement des faits y invite, mais après tout alternative bien de notre époque de si basses eaux qu’on peut croire que le fond n’est plus très loin.) Cette prévision est accolée clairement à la situation de l’emploi après les constats statistiques épouvantables du mois de mai. Tout cela est clairement explicable par… Un destin paralysé

Démission, renonciation, inversion, désintégration…

Démission, renonciation, inversion, désintégration… 10 juin 2011 — C’est entendu, il s’agit d’un temps historique étrange ; et les nouvelles, elles, qui ne le sont pas moins, qui le sont de plus en plus. Tout se passe parfois comme si nous étions épuisés, comme si le temps était venu, comme disent les amis américanistes, >to give up< (même si c'est pour la recherche d'un >point de chute lucratifesprit< des choses, l'essoufflement, la résignation, la dissolution ; quant à la continuité et au crédit de la politique extérieure, on verra… (Le 9 juin 2011) «She has said publicly she did not plan to stay on at… Démission, renonciation, inversion, désintégration…

Le sens du devoir et notre champ de ruines déstructurées

On sait que les chiffres US catastrophiques pour l’emploi du mois de mai, tels qu’ils ont été détaillés au début de ce mois, ne préoccupent pas vraiment Obama. Le président a notamment observé : I’m not concerned. C’est un mot au dangereux double sens dans ce cas. (Il peut signifier aussi bien je ne suis pas inquiet et je ne suis pas intéressé.) En l’occurrence, la position d’Obama est directement nourrie par les conseils, qu’on suppose excellents, de son conseil national de l’économie, qui est présidé par Austan Goolsbee ; lequel est intervenu hier devant des spécialistes et des journalistes économiques, à propos de la… Le sens du devoir et notre champ de ruines déstructurées

Sarko et l’“option-Talleyrand”

Sarko et l’>option-Talleyrandoption-Talleyrand< n'est qu'une image, sans doute de l'auteur de ces lignes, qui n'a jamais pu cacher son goût pour l'esprit du prince des corrompus ; on entend signifier ainsi, par analogie qualitative, rien d'autre que l'idée du Congrès de Vienne pour l'évolution de l'OTAN, les situations en évolution de divers pays européens, le cas français enfin. (Ce F&C suit donc, sans s’en cacher vraiment, la note du 29 avril 2011, en même temps qu’il poursuit, dans un certain sens, celle du 28 avril 2011 sur l’évolution remarquable de la Russie, avec à l’esprit la référence de celle du 30 avril 2011.) L’idée d’une… Sarko et l’“option-Talleyrand”