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Le fardeau de la Paix, BHO!

Aujourd’hui, le site-vedette de la gauche US bien-pensante qui s’autorise parfois quelques fronde agacées à l’encontre de son champion, garda comme titre central de sa page : « PEACE PRIZE? White House Quietly Authorized 13,000 More Troops For Afghan War» Le titre renvoyait à cet article du Washington Post du 13 octobre 2009 qui nous annonce que, sans rien nous annoncer, BHO a permis aux forces US en Afghanistan de se renforcer subrepticement, ces derniers mois, de 13.000 hommes. (Bien entendu, on trouve dans ces renforts, pour une bonne part, l’habituelle cohorte de la logistique, du soutien, etc., qui signifie que le Pentagone ne peut… Le fardeau de la Paix, BHO!

L’abandon du BMDE et la militarisation de la politique US

Le secrétaire à la défense Robert Gates a défendu dans un texte minutieusement calibré la décision du président Obama d’abandonner le projet initial du BMDE, avec ses bases en Pologne et en Tchéquie. Il s’agit d’un article publié dans le New York Times, le 19 septembre 2009. Il y détaille le nouveau plan, dont il confirme les grandes lignes, en cherchant essentiellement à contrer les diverses critiques qui, à Washington, ont immédiatement suivi la décision: La mise en place d’une défense anti-missiles contre des missiles à courte et moyenne portée, qui se fera au niveau des unités navales (croiseur anti-missiles AEGIS, en service depuis les… L’abandon du BMDE et la militarisation de la politique US

L’Europe plébiscite BHO-Gorbatchev, pas Obama 44ème POTUS

En offrant quelques commentaires sur le dernier grand sondage-enquête du Marshall Fund sur la perception des USA à travers le monde, nous commencerons par un rafraîchissement des mémoires courtes de notre civilisation postmoderniste. Dans les années 1987-1989, le leader le plus populaire en Occident se nommait Mikhaïl Sergeïevitch Gorbatchev. Aux USA, il battait largement Reagan, en Europe, Thatcher, Mitterrand et Kohl dans leurs pays respectifs, avec des indices de popularité dépassant largement les 70%, parfois les 80%. Pour autant, l’Occident plébiscitait-il le régime communiste, l’URSS moribonde? C’était exactement le contraire, comme le dirent les cris de joie accueillant la chute du Mur. Donc, voyons les… L’Europe plébiscite BHO-Gorbatchev, pas Obama 44ème POTUS

L’“American Gorbatchev” a-t-il le caractère d’un anti-Gorbatchev?

Un professeur de littérature à Yale, David Bromwich, fait une analyse de la psychologie et du caractère du président Obama, sur Huffington.post le 4 août 2009. C’est une analyse intéressante dans la mesure où elle permet de mieux comprendre l’évolution politique de la présidence Obama (et le fait que Bromwich soit professeur de littérature et non professeur de psychologie ne dément certes pas l’intérêt de son analyse, nous dirions même au contraire). C’est d’autant plus une analyse intéressante qu’Obama est le président d’une situation qui nécessite le changement radical, et que toute la question autour de sa présidence est de savoir s’il parviendra à cette… L’“American Gorbatchev” a-t-il le caractère d’un anti-Gorbatchev?

Aux origines de l’“utopie structurante”

Il est vrai qu’à l’origine, notamment avec son discours de Stasbourg d’avril dernier, personne n’a vraiment pris au sérieux les affirmations d’Obama en faveur d’un nuclear-free world; electoral stuff, disaient en général les commentateurs US; un gadget, disaient les analystes du Quai d’Orsay. Cet avis commence à être nuancé sérieusement. Comme on l’a vu dans notre F&C du 11 juillet 2009, l’opinion d’Obama, voire son utopie, joue désormais un rôle important. Comme nous le signalions également, un article du New York Times, du 5 juillet 2009, s’attache aux origines de ce sentiment anti-nucléaire chez l’actuel président. L’article du NYT s’appuie sur un article que le… Aux origines de l’“utopie structurante”

Mister Gorbatchev, I presume?

Mister Gorbatchev, I presume? Titre sollicité, au reste, car la rencontre d’Obama et de Gorbatchev, le 7 juillet à Moscou, n’était pas la première, comme tendrait justement à le suggérer ce titre. A cette occasion, le 7 juillet, nous apprîmes, car nous avions raté l’occasion nous l’avouons avec confusion, qu’Obama avait déjà rencontré Gorbatchev, d’une façon impromptue, à la Maison-Blanche, en mars dernier. La rencontre eut lieu le 20 mars, Obama survenant au cours d’une autre rencontre entre son vice-président Joe Biden qui recevait Gorbatchev pour discuter des questions de désarmement nucléaire. La rencontre n’était pas prévue selon la version officielle, comme nous en informait… Mister Gorbatchev, I presume?

