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La crise qui faisait tâche d’huile

La crise qui faisait tâche d’huile 8 juin 2010 La crise du oil spill, ou crise du Golfe (du Mexique) aux USA, prend un tour remarquable en s’élargissant et en s’approfondissant d’une part vers de nouvelles tensions qui brouillent la compréhension de la lutte contre ses causes, en paraissant paradoxalement évoluer d’autre part dans un sens où plus personne ne semble capable de dire quand elle sera terminée (quand la fuite sera colmatée) alors qu’on finirait par se demander si le fondement de la crise est réellement cette fuite de pétrole (oil spill) au fond du Golfe du Mexique. Dans ce sens, on dirait qu’il… La crise qui faisait tâche d’huile

De “Yes, we can” à “No, we can’t

La crise du Golfe, qui désigne aujourd’hui le Golfe du Mexique et non le Golfe Persique, comme les temps changent, s’est installée comme une crise nationale fondamentale aux USA. Obama a supprimé une importante tournée dans le Pacifique et en Asie, y compris une visite symbolique en Indonésie, premier pays musulman du monde, où il séjourna une partie de sa jeunesse. Mais les événements décident. Et ils décident, comme le note Rupert Cornwell dans The Independent le 6 juin 2010, sans tenir compte des dégâts terribles qu’ils infligent à la psyché américaniste. «The President was not responsible for the spill. Neither he nor his government… De “Yes, we can” à “No, we can’t

BHO, nationalisez BP !

Le mouvement politique autour de la catastrophe du Golfe du Mexique se concentre de plus en plus dans une nouvelle sorte d’attaques officielles et de commentateurs contre BP. Ces attaques ne sont plus liées aux seules circonstances de la catastrophe mais mettent en cause le fonctionnement très capitaliste de la société par rapport aux réalités catastrophiques de la situation. The Independent, le 5 juin 2010, publie un long article de son correspondant aux USA, David Usborne, sur le sujet. Usborne détaille les réactions des uns et des autres, y compris la mention de certains hommes politiques US qui demandent une intervention sur les bénéfices de… BHO, nationalisez BP !

De l’“oil spill” à la mise en cause du système

Justement, il faut passer de l’appellation catégorielle de oil spill à celle de catastrophe environnementale, c’est la première proposition de Jim Wallis, dans Huffington.post du 3 juin 2010. Constatant le mouvement général d’horreur et d’interrogation sur cette catastrophe dont les effets environnementaux commencent à être diffusés par le système de la communication aux USA, Wallis observe qu’il s’agit d’un teachable moment, une occasion pour que la pensée effectue une réflexion de rupture. «This could be one of those moments when the nation’s attention all turns to the same thing, as in 9/11 and the days after Katrina. To use an over-used phrase, this could be… De l’“oil spill” à la mise en cause du système

BP versus les USA, – et le système en cause…

La situation du oil drill du Golfe du Mexique est dramatique dans ses implications directes sur l’environnement. Elle ne l’est pas moins, semble-t-il, ou ne le devient pas moins, dans ses implications politiques et structurelles pour le système en général. On parle ici, d’abord, de l’attitude de BP vis-à-vis des divers acteurs US, à commencer par l’administration Obama. Les rapports, comme l’explique le Guardian le 31 mai 2010, s’enveniment de diverses façons. «BP has challenged widespread scientific claims that vast plumes of oil are spreading underwater from its blown-out rig in the Gulf of Mexico. The denial comes as the oil giant prepares for a… BP versus les USA, – et le système en cause…

Le trou noir du Golfe

Le trou noir du Golfe 31 mai 2010 En quelques jours, tout semble s’être rassemblé pour former ce qu’ils nomment a perfect storm. L’expression désigne le rassemblement, autour d’un événement, des conditions qui font de cet événement quelque chose d’extraordinairement explosif, presque une crise parfaite Nous avons déjà souvent employé l’expression de perfect storm parce que notre temps n’est pas avare de cette sorte d’occurrence. Il semble qu’elle doive servir, à nouveau, pour caractériser la catastrophe de Deepwater Horizon. Enumérons quelques faits Voilà une catastrophe qui dure depuis bientôt six semaines, qui est une catastrophe dès l’origine et qui, pourtant, s’est déroulée pendant un bon… Le trou noir du Golfe

