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La globalisation “qui fait pschitt”

La globalisation >qui fait pschittbulle< (>bubblegroup thinks.bulle< n'est pas seulement utile à cette marque de soda >qui fait pschitt< ; bien plus sérieusement, l'image qu'il véhicule venue en bonne partie de certains récits de science-fiction qui parlent aussi de >dômesbulle< peut aussi s'employer pour un individu, – >il est dans sa bullebulle financièrebulle de l’internetbulle de l’immobilierbulle de la dettebulle psychologique< est, par contre, notablement nouveau, même si l'on en comprend bien le sens, l'usage et le contenu. Comme toujours, l'acquisition d'un langage nouveau sous forme de concept, même s'il désigne une situation connue, apporte un enrichissement supplémentaire et alimente la réflexion, souvent de manière… La globalisation “qui fait pschitt”

Danse au-dessus d’un volcan-sur-le-Potomac

Danse au-dessus d’un volcan-sur-le-Potomac Ambiance… On dit que le président Obama fait la politique qu’il fait, qui déçoit ses électeurs les plus à gauche sans vraiment satisfaire les électeurs qu’il n’a pas à droite (y compris les extrémistes-sudistes-racistes de Tea Party), parce qu’il a peur d’être assassiné … Cela, lors du show de Bill Maher du 11 octobre, Real Time sur la chaîne UBO, de Bill Maher lui-même, rapporté par le Washington Times le 13 octobre 2013. «HBO’s Bill Maher suggested during his show Friday that President Obama is leading as a centrist out of fear of being assassinated like John F. Kennedy. The Real… Danse au-dessus d’un volcan-sur-le-Potomac

Un autre “Day of Infamy

Harlan Ullman nous est souvent apparu comme un commentateur judicieux, de l’intérieur de l’establishment US auquel il appartient indiscutablement. (Ce dernier point nous permettant de relativiser les jugements qu’il porte, et le degré de profondeur critique qu’on peut attendre de lui, ainsi les choses sont-elles claires.) C’est lui qui a fort bien synthétisé cette fameuse politique de l’idéologie et de l’instinct à laquelle nous nous référons si souvent. Nous nous tournons à nouveau vers lui pour une appréciation de l’évolution de la situation aux USA depuis la crise de la dette, laquelle nous semble déjà d’une autre époque, puisque les choses vont à cette vitesse… Un autre “Day of Infamy

Le président électronique, ou le coup d’Etat aux USA selon TGA

La phrase dit à peu près : La politique américaine est dans un état si désespéré que je commence à avoir de l’espoir. Nous pourrions l’avoir écrite nous-mêmes, si l’on se réfère à nos considérations courantes. Ce sera donc une surprise d’apprendre qu’il s’agit de la première phrase d’un article de Timothy Garton-Ash (TGA), lequel n’est pas nécessairement notre tasse de thé. (Nous parlons de l’orientation générale de ses commentaires, nothing personal, TGA.) Eh bien, TGA montre, par rapport au système washingtonien, le plus complet pessimisme, allant jusqu’à s’enorgueillir implicitement d’avoir été, dans son milieu ripoliné, parmi ceux qui, il y a deux ans, parlait… Le président électronique, ou le coup d’Etat aux USA selon TGA

Fureurs des croyants et décomposition de l’American Dream

Fureurs des croyants et décomposition de l’American Dream 2 octobre 2010 Cette fois, il s’agit de mettre en évidence, pour entamer ce propos, la fureur et l’amertume de plus en plus perceptible chez un nombre sans cesse en augmentation de croyants de qualité, de grand standing et de haut vol, de croyants assermentés de l’American Dream, pour les territoires extérieurs de l’Empire (désignation romantique), du système (désignation plus proche de la réalité). Certes, nous parlons de l’American Dream, supposé inaltérable, qui est la représentation par le système de la communication de soi-même, du système de l’américanisme et, par voie de mimétisme empressé, de l’occidentalisme. Citons… Fureurs des croyants et décomposition de l’American Dream

Le songe ukrainien de TGA et de l’Occident libéral-interventionniste

L’un des grands inspirateurs du libéralisme interventionniste occidental et transatlantique (les liberal hawks dans le jargon anglo-américaniste), cette doctrine qui triompha avec Tony Blair durant les jours heureux (pour ces gens-là) de la guerre du Kosovo, c’est l’intellectuel britannique Timothy Garton-Ash, disons toujours TGA pour faire bref. Dans le Guardian du 4 septembre 2008, TGA nous donne une tribune tourmentée où il décompte les blessures du libéralisme interventionniste après l’affaire géorgienne suivant le reste et décrète qu’il faut désormais toujours plus de libéralisme et toujours plus d’interventionnisme mais en beaucoup plus discret, par la force des choses, qui pourrait bien être celle des chars russes.… Le songe ukrainien de TGA et de l’Occident libéral-interventionniste

Le “triomphe du blairisme” ? What is it, le blairisme ?

