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L’U.S. Navy pas fana pour l’Iran… et elle le dit

La connaissance des intentions US vis-à-vis de l’Iran, — si elles existent d’une façon précise, — dépend plus que jamais du recueil et de la confrontation d’informations diverses. Il est intéressant, après notre nouvelle d’hier dans cette rubrique, de voir les remarques qu’on y trouvait sur l’attitude de l’U.S. Navy renforcées par une dépêche d’AFP (relayée par RAW Story). Il s’agit de quelques notes d’un reportage du correspondant d’AFP à bord du porte-avions USS John C. Stennis, le deuxième grand porte-avions d’attaque (classe Nimitz, 90.000 tonnes) arrivé avec son groupe d’attaque dans le Golfe Persique, après le groupe du USS Dwight D. Eisenhower. (La dépêche… L’U.S. Navy pas fana pour l’Iran… et elle le dit

Mesure de la révolte

Mesure de la révolte 25 février 2007 — La question de la position, voire du >moral< des chefs militaires par rapport aux diverses entreprises bellicistes de l'administration GW est un sujet aujourd'hui classique. Il n'a jamais été aussi insistant et dramatique qu'avec la possibilité d'une attaque de l'Iran. On a déjà lu qu'un analyste et commentateur aussi réputé que William S. Lind recommande rien moins qu'une sorte de >putschThere are four or five generals and admirals we know of who would resign if Bush ordered an attack on Iran,< a source with close ties to British intelligence said. >There is simply no stomach for it… Mesure de la révolte

L’U.S. Navy n’est pas fana pour l’Iran

Il est important de connaître ou, dans tous les cas, de tenter d’apprécier les tendances des différents services des forces armées US dans la crise iranienne, vis-à-vis de la perspective d’une attaque. On sait, par exemple, que l’U.S. Army et le Marine Corps n’y seraient pas impliqués et, d’une façon générale, y sont probablement hostiles à cause des menaces qu’une telle attaque ferait peser sur leurs forces en Irak. On connaît d’ailleurs, publiquement, la prudence du général Pace (un Marine, président du comité des chefs d’état-major) à propos des alertes anti-iraniennes de l’administration. Dans la classification qu’on fait en général des positions des forces, l’USAF… L’U.S. Navy n’est pas fana pour l’Iran

Robert Gates apparaît comme le principal opposant à l’attaque de l’Iran dans l’administration US, — avec le soutien du Congrès ?

Dans le même article du Times annonçant que Tony Blair se prononce contre l’attaque de l’Iran, on trouve des observations très intéressantes sur la situation à Washington par rapport à cette attaque. Il semble qu’on puisse désormais tenir pour acquis que Robert Gates est, au sein de l’administration GW Bush, un opposant résolu à une attaque. C’est gênant, parce que le département de la défense est tout de même concerné au premier chef par un tel projet. Une précision de l’article («One senior adviser to Mr Gates has even stated privately that military action could lead to Congress impeaching Mr Bush») semble indiquer que le… Robert Gates apparaît comme le principal opposant à l’attaque de l’Iran dans l’administration US, — avec le soutien du Congrès ?

Gates sympathise et calme le jeu avec habileté

Le secrétaire US à la défense Robert Gates, qui se trouvait à la conférence de Munich (43rd Munich Conference on Security Policy, ex-Wehrkunde), a parlé hier et tout le monde a jugé que son discours était une réponse à celui de Poutine. Ce n’est pas notre avis. Poutine a parlé du problème fondamental de civilisation que les USA posent au monde, Gates a parlé de Poutine en tant qu’homme politique et Président de la Russie. Le discours de Poutine était stratégique, celui de Gates tactique. Gates a montré de l’humour et de la bienséance. Manifestement, il entend se démarquer de Rumsfeld, d’une façon presque abrupte… Gates sympathise et calme le jeu avec habileté