Le sort d’une présidence

Aux USA, les événements des dernières 72 heures (le I’m in charge d’Obama, suivi des échecs de BP pour colmater les fuites des conduits pétroliers dans le Golfe du Mexique) ont déclenché une formidable offensive médiatique de spéculation sur le sort du président. Brutalement, la catastrophe s’est effectivement transformée en une crise nationale, de caractère politique. Désormais, les commentateurs jugent que le sort de la présidence Obama est dans la balance. L’image du Kristina d’Obama est remplacé par une analogie politiquement beaucoup plus féroce : la crise est comparée à la crise des otages de Téhéran qui emporta Jimmy Carter et sa présidence à partir… Le sort d’une présidence

BP et l’impossible “prise de pouvoir”

Qui a le pouvoir aujourd’hui aux USA dans la catastrophe qui affecte le pays, à partir du Golfe du Mexique ? Obama nous a assurés qu’il prenait les choses en mains (c’est-à-dire le pouvoir) mais la question qui se pose est de savoir s’il le peut. C’est une rude leçon alors qu’on parle, dans ce cas, du plus puissant pouvoir politique du monde, en principe et de réputation. Ces quelques extraits d’un article de The Independent du 29 mai 2010, qui parle de la colère des habitants alors qu’Obama visite les côtes de la Louisiane, concerne l’attitude de BP. Nous avons souligné en gras les… BP et l’impossible “prise de pouvoir”

De la dissolution du pouvoir politique

De la dissolution du pouvoir politique 28 mai 2010 Dans notre Bloc-Notes du 27 mai 2010, nous parlions de tactique du gouvernement d’Obama, celle d’avoir laissé toute la responsabilité de la catastrophe de Deepwater Horizon à BP. Le raisonnement soutenant la tactique était simple : puisque BP est responsable, à BP de s’en débrouiller. Hier encore, pendant ce temps, à Washington, le président Obama donnait une conférence de presse pour annoncer dramatiquement qu’il prenait désormais à son compte la catastrophe, et la responsabilité de la chose par conséquent ; c’était, retenez ce fait, la première conférence de presse de BHO depuis dix mois Entretemps encore,… De la dissolution du pouvoir politique

BHO face au “Wall Street de l’océan”

Il commence à apparaître que la tactique suivie par l’administration Obama dans l’affaire de la catastrophe de la station d’exploitation pétrolière BP Deepwater Horizon est de moins en moins efficace. Cette tactique consiste à dénier toute responsabilité au gouvernement fédéral et à charger BP de cette responsabilité, à la fois du désastre et de la réparation du désastre. Son efficacité, au départ, dépendait de la rapidité avec laquelle BP réglerait le problème. Comme on le voit, ce n’est pas vraiment un cas satisfaisant. BP développe actuellement, après diverses autres, une tentative qui se veut radicale et décisive et qui, si elle ne réussit pas, installerait… BHO face au “Wall Street de l’océan”

Conscience de la globalité de la crise

Conscience de la globalité de la crise 25 mai 2010 La semaine dernière fut chaude. Mais on dira : une fois de plus, et c’est exactement le cas Plusieurs situations de tension et de crises endémiques ont continué à se développer parallèlement, connaissant, effectivement durant cette semaine, l’un et l’autre paroxysmes de plus. Le cas nous permet, après récapitulation des événements, de passer au sujet qui nous intéresse, qui est la question de la conscience de la globalité de la crise, constituée en structure crisique, qui accompagne l’effondrement d’une civilisation, la nôtre, en l’occurrence. La crise de l’euro a connu effectivement un paroxysme, avec des… Conscience de la globalité de la crise

BP, le bordel washingtonien et les Etats de l’Union

Le système toujours au top de sa forme, comme on dit en langage fun Donc, rengaine, une fois de plus, la gigantesque machinerie washingtonienne montre sa totale incompétence. Ainsi s’exclament les Etats de l’Union touchés par la catastrophe pétrolière de la station Deepwater Horizon BP/Golfe du Mexique. Il faut lire dans le Times de ce 25 mai 2010 les bruits et les exclamations de la révolte des autorités des Etats touchés par la catastrophe contre l’immobilisme de Washington et de ses gigantesques moyens d’hyperpuissance. «Fury over the handling of the BP oil disaster intensified yesterday as state officials challenged federal authorities, accusing them of bureaucratic… BP, le bordel washingtonien et les Etats de l’Union

