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froide

Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

Une nième néo-Guerre froide en catastrophe 7 mai 2006 L’intervention du vice-président Cheney à Vilnius, qui fait beaucoup parler à Moscou d’une nouvelle Guerre froide, est une intervention en catastrophe. C’est une intervention essentiellement due à des intérêts particuliers et elle ne peut être prise en aucun cas comme l’indice ou l’amorce d’une grande politique dont les Etats-Unis sont aujourd’hui totalement incapables, que ce soit du point de vue de la conception comme du point de vue des moyens. Elle a été faite directement sur l’inspiration, ou sur les instructions si l’on préfère, des lobbies pétroliers US, dont Cheney est le représentant le plus sûr… Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

Washington s’aperçoit qu’il se passe quelque chose du côté de la Guerre froide

Finalement, il semble bien que l’idée d’une nouvelle Guerre froide commence à faire son chemin. Washington s’est aperçu, par la voix majestueuse du Washington Post ce matin, que le retour du Dr.Strangelove ne fait pas que des heureux. « In this city, it’s beginning to feel like a new Cold War, driven by what many people here see as an old American impulse: to encircle, weaken or even destroy Russia, just as the country is emerging from post-Soviet ruins as a cohesive, self-confident and global power. » The specter of a U.S. nuclear first strike even resurfaced this month. An article in Foreign Affairs magazine,… Washington s’aperçoit qu’il se passe quelque chose du côté de la Guerre froide

Les vaincus seront les vainqueurs et inversement : le quadrille de la post-Guerre froide

Signalons une intéressante analyse de l’ancien ambassadeur indien en Turquie, M K Bhadrakumar, sur atimes.com en date du 24 mars 2006. Le thème est : réchauffons la Guerre froide (Reheating the Cold War), et qui est le maître queue ? Cheney & Cie, jamais en retard d’une hystérie. Mon Dieu, jamais les USA n’ont eu autant d’Ennemis favoris. M K Bhadrakumar nous décrit par le menue l’imbroglio de la question de l’énergie, entre producteurs et consommateurs, entre anciens (les USA, les Européens) et nouveaux (Chine, Inde) sur l’échiquier du grand jeu énergie/capitalisme globalisé. Et, trônant au milieu de tout cela, la Russie, dont le retour… Les vaincus seront les vainqueurs et inversement : le quadrille de la post-Guerre froide

Le budget au sommet de l’empire

Avec le budget du Pentagone 2006, on atteint les sommets des dépenses de défense de la Guerre froide. Nous entrons dans l’histoire des records, budgétaires mais aussi : fraudes et gaspillages. L’administration GW, jamais à court d’arguments fallacieux, fait une comparaison en pourcentages du PNB. Le budget de 1963 de l’administration Kennedy atteignant 9% du PNB ($54 milliards), ceux des autres périodes de la Guerre froide oscillant entre 4% et 8%, celui de FY2006 de l’administration GW Bush ($439 milliards en dépenses et $453 milliards en engagements de dépenses) est quasiment un budget d’austérité : 3,9% du PNB. Interviewé par UPI, Christopher Hellman, défense analyste… Le budget au sommet de l’empire

Notes sur Clausewitz KO debout

Volume 20, n°04 du 25 octobre 2004 Depuis la >seconde Guerre froide< de la fin des années 1970, la guerre a évolué d'étrange façon. De >façon de continuer la politique par un autre moyenclassique< (très vilain terme...) de l'interprétation de nos libéraux postmodernes, de Fukuyama aux ex->nouveaux philosophes< français, c'est que le XXe siècle, commencé en 1914, s'achève en 1989, dans le fracas du Mur qui tombe.... Le « court XXe siècle », comme écrit Eric J. Hobsbawn en sous-titre de son livre L'âge des extrêmes, — tout en observant qu'il ne fut pas >court< en fait de massacres et d'extermination. Cette classification est d'autant… Notes sur Clausewitz KO debout

La “culture-Armageddon” et la pensée stratégique US

La culture-Armageddon et la pensée stratégique US Un article paru dans The Atlantic Monthly de ce mois sous le titre de The Armageddon Plan nous apprend, nous confirme plutôt, combien la culture de l’apocalypse, ou culture-Armageddon si l’on veut, a pénétré les couches dirigeantes washingtoniennes. Indirectement, cela nous dit beaucoup sur la politique américaine aujourd’hui, sur ses racines, sur sa solidité par conséquent : l’épisode GW, malgré l’inconsistance du personnage (ou, peut-être, à cause de cela ?), n’est en aucune façon un accident. Il y a une logique qui conduit cette politique, et cette logique remonte directement à l’ère Reagan et, au-delà, à l’intermède Ford… La “culture-Armageddon” et la pensée stratégique US

Une vision américaine de l’anti-américanisme, — par le professeur David Ellwood

Une vision américaine de l’anti-américanisme, par le professeur Ellwood Le texte ci-dessous est une conférence prononcée par le professeur David Ellwood en avril 2003, en Italie, sur l’anti-américanisme, à la rencontre annuelle de l’Organization of American Historians. (Ce texte a été publié sur le site History News Network.) David Ellwood est Associate Professor in International History, University of Bologna and Professorial Lecturer, Johns Hopkins University, SAIS Bologna Center. Anti-Americanism: Why Do Europeans Resent Us? By David Ellwood Anti-Americanism as a cultural and political phenomenon can be defined by its history, or rather by a study of the evolution of all the commonest forms of antagonism… Une vision américaine de l’anti-américanisme, — par le professeur David Ellwood

L’exemple belge (suite)

L’exemple belge (suite) 30 mars 2003 La Belgique continue à être fascinante, dans la mesure où elle nous montre comment, à partir d’une base et d’une tradition politiques d’une médiocrité extrême, le système en place depuis 1947-48, qui en connaît en cette matière de la médiocrité, elle engage des actes d’une importance majeure et non exempts de dignité. Elle y est aidée par l’aveuglement américain ; les Américains, incapables de se concentrer sur plus d’une crise à la fois, et c’est de l’Irak dont il s’agit, traitent la crise euro-atlantique avec une désinvolture type-Rumsfeld et laissent faire des choses qui détruisent le système d’hégémonie par… L’exemple belge (suite)

Une nouvelle appréciation du Pacte de Varsovie

Une nouvelle appréciation du rôle du Pacte de Varsovie Dans la plus récente livraison de La Revue de l’OTAN, un petit article passionnant présentant certaines trouvailles d’historiens d’Europe de l’est travaillant sur la position et la politique du Pacte de Varsovie pendant la Guerre froide. (Cet article est disponible sur le site de l’OTAN/NATO Review.) L’intérêt de ce résumé des travaux en cours est qu’il confirme puissamment un courant révisionniste qui s’est installé depuis la fin de la Guerre froide, et particulièrement depuis qu’un accès satisfaisant a pu être ménagé vers les archives des divers pays et organisations communistes. D’une façon générale, ce courant met… Une nouvelle appréciation du Pacte de Varsovie

Who Paid the Piper? de Frances Stonor Saunders

Who Paid the Piper? Journaliste et historienne britannique, Frances Stonor Saunders a publié en 1999 le livre Who Paid the Piper?, sous-titré >la CIA et la guerre culturelledurcir< cette très courte introduction par une référence de notre cru, qui est celle d'un article paru sur le site de la CIA le 14 avril 2007. Il s'agit d'une recension du livre de Saunders par Thomas M. Triy, Jr., officier de l'Agence.) Comment l'Ouest fut conquis Voilà un travail magnifique, un travail de scholar anglo-saxonne (Saunders est Anglaise), précis, référencé. Ce travail nous offre une image surprenante et même stupéfiante, et exceptionnellement enrichissante pour notre réflexion, de… Who Paid the Piper? de Frances Stonor Saunders

Écrire la Guerre froide

Nous avons signalé dans notre dernière livraison (25 octobre 1997) le livre de Paul Lashmar, Spy Flights of the Cold War. Nous y revenons dans un cadre plus large, et avec d'autres références à côté pour lui donner la dimension plus générale qu'il mérite, parce que les éléments que met à jour ce chercheur nous apparaissent fondamentaux pour contribuer à une récriture de la Guerre Froide. La tâche n'est pas seulement historique. Récrire l'histoire de la Guerre Froide, c'est revoir le rôle de chacun des protagonistes; c'est réviser le jugement que l'on porte sur eux et le sentiment éprouvé à leur égard, et notamment, pour… Écrire la Guerre froide

Comment le Team B liquida la détente

Comment le Team B liquida la détente Voici un livre