A la recherche de la “nouvelle pensée”

A la recherche de la nouvelle pensée 4 juillet 2009 Bonne fête, America, certes. Pour autant, il y a bien des signes montrant que la fête est un peu poussive, et que l’on cherche, parfois d’une façon épuisante, de nouvelles lumières. Obama lui-même commence à sentir le poids des lendemains de fête. Il entre dans son sixième mois de pouvoir et l’on a pu voir des esquisses de tentative de nouvelles initiatives, autant que des coups d’arrêt. L’affaire iranienne est un de ces coups d’arrêt, où Obama porte une part non négligeable de responsabilité pour n’avoir su persévérer dans une voie prometteuse. Cette fois, s’ouvre… A la recherche de la “nouvelle pensée”

De la “vieille pensée” à la “nouvelle pensée” et retour

Il n’est pas assuré que le brillant Obama se soit montré particulièrement habile, c’est-à-dire brillant, dans ses appréciations sur Poutine, d’ailleurs contrastant avec celles qu’il a portées sur Medvedev. Est-ce un avis sincère, lui qui n’a jamais rencontré Poutine, et que vaut-il dans ce cas, ou une fine tactique suggérée par ses conseillers en psychologie pour séparer les deux dirigeants russe? Ou encore, une simple expression d’une pensée courante à Washington? Le Times de Londres rapporte ces déclarations de BHO, le 3 juillet 2009 «Mr Obama was asked why he would meet Mr Putin at all on his three-day visit, in which he and Mr… De la “vieille pensée” à la “nouvelle pensée” et retour

La sécession et l’“air du temps”

La sécession et l’air du temps 22 juin 2009 Le désordre secoue l’Iran, certes, mais qui est à l’abri de tels avatars en vérité? Cette observation qui va de soi nous conduit à lire William S. Lind, dans sa chronique On War qui pourrait s’appeler à propos de le G4G, et qui a comme titre, ce 17 juin 2009: « Calling President Davis», du nom, surprise, de Jefferson Davis, président des CSA (Confederate States of America), de 1861 à 1865. Le sujet en est en effet la sécession et implique effectivement la chose qui pourrait être regardée comme le cur et le moteur véritables du… La sécession et l’“air du temps”

Echo du passé recommencé

Echo du passé recommencé 9 juin 2009 — Il est vrai qu’il nous manquait d’avoir le mot de celui dont l’ombre étrange, parce qu'ambiguë finalement, recouvre, quoi qu’on en veuille, toute notre époque. Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev nous parle donc, d’aussi loin que de son accession au pouvoir, dans cette année 1985 qui est le pivot de la période, tant 1985 a fait pivoter le monde. Tous comptes faits, 1985 est bien plus le pivot que ne l’est 1989, avec la >chute du Murle meilleur des mondesNouvelle penséenouvelle façon de pensernouvelle utilisation de sa psychologie< et ainsi de suite… Effectivement, et nos lecteurs s'en doutent, nous… Echo du passé recommencé

Le joli mois de mai

Le joli mois de mai 15 mai 2009 En 1963, le réalisateur John Frankenheimer tourna un film promis à une certaine célébrité hors de la seule cinéphilie: Sept jours en mai (avec Burt Lancaster et Kirk Douglas). Il est aujourd’hui reconnu quasi-officiellement que le film avait été encouragé par John Kennedy dans le but politique très précis de la dénonciation des pressions militaristes de certains chefs militaires US sur la direction politique du pays; une aide technique massive de la Maison-Blanche concrétisa ce soutien. Le film raconte l’histoire d’une tentative de coup d’Etat militaire conduit par le président du comité des chefs d’état-major, le général… Le joli mois de mai

Les cent jours de Napoléon Barack Obama

Il nous a paru inutile d’aller chercher quelque référence et autre lien que ce soit pour illustrer ce sentiment de piété dévote générale qui entoure la célébration des premiers cent jours du président. Il y a presque unanimité pour l’homme, au-delà du jugement sur sa politique, sauf dans le cas des irréductibles neocons et mauvais perdants de droite, qui jugent que BHO brade l’empire, et les irréductibles antiwarsde gauche et de droite, qui jugent que BHO ne tient pas ses promesses d’arrêter le mouvement guerrier; c’est en général les seules démarches où la politique colore le jugement et prend le pas, y compris sur l’homme… Les cent jours de Napoléon Barack Obama

BHO est-il “Gorbamatchev”?