Dites BP, pas British Petroleum

Dites BP, pas British Petroleum Les Anglais n’apprécient pas vraiment l’insistance avec laquelle les commentaires US sur la catastrophe du Golfe du Mexique parlent de British Petroleum alors qu’il est si facile de dire BP. Comme s’ils voulaient rappeler que BP est anglais et que, comme le sacro-saint président Obama l’a dit, c’est British Petroleum, quasiment seul, qui est responsable de la catastrophe. Bronden Maddox, du Times, a pris sa plume, le 5 mai, et nous a fait un petit billet qui exhale toute la rancur britannique. (Lien : http://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/natural_resources/article7116127.ece) «It is true that there are aspects of the Gulf of Mexico disaster that BP… Dites BP, pas British Petroleum

N'achetez pas la camelote US…

On appréciera l’ironie de la situation. Les USA annoncent qu’ils vont livrer aux émirats du Golfe des armements supplémentaires importants, essentiellement des missiles Patriot, pour leur défense contre l’Iran. L’Iran intervient (AFP, relayée par Spacewar.com, le 5 février 2010), par les voix de plusieurs de ses militaires, pour >conseiller< aux pays du Golfe: n'achetez pas la quincaillerie US, elle ne marche pas. Les Patriot abattent en priorité les avions amis, et nous avons des systèmes qui neutralisent les hélicoptères US d’attaque Apache. Pour un peu, les généraux et autres autres Gardes Révolutionnaires iraniens ajouteraient: si vous voulez vous défendre contre nous, faites comme nous, essayez… N&#39;achetez pas la camelote US…

Les temps contraires de la politique iranienne des USA

D’une part, on apprend que les USA vont armer les pays du Golfe armer un peu plus encore qu’ils ne sont contre une attaque iranienne toujours possible. Nous vivons en effet depuis plus de 5 ans sous la menace constante d’une attaque iranienne, c’est bien connu, prouvé et documenté. (L’insupportable rengaine du président iranien: «Toutes les options sont sur la table», signifiant par là qu’outre Israël, il pourrait envisager de rayer de la carte, également, dans la même salve coranique, la Commission européenne et les Etats-Unis d’Amérique.) L’affaire porte sur une pincée de $milliards de Patriot, dont on connaît l’efficacité, le tout étant bon pour… Les temps contraires de la politique iranienne des USA

Robert Fisk et la guerre contre le dollar (et contre les USA)

Robert Fisk, reporteur vedette de The Independent, nous a habitués, depuis des années, certainement depuis le 11 septembre 2001, à des reportages exclusifs sur les multiples conflits, massacres, troubles, etc., au Moyen-Orient. Sa préoccupation tournaient autour de la soi-disant guerre contre la terreur, sur cette politique de guerre conduite par les USA, sur les conséquences humanitaires, etc. Son article exclusif, paru ce 6 octobre 2009 dans le même Independent, qui change totalement de sujet, est un signal symbolique dans la rubrique déjà fournie de signes qui nous annoncent que nous sommes dans une phase nouvelle, certainement depuis le 15 septembre 2008, où la narrative hollywoodienne… Robert Fisk et la guerre contre le dollar (et contre les USA)

Notes autour de l’“air dominance” en perdition

Notes autour de l’>air dominance< en perdition Une immense bataille, déjà bien engagée quoique d’une façon chaotique, attend l’administration Obama. C’est une bataille typique de la crise de l’américanisme. Elle concerne la maîtrise absolue du ciel (ce que l’USAF nomme >air dominancealliés< puisqu'il y est question du JSF. Air Force Magazine (AFM), la revue de l’Air Force Association (AFA) qui est le principal lobby de l’USAF, publie deux textes dans son numéro de décembre, qui fixent l’importance de cette crise. Ce numéro nous informe clairement sur l’intensité de la bataille en cours, où les acteurs sont effectivement la direction civile du Pentagone, l’USAF, le Congrès,… Notes autour de l’“air dominance” en perdition

Menaces de défense…

Menaces de défense 1er mai 2008 Depuis quelques semaines, une avalanche de menaces d’attaques (US) contre l’Iran peut être observée, suivie et entendue. Une avalanche, ou un choeur, ou un déferlement, ou un torrent d’accusations et de menaces, que nous rapporte notamment, ce 1er mai, le site WSWS.org. Citons ce paragraphe, entre beaucoup d’autres détaillant ce phénomène: «There has been a growing chorus of US accusations and threats against Iran over everything from meddling in Iraq and its supposed nuclear weapons program to Tehran’s ties with groups such as the Lebanese Shiite organisation Hezbollah and the Palestinian group Hamas, which are branded by Washington as… Menaces de défense…