Si tu veux la paix, prépare la défaite

En un sens, la chose se comprend ; dans le contexte, elle éveille les soupçons ; dans tous les cas, c’est un élément de confusion de plus, lorsque Robert Gates, le secrétaire US à la défense, déclare qu’il se prépare pour l’éventualité d’un échec en Irak. Il s’agit de l’échec (éventuel) de l’offensive dite Iraq surge. C’est le Sunday Times d’aujourd’hui qui nous présente, d’ailleurs assez courtement, la nouvelle. Celle-ci est abordée en demi-teinte. Il est normal que Gates se prépare à toute éventualité ; à côté de cela on ne peut s’empêcher de penser que cela fait mauvais effet. Dans tous les cas, le… Si tu veux la paix, prépare la défaite

Notre chronique régulière de l’attaque-surprise : plutôt next year à Téhéran

L’attaque-surprise contre l’Iran est devenue un des grands sujets de tout bloc-notes qui se respecte. Nous avons donc régulièrement des annonces et des effets d’annonce. Cette fois (aujourd’hui), il s’agit du Guardian . Bien que farci de prévisions et de détails sur les forces déployées et ainsi de suite, bien que présentant l’option de l’attaque comme très probable, l’article est très largement circonspect pour une attaque dans les semaines qui viennent malgré le titre accrocheur à cet égard («Target Iran: US able to strike in the spring»). En fait, il semble qu’il faille attendre plutôt 2008. Dont acte en attendant la prédiction suivante. «The present… Notre chronique régulière de l’attaque-surprise : plutôt next year à Téhéran

Un mot encore : pour $648 milliards et des poussières, il fallait lire $742 milliards

Nous l’avons raté et Robert Gates, secrétaire à la défense, déposant devant les sénateurs de la commission des forces armées, a rectifié pour nous, à notre grande confusion. Le budget gargantuesque du DoD, FY2008, prévu à $648 milliards et des poussières, doit être lu $742 milliards parce qu’il englobe une demande supplémentaire pour 2007. Soit, selon Defense News qui rapporte l’audition de Gates du 6 février: «$648.7 billion for 2008 and an extra $93.4 billion for 2007», ce qui fait le compte et les bons comptes font les bons amis. Nous voilà rassurés. Les sénateurs ont peu parlé du budget parce qu’ils ont beaucoup parlé… Un mot encore : pour $648 milliards et des poussières, il fallait lire $742 milliards

Gates et l’Iran : une analyse alarmiste

Une idée en général admise, en même temps que le plan Baker de l’ISG avait fait son apparition sur la scène washingtonienne, était que le nouveau secrétaire à la défense Robert Gates serait un modéré, qui exercerait une influence modératrice sur l’administration GW. Une récente (22 décembre) analyse de RAW Story offre une vision inverse. L’analyse cite un ancien officiel de haut niveau de la CIA, affirmant que Gates a été briefé par l’équipe du vice-président Cheney, et non par le Pentagone, avant son audition au Sénat pour sa confirmation. C’est une indication selon laquelle Gates serait directement contrôlé par l’aile la plus extrémiste de… Gates et l’Iran : une analyse alarmiste

Que dirait Gates d’une attaque contre l’Iran ?

Devant les divers développements plutôt belliqueux de GW Bush contre l’offensive plutôt pacificatrice du rapport Baker (ISG), la position du nouveau secrétaire à la défense Robert Gates paraît particulièrement délicate. Gates a participé aux débats de l’ISG, il est proche de la tendance Baker-Bush-père, il est par conséquent bien plus que réservé à l’égard des développements en Irak et, plus encore, de la possibilité d’une attaque contre l’Iran. C’est ce dernier point qui nous intéresse. Prêtons attention à l’avis de l’excellent Tom Engelhardt, éditeur du site TomDispatch.com, interviewé par Mother Jones : Mother Jones: And yet there’s still talkand, one assumes, a live debate within… Que dirait Gates d’une attaque contre l’Iran ?

Israël a la bombe, dit Olmert, — par inadvertance ou intentionnellement?

C’est au cours d’une émission d’un chaîne de télévision allemande que le Premier ministre israélien Elmut Olmert a admis qu’Israël avait la bombe nucléaire. Une gaffe ou une déclaration intentionnelle? L’interprétation générale est celle d’une gaffe, ce qui montre le peu d’estime qu’on cultive pour la maîtrise du Premier ministre israélien. Le Guardian rapporte aujourd’hui l’incident : «Israel’s prime minister, Ehud Olmert, was yesterday trying to fend off accusations of ineptitude and calls for his resignation after he accidentally acknowledged for the first time that Israel had nuclear weapons. () »[Olmert] told Germany’s Sat.1 channel on Monday evening: Iran, openly, explicitly and publicly, threatens to… Israël a la bombe, dit Olmert, — par inadvertance ou intentionnellement?