BHO est-il Gorbamatchev? 21 avril 2009 Nous avons, par ailleurs ce 21 avril 2009, sur notre Bloc-Notes, exposé nos tourments autour du choix du néologisme convenant pour désigner notre idée sur une récente intervention d’Obama (la question des mémos de la CIA sur la torture), «Gorbamatchev ou Gobamatchev?». Pourquoi cette mise en jambe, outre le fait d’expliciter nos propres choix en matière de langage? Pour introduire l’observation que le concept d’un Obama pouvant plus ou moins être comparé à Gorbatchev, explicitement nommé, avec une référence explicite de situation, continue à se répandre dans la presse. Cette fois, l’analogie fait son apparition d’une façon détaillée dans… BHO est-il “Gorbamatchev”?

“Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

Pour nos lecteurs, l’exposé d’une coquetterie de sémantique concernant nos tourments néologistiques (qui est un néologisme par rapport au mot néologisme, coquetterie au cur de la coquetterie). Cela concerne le Bloc-Notes précédent, de ce même 21 avril 2009 Nous avons hésité entre les néologismes Gorbamatchev et Gobamatchev pour désigner Obama à propos d’un acte que nous jugeons éventuellement assimilable au réformisme gorbatchévien dans sa méthode. Le premier fait la part plus belle à Gorbatchev (et sonne mieux, non?), le second à Obama (et sonnera peut-être mieux un jour, qui sait?) (En effet, le jour où l’on préférera Gobamatchev à Gorbamatchev, ce sera peut-être que le… “Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

CIA, torture &amp; “Gorbamatchev”

Il y a un grand débat passionné, distordu, perverti, qui se voudrait rationnel, après la diffusion par Obama des mémos de la période GW Bush donnant à la CIA les instructions pour la pratique de ce qu’officiellement la bureaucratie se refuse à nommer torture. Les réactions de la communauté du renseignement ont été très vives; l’argument est que BHO, en l’occurrence, met en danger la sécurité nationale. BHO s’est rendu au siège de la CIA pour tenter de panser les plaies de la sensibilité professionnelle de la CIA et de relever le moral des troupes. On croirait parfois que cette bureaucratie, dont les crises sont… CIA, torture &amp; “Gorbamatchev”

Fin de parcours

Fin de parcours 16 avril 2009 — William S. Lind nous est connu. Il fait partie d’un groupe de stratèges essentiellement US dont le réformisme radical conduirait plutôt, pour une définition, au mot de >révolutionnaireguerre de 4ème génération< (G4G). La définition de la G4G est en constante évolution et devrait finalement s’avérer, à notre sens, comme le type de guerre caractérisant la crise systémique en cours, ou crise de notre civilisation; c’est-à-dire, la >guerre< (guillemets ô combien nécessaires) caractérisant la résistance des situations et des dynamiques structurantes contre l'action des forces déstructurantes, qui est la marque de l'activisme prédateur du système. Dans ce cadre, l'enjeu… Fin de parcours

Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

Il y a une belle série d’articles ce week-end, dans la presse US qui a quelque intérêt, sur les manuvres et l’implication totale de Wall Street d’une part dans la crise et ses mécanismes les plus illégaux, d’autre part dans le gouvernement d’Obama, la façon dont ce gouvernement est contrôlé par le biais de l’équipe économique du président, etc. Il y a une très nette extension des révélations déjà soignées à ce propos. Dans l’atmosphère générale de la crise, ces révélations et ces diverses appréciations vont peser de plus en plus lourd sur Obama, de plus en plus confronté à une position contradictoire entre cette… Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

Le tango d’Obama avec son moment de vérité

Dans la tempête générale, Obama est toujours une sorte, disons, d’objet politique non identifié, dans le sens où l’on ignore toujours quelle est, quelle sera son orientation véritable. Il a déjà connu plusieurs changements d’orientation et a été beaucoup secoué et pas mal critiqué lors des affaires des bonus d’AIG et du plan de sauvetage de Wall Street, sorte de resucée du plan Paulson, qu’ont préparé deux des chefs de son équipe économique, Summers et Geithner. Ce dernier point, surtout, est perçu par certains comme un tournant pour Obama, quoi qu’il reste à déterminer dans quel sens va ce tournant. Paul Jorion présente, sur son… Le tango d’Obama avec son moment de vérité