La Navy accomodante

La Navy accomodante Il se confirme qu’un aspect important de l’>incident du Golfe Persique< entre Iraniens et U.S. Navy est le comportement de l'U.S. Navy à la lumière de ce qui est en général considéré comme sa >politique< autonome d'accommodement vis-à-vis de l'Iran. Nous citons un texte d'analyse de Philip Geraldi, aujourd’hui dans Antiwar.com, parce que Geraldi est un ancien analyste de la CIA et qu’il a gardé beaucoup de contact avec ses anciens collègues et, en général, dans le monde de la sécurité nationale à Washington. Son commentaire vient en appui d’une partie de la thèse présentée par Jim Lobe, concernant justement le rôle… La Navy accomodante

Dérision et évolution de la “guerre”

Dérision et évolution de la >guerreFilipino Monkeyennemi< (Red team) dans l’exercice et avait infligé des pertes considérables aux forces US par des moyens asymétriques. (Voir un article de Mark H. Gaffney, datant de 2005, qui reprend l'historique de l'affaire et que nous mettons en ligne aujourd'hui.) «There is a reason American military officers express grim concern over the tactics used by Iranian sailors last weekend: a classified, $250 million war game in which small, agile speedboats swarmed a naval convoy to inflict devastating damage on more powerful warships. »In the days since the encounter with five Iranian patrol boats in the Strait of Hormuz, American… Dérision et évolution de la “guerre”

Le fascinant “Filipino Monkey” et la Troisième Guerre mondiale à votre service

La documentation commence à se faire plus précise sur l’incident du Golfe Persique qui faillit nous conduire, hop là, au seuil de la Troisième Guerre mondiale. S’agit-il d’un complot des Gardiens de la Révolution? D’un montage des fous américanistes comploteurs professionnels? D’une attaque sournoise de Poutine? Rien de tout cela. Voyons plutôt du côté de Filipino Monkey La publication Navy Times publie un reportage, avec divers témoignages intéressants, ce 13 janvier. Le Guardian en reprend quelques détails essentiels aujourd’hui. La thèse d’une interférence de transmission, avec messages menaçants de l’un ou l’autre messager anonyme dont le goût serait semble-t-il de semer le désordre, cette thèse… Le fascinant “Filipino Monkey” et la Troisième Guerre mondiale à votre service

La Navy veille dans le Golfe

L’incident du Golfe Persique suscite beaucoup plus de commentaires qu’il n’alimente de réelles tensions. Il semblerait bien, et ce depuis la NIE 2007, que l’heure de l’attaque-surprise imminente soit passée. Jim Lobe nous donne, sur son site, hier, quelques précisions intéressantes. D’une part, Lobe note le silence complet des néo-conservateurs sur cette affaire. En temps normal, si l’affaire était normale dans le sens où elle impliquerait la possibilité d’une prolongation dans une montée aux extrêmes et une possibilité d’affrontement, nous aurions été noyés sous une avalanche d’imprécations furieuses et vengeresses. Ce n’est pas le cas. Au contraire, le silence radio est complet et sans la… La Navy veille dans le Golfe

Il y a Golfe et Golfe

L’incident du 7 janvier entre Iraniens et Américains, dans les eaux du Golfe Persique, fut d’abord présenté comme une tentative d’attaque iranienne, vidéo et voix menaçante (iranienne, certes) à l’appui. Aussitôt vint aux commentateurs vigilants l’analogie des Golfes, entre l’incident du Golfe du Tonkin (qui fut le point de départ de l’engagement US massif au Vietnam) et ce qui aurait pu devenir l’incident du Golfe Persique, éventuellement utilisé comme argument, ou comme prétexte, pour une poussée guerrière vers l’Iran. (Depuis 1964, des révélations ont montré que l’incident du Golfe du Tonkin avait été pour l’essentiel une provocation et un montage pour permettre aux USA de… Il y a Golfe et Golfe

La stratégie iranienne de GW à la dérive, notamment dans le Golfe

La situation de la crise iranienne est en train de changer radicalement, essentiellement à la suite de la publication de la NIE 2007. Ecrivant dans le Christian Science Monitor (repris sur Yahoo.com ce 4 janvier 2008), le professeur Marc Lynch décrit le changement vertigineux qui est en train de s’installer, notamment dans les pays arabes en général et ceux du Golfe en particulier. Pour Lynch, les dirigeants des pays du Golfe ont résolument tourné le dos à la politique US d’isolement de l’Iran et il ne reste plus aux USA qu’à modifier sa politique dans ce sens. «The states of the Gulf Cooperation Council (GCC)… La stratégie iranienne de GW à la dérive, notamment dans le Golfe