Gates, l’ISG et l’attaque contre l’Iran

Gates, l’ISG et l’attaque contre l’Iran 7 décembre 2006 Les déclarations de Robert Gates devant la commission sénatoriale des forces armées pourraient donner l’espoir à certains que les Américains pourraient envisager de suivre la voie d’écarter l’option d’une attaque contre l’Iran. Lors de son audition de confirmation par la Commission des forces armées, Gates a parlé de cette façon de la possibilité d’une attaque contre l’Iran (selon le New York Times) : Robert Gates «…expressed grave reservations about taking military action against Iran, an idea that the Bush administration has not ruled out as it seeks to halt Tehran’s nuclear program. »I think that military… Gates, l’ISG et l’attaque contre l’Iran

Un “nouveau départ” — vers quoi ?

La nomination de Robert Gates à la place de Donald Rumsfeld au Pentagone est présentée comme un nouveau départ, a fresh start, ou encore a fresh perspective. Tout le monde s’accorde là-dessus, semble-t-il, et cela est considéré comme très rafraîchissant. Mais départ vers où? Perspectives de quoi ? Le sens commun, notamment des Européens si prompts à prendre leurs désirs américains pour des réalités américanistes, semble dire : vers un désengagement, un ralentissement de la guerre. Le site WSWS.org, dans une excellente analyse de cette crise née le 7 novembre, cite longuement l’accueil fait à la nomination de Gates par certains leaders du Congrès. Le… Un “nouveau départ” — vers quoi ?

La marée emporte Rumsfeld

La marée emporte Rumsfeld 9 novembre 2006 Rumsfeld s’est incliné. La formidable victoire démocrate ne lui laissait, en un sens, aucun autre choix. Avec une Chambre balayée par la marée démocrate, la Speaker Pelosi annonçant tout haut qu’elle voulait sa peau, le secrétaire à la défense n’avait aucune chance de pouvoir continuer à travailler. Les parlementaires, au travers de leurs commissions, ont tous les moyens tatillons du monde pour empêcher le travail du gouvernement de se faire. L’énorme victoire apparente des démocrates est d’abord une défaite de l’administration et de l’establishment en général (y compris paradoxalement des démocrates : ils n’ont été en la circonstance… La marée emporte Rumsfeld

Philanthropie de crise

Philanthropie de crise 28 juin 2006 Au temps du Watergate, le cri des commentateurs occidentaux et zélés, en général européens, en général français (on a l’anti-américanisme qu’on peut), ce cri fut unanime et unanimement zélote : Il n’y a qu’en Amérique que cela peut arriver. (Cela ? Que la Loi, écartant tous les arguments du réalisme et agissant au nom du rigorisme de la vertu du Droit, renvoie son président, ou le fasse partir, parce qu’il a violé les lois.) Mais il y en eut fort peu pour dire : comment est-il possible qu’un tel escroc soit parvenu à la présidence de la plus grande… Philanthropie de crise

« Qui va nous arrêter, qui peut nous arrêter ? » — Transcription de l’émission “CIA: guerres secrètes”

« Qui va nous arrêter, qui peut nous arrêter ? » Les 12 et 14 avril, les deux chaînes de la RTBF successivement, le 16 avril, ARTE diffusaient un document sur la CIA, CIA : Guerres secrètes. Nous avions signalé cette émission et annoncions la publication de la transcription de cette émission. Voilà qui est fait ci-dessous. Ce documentaire est remarquable par son rythme, la profusion des situations, des enchaînements, des constats, qui brossent un tableau saisissant de l’état du pouvoir aux USA, de sa vertigineuse décadence, de sa corruption psychologique autant que vénale. Nous pensons que la transcription ressuscite cet effet. Un autre aspect… « Qui va nous arrêter, qui peut nous arrêter ? » — Transcription de l’émission “CIA: guerres secrètes”