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L’antimissile ne marche pas, – et alors ?

L’antimissile ne marche pas, et alors ? On sait que le programme dit Ballistic Misile Defense (BMD) est un des axes fondamentaux de la doctrine US dite de la domination nucléaire, permettant aux stratèges d’envisager une première frappe nucléaire. (On sait que cette doctrine extrêmement théorique, d’où l’abondance des guillemets, est dans nombre d’esprits imaginatifs, jusqu’à envisager son activation opérationnelle puisqu’il s’agit de sauver la civilisation. La Russie serait alors, dans les circonstances présentes où l’on sait bien qu’elle menace la civilisation en cours d’installation à Kiev, la cible bénéficiant de cette opérationnalisation du concept stratégique. On en chuchote beaucoup là-dessus, comme nous le notions… L’antimissile ne marche pas, – et alors ?

Le dernier truc dont il faut être fier: la défense anti-missiles

Washington, le Pentagone, les médias, les experts, tout le monde est sur les dents. Depuis qu’on reparle du réseau des missiles anti-missiles à cause de la grotesque affaire des menaces d’interception du missile nord-coréen Taepodong-2, le dernier sujet à la mode à Washington est effectivement l’extraordinaire capacité d’interception du réseau BMD (Ballistic Missile Defense), ou plutôt de sa sous-section dite GMD (Ground-Based Midcourse Defense), qui est la seule à avoir réalisé le déploiement d’une poignée de ces braves choses. Victoria Samson et Robert Gard décrivent (pour UPI le 23 juin) ce nouveau sentiment washingtonien, en se demandant sur quel événement il peut bien être basé… Le dernier truc dont il faut être fier: la défense anti-missiles