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Le Japon agressif, sa “‘stratégie du choc” et le cover-up de Fukushima

Le Japon agressif, sa stratégie du choc et le cover-up de Fukushima Depuis l’arrivée de Shinzo Abe comme Premier ministre, en décembre 2012, le Japon suit une ligne nationaliste dure conduisant à des tensions avec la Chine et la Corée du Sud. On dira aussitôt et avec une très grande fermeté que la particularité de ce nationalisme est d’être complètement faussaire et totalement inverti. Le nationalisme, qui est une notion douteuse dans le maniement et l’entendement du mot, devrait avoir au moins comme certitudes de sa définition une référence irréfragable aux notions d’indépendance et de souveraineté nationales. Dans le cas du Japon, il apparaît que… Le Japon agressif, sa “‘stratégie du choc” et le cover-up de Fukushima

Les convergences de l’“apocalisme”

Les convergences de l’apocalisme 4 juillet 2011 Il y a ce qu’on pourrait nommer un sentiment d’apocalypse, ou, pour trouver un néologisme déjà utilisé, une sorte d’attitude ou de tendance qu’on nommerait apocalisme. Les caractéristiques du temps historique sembleraient y inviter, cela proposé comme un jugement au moins euphémistique. Un article publié par Robert C. Koehler, le 30 juin 2011 sur CommonDreams.org, ouvre et suscite des perspectives et des réflexions intéressantes, qui permettent de se dégager des pesanteurs sarcastiques, éventuellement sardoniques, qui s’attachent en général au commentaire de cette sorte de sujet En d’autres termes, cette question : peut-on parler sérieusement de ce sentiment d’apocalypse… Les convergences de l’“apocalisme”

Fukushima: situation désespérée mais pas si grave que ça

Résumons : on nous annonce que la catastrophe nucléaire de Fukushima passe au niveau 7, niveau maxi, type-Tchernobyl, ce qui signifie qu’on peut effectivement parler de catastrophe. Par ailleurs, exactement à l’instant où l’on dit cela, l’on dit que, non, la situation n’est pas du tout si mauvaise que cela, d’ailleurs en pleine amélioration, ou bien n’importe quoi du style, bref terriblement meilleure qu’à Tchernobyl. Par conséquent, on a haussé la pseudo-semi-maxi catastrophe de Fukushima au niveau de Tchernobyl, peut-être et sans doute rétrospectivement imaginons-nous parce que nous n’y comprenons rien, parce que maintenant, tout va bien, et que faire de Fukushima l’équivalent de Tchernobyl… Fukushima: situation désespérée mais pas si grave que ça

Avenir du nucléaire, avenir de l’humanité

Avenir du nucléaire, avenir de l’humanité L’accident majeur qui vient de se produire à Fukushima Dai-Ichi, dont l’issu semble encore indéterminée, est considérée par beaucoup d’observateurs comme devant obliger l’ensemble des pays du monde à s’interroger sur le recours à l’énergie nucléaire. Mais nous pensons qu’il faut aller au delà. C’est sur la nature même de l’évolution des sociétés humaines que cet événement pose des questions, ainsi que sur les directions que paraît prendre cette évolution. Les guerres mondiales, ou l’explosion de Tchernobyl, avaient pu malgré leur ampleur passer pour des évènements non symptomatiques. Aujourd’hui, Fukushima s’ajoute à un long enchaînement de crises qui semblent… Avenir du nucléaire, avenir de l’humanité

Sous le regard de l’anthropocène

Sous le regard de l’anthropocène 5 avril 2011 Les choses se poursuivent à des rythmes différents ou à leurs rythmes, notamment en Libye et dans l’archipel nippon. Le temps crisique prend son temps et ne lâche pas prise, et la crise devient ainsi notre cadre de vie as usual. Il nous reste encore quelques hésitations à classer toutes ces choses dans la même catégorie, à mettre Fukushima dans le même domaine que la crise bouffe libyenne, essentiellement en fonction de son origine naturelle (tremblement de terre + tsunami). Nous allons nous employer à les dissiper en accomplissant un chemin inattendu, exactement inverse à celui qui… Sous le regard de l’anthropocène

La crise de Fukushima devient structurelle

La caractéristique de la crise de l’usine nucléaire de Fukushima est l’incertitude initiale de sa gravité, au travers de la variation de sa perception, des interférences constantes et souvent intéressées des évaluations dans tous les sens, par conséquent le temps nécessaire pour fixer dans notre perception sa gravité, son importance, sa durée. Il y eut d’abord une alerte générale très intense, suivi d’une brutale disparition de cette alarme en conjonction avec le paroxysme de la crise libyenne. Nous sommes maintenant dans une troisième phase de la perception qui est celle d’une évaluation plus fouillée, ponctuée par des aveux d’impuissance et divers échecs, sur place, pour… La crise de Fukushima devient structurelle