Nous-mêmes en parlons, c’est dire Mais, pour nous faire pardonner, nous en parlons à propos de Timothy Garton-Ash et sous l’influence charmeuse de TGA ; c’est tout dire et c’est dire que nous sommes pardonnés d’avoir donné dans le piège. Cela nous donne d’autant plus d’aise pour signaler à nos lecteurs le fabuleux texte de Simon Jenkins, ce jour dans le Guardian. Le thème de ce texte est simple : le blairisme, ça n’existe pas. C’est du thatchérisme restructuré à la technique spin d’une dialectique absolument virtualisée, utilisée par un virtuose de l’effet, d’autant plus léger, bondissant et séduisant qu’il est absolument vide de la… Le “triomphe du blairisme” ? What is it, le blairisme ?

La France vote, les Anglo-Saxons éternuent

La France vote, les Anglo-Saxons éternuent 22 avril 2007 Les Français se déchirent en se demandant comment ils vont voter aujourd’hui et dans deux dimanches après. Ils n’imaginent pas combien le reste du monde s’intéresse à eux. La réalité est que la France soulève l’émotion, surtout anglo-saxonne, par ses coups de sang planétaires. C’est la quatrième fois en cinq ans que la France occupe l’avant-scène du théâtre du monde (d’abord avec la précédente présidentielle où l’on se fit peur en se regardant dans un miroir, ensuite à l’hiver 2002-2003, lors du prélude à la guerre contre l’Irak, enfin en mai 2005, lors du référendum sur… La France vote, les Anglo-Saxons éternuent

Le “political and moral compass” de TGA

Timothy Garton-Ash (TGA) est un de ces intellectuels occidentaux, européens, britanniques, libéraux, presque de gauche et transatlantiques, dont les chroniques, les observations, les conférences et l’enseignement nous sont sans prix. De la Colonne Nelson à Harvard, de Davos à Saint-Germain des Prés, de Berlin à la Colonne Nelson, TGA est un homme de notre civilisation et un homme qui parle à notre civilisation. Entre deux publications, il parle aux autres civilisations. C’est une voix universaliste, britannique et special relationships parce qu’on ne peut pas faire autrement. Cette fois, il parle à l’Europe, plus spécialement aux Allemands qui président l’UE, parce qu’il l’a mauvaise, TGA. Simplement… Le “political and moral compass” de TGA

L’Amérique? Terminé, pfffuittt…

L’Amérique ? Terminé, pfffuittt… 25 janvier 2007 — Comme nous nous permettons de l’écrire par ailleurs, d’ailleurs avec des sentiments vrais, >la solitude du président US qui ne sert plus à rien, avec sa ‘Long War‘ qui fait antiquité, nous ferait presque naître un sentiment de compassionle roi est nuI wonder whether the clock has already run out,< Susan Collins, a Republican senator from Maine who opposes the war plans, said yesterday. »Mr Bush has more than 700 days to run in his presidency, but he is beginning to look like history.» Au reste, des nouvelles qui nous viennent de Davos, outre l’absence douloureuse de… L’Amérique? Terminé, pfffuittt…

Qu’est-ce que c’est qu’une crise, qu’est-ce que c’est que la normalité?

Ce week-end, il y a eu beaucoup de commentaires sur la crise française. Surtout des commentaires anglo-saxons avec les ricanements qu’on imagine, certains l’élargissant à la dimension continentale, comme Timothy Garton-Ash dans The Guardian du 11 novembre. La sensation est effectivement celle d’un événement apocalyptique, français ou européen, ou occidental, c’est selon la tendance du commentateur. Tournons-nous vers le champ de bataille Crise apocalyptique? Quelle crise? Où ça, la crise? Des interrogations étonnantes qui vous viennent en écoutant (d’après une dépêche Reuters de ce midi) Michel Gaudin, directeur général de la police nationale, qui a retrouvé sa sérénité, qui nous dit que « Les choses… Qu’est-ce que c’est qu’une crise, qu’est-ce que c’est que la normalité?