De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Enfourchant une fois de plus notre cheval de bataille, nous proposons à nouveau l’idée que les événements financiers et économiques, s’ils sont évidemment importants, ne sont pas l’essentiel; ils ne sont que les symptômes du mal. Robert Reich a raison de mettre en avant le rôle de la confiance, ou de l’absence de confiance, dans le processus actuel (le 20 février, sur son site, même si l’on peut discuter la classification de Mini Depression qu’il donne à l’événement général): «When the history of the Mini Depression of 2008-2010 is written by future historians, the word distrust will appear again and again. »Financial stocks are in… De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Tout semble se dérouler selon le plan prévu, sans surprise excessive, selon les us et coutumes de l’Etat de droit et du système dit check & balance. Comme tout brave petit boutiquier de l’Empire, selon l’aimable mot d’un de nos lecteurs, nous nous attardons moins aux ors et aux pompes des inaugurations, moins aux caractéristiques ethnico-culturelles des uns et des autres, moins aux montages fulgurants et postmodernes, et très humains, de notre passé et de notre avenir, pour plus et mieux nous attacher aux comptes sonnants et trébuchants. C’est ainsi que raisonne l’Empire, dito le Titanic postmoderne: comme un tiroir-caisse. Ainsi le malheureux président Obama… Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Mister Lincoln (oh pardon, Obama) Goes To Washington

Mister Lincoln (oh pardon, Obama) Goes To Washington 23 décembre 2008 L’inauguration du 44ème POTUS sera majestueuse, impériale, abracadabrantesque et hollywoodienne. Déjà paraissent des articles sur l’inauguration de Barack Hussein Obama (BHO), 44ème President Of The United States (POTUS). L’événement est annoncé comme si colossal, si grandiose, si romain en un sens (vous voyez ce que nous voulons dire, clin d’il historique, d’un César à un Auguste), il sera si tout cela qu’il ne peut être question de ne pas apprécier cette cérémonie, ce train de fêtes, ces festivités comme un événement politique en soi. (Nous dirions même : événement stratégique de la politique d’Obama.)… Mister Lincoln (oh pardon, Obama) Goes To Washington

Obama de plus en plus FDR, – a moins que ce ne soit Gorbatchev?

Le President-elect s’installe comme un président en fonction, au moins en paroles. S’il affirme qu’il n’y a qu’un seul président à la fois, Obama agit, au niveau de la communication, comme s’il était effectivement ce seul président à la fois. De quel président parle-t-on, d’ailleurs? Obama, estiment certains, agit de plus en plus comme le fit FDR (Roosevelt) immédiatement après sa prise de fonction. Il communique Effectivement, certains découvrent ce que nous rappelons régulièrement, que l’action de FDR contre la Grande Dépression fut d’abord psychologique, de communication. Cela est si évident pour nous que nous avons tendance à distinguer la période en deux événements différents,… Obama de plus en plus FDR, – a moins que ce ne soit Gorbatchev?

En attendant… qui? FDR? Gorbatchev? Obama?

En attendant qui? FDR? Gorbatchev? Obama? 6 décembre 2008 Nous commencerons ce Faits & Commentaires par une citation d’un lecteur, ph.del, commentant le 1er décembre notre F&C intitulé «Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites». «L’attente est énorme. La perplexité et l’impatience sont inévitables. Mais le temps du jugement n’est pas venu… »Il serait utile de comparer Obama avec FDR, lui aussi president-elect au coeur de la crise et embourbé dans l’interminable transition de 1932. »Qu’a promis FDR avant d’en venir au New Deal: pendant la campagne, pendant la transition, dans les premiers mois de sa présidence? S’est-il entouré d’hommes neufs… En attendant… qui? FDR? Gorbatchev? Obama?

Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression

Si l’on veut poursuivre la question que soulèvent le comportement du President-elect qui-est-déjà-président, de ses choix pour constituer une équipe qui semble nous rajeunir de 15 ans (Clinton, circa 1993), d’une politique possible/probable qui ne serait qu’une duplication adaptée aux circonstances de crise de la politique catastrophique qui conduisit à ces circonstances de crise, il y aussi à considérer l’hypothèse de la guerre totale, ou, plutôt, l’évidence de la guerre totale. Dans ce cas, prisonnier ou complice de l’establishment, qu’importe, Obama n’aurait fait que choisir ce qu’il juge être dans l’immédiat les seuls capables de réagir à une guerre féroce à laquelle les USA se… Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression