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Le pétrole, Dieu et la mélodie du bonheur

Le pétrole, Dieu et la mélodie du bonheur Le numéro de mai 2013 de The Atlantic porte comme titre de couverture «We Will Never Run Out of Oil» (le We, on s’en doute, pour «We, the people», et le tout signifiant que Nous [dito la Grande République, Élue de Dieu] ne manquera jamais de pétrole, ce mot magique étant pour source d’énergie en général). The Atlantic n’est d’ailleurs pas le seul à nous annoncer la Bonne Nouvelle, qui, bien entendu, s’articule fort bien avec les dernières, mirifiques et miraculeuses nouvelles d’une abondance énergétique néo-postmoderniste, valable même après la crise d’effondrement du Système à l’ombre du… Le pétrole, Dieu et la mélodie du bonheur

Notes sur le bras d’honneur de Vladimir Poutine

Notes sur le bras d’honneur de Vladimir Poutine Si l’on comprend la logique de la situation après la victoire de Poutine aux présidentielles, on est conduit à considérer que le candidat du bloc BAO, celui que le bloc aurait objectivement voulu voir comme vainqueur, c’est le chef du parti communiste de Russie Zyouganov. Zyouganov a été le seul candidat à refuser l’élection de Poutine après les proclamations des résultats. (Voir Russia Today du 5 mars 2012.) Zyouganov a critiqué les autres candidats pour avoir accepté de rencontrer Poutine après l’élection. Trois de ces autres candidats (les 3ème, 4ème et 5ème respectivement : Prokhoprov, Jirinobvsky et… Notes sur le bras d’honneur de Vladimir Poutine

L'Afghanistan, de l'URSS à nous

Avant >notre< Afghanistan, comme chacun sait, il y a eu >leur< Afghanistan. Nous avons signalé, hier 4 novembre 2009 un texte de Victor Sebesteyn, dans le New York Times, qui est basé sur des comptes-rendus déclassifiés de réunions de la direction soviétique à propos de l’Afghanistan, lors de la décision du déclenchement de l’intervention (26 décembre 1979) jusqu’à la période Gorbatchev où l’on cherchait un moyen de se désengager. Certains lecteurs ont signalé, en commentaire d’un autre texte de ce même 4 novembre 2009, diverses thèses et analyses donnant une approche bien différente de la nôtre (crise incontrôlable, chaos, etc.) pour expliquer la situation actuelle,… L&#39;Afghanistan, de l&#39;URSS à nous

Comment avoir les mains libres?

Comment avoir les mains libres? 17 novembre 2008 L’idée d’un ou de plusieurs grands marchandages, déjà exposée par Jim Lobe le 3 novembre fait son chemin, cette fois dans les colonnes du Sunday Times du 16 novembre. Cet article du 16 novembre est renforcé par un autre article, également du Times de Londres, d’aujourd’hui, où le président israélien Shimon Peres, en visite à Londres, parle de diverses possibilités d’évolution vers des processus de paix ou des arrangements au Moyen-Orient. (A noter que Jim Lobe, aujourd’hui sur Antiwar.com, diffuse une appréciation qui va également dans le sens indiqué, qui est celui de pressions de conseillers d’Obama… Comment avoir les mains libres?

Finalement, Obama sera-t-il FDR? Non, dit Mike Davis

Nos lecteurs connaissent Mike Davis, un sociologue et un urbaniste extraordinairement original, qui nous a donné des réflexions politiques critiques très profondes sur le phénomène américaniste. Le 15 octobre,Tom Engelhardt le recevait sur son site TomDispatch.com, à propos de la question de la crise et du destin d’Obama, aujourd’hui donné comme très probable futur vainqueur du scrutin du 4 novembre. La réflexion de Davis est très certainement d’un très grand intérêt. Davis commence cette réflexion par une analogie généalogique extrêmement puissante et séduisante, et que nous percevons comme très appropriée dans toute sa dimension physique. La crise est représentée comme le Grand Canyon du Colorado,… Finalement, Obama sera-t-il FDR? Non, dit Mike Davis

L’invasion du Pakistan et l’ironie un peu lasse de William Pfaff

Les agitations washingtoniennes concernant la dernière en vogue (ah oui, il s’agit de l’invasion du Pakistan) provoquent désormais l’ironie fatiguée de l’historien. C’est ce qu’il semble apparaître dans la présentation que fait William Pfaff, ce 20 novembre, des deux plans actuellement discutés. (Il se dit que ces projets d’invasion s’appuient sur un certain sérieux ou bénéficient d’un certain crédit. Oui, cela se dit.) Il y a quelque chose comme une ironie un peu lasse dans l’évocation que fait Pfaff d’Alexandre le Grand comme prédécesseur des plans inspirés du général Petraeus en Irak, comme dans l’appréciation qu’il nous donne de l’inévitable plan neocon («[It]possesses the relationship… L’invasion du Pakistan et l’ironie un peu lasse de William Pfaff

GWOT (ou “Long War”, si vous voulez) définie par notre fameux Grand-Guignol

Michael Vlahos est l’un des dirigeants du National Security Analysis Department du laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins. Il a pris la plume et s’est mis en tête de nous expliquer ce qu’est GWOT, la grande guerre contre la terreur, ou la Long War. On est de plus en plus convaincu que ces variations sémantiques, ces noms de guerre en forme de slogans, ces acronymes barbares, constituent l’illustration du caractère rocambolesque, ou abracadabrantesque comme dirait l’autre, de cet étrange conflit qui existe, mais qui n’existe pas Vlahos ne s’en laisse pas conter. Il analyse avec minutie l’évolution du concept avec ses effets dans la… GWOT (ou “Long War”, si vous voulez) définie par notre fameux Grand-Guignol

Pourquoi la guerre ?

De façon assez curieuse et caractéristique de notre situation, la question de la cause de la guerre en Irak semble toujours posée et ouverte, elle semble apparaître comme un mystère persistant, une polémique incomplètement conduite à son terme. Les arguments continuent à s’échanger (pétrole, rancur contre Saddam, certains croient même encore aux fictions des arguments officiels : Saddam était une menace, il avait des liens avec les terroristes). Pourtant, cette cause, car il y en a une, et elle est centrale, principale même si d’autres arguments se rajoutent, de toutes les façons fondamentale, cette cause est connue et elle était nettement exprimée dans l’année, dans… Pourquoi la guerre ?

L’Irak inflige une victoire-défaite à Blair

L’Irak inflige une victoire-défaite à Blair 6 mai 2005 La dernière (troisième) victoire de Tony Blair a une allure lugubre. Son parti remporte une confortable majorité. En d’autres temps, cela eût été un motif de célébration et une situation propre à conduire une politique sérieuse, voire même radicale. Dans le cas présent, d’abord par comparaison aux victoires précédentes, ensuite par le climat psychologique qu’elle entérine, cette victoire contient toutes les réserves possibles pour peser sur la psychologie du Premier ministre prolongée. C’est une curieuse victoire sur la défensive, une victoire-défaite qui fera du troisième terme de Blair une époque incertaine et chaotique pour lui, peut-être… L’Irak inflige une victoire-défaite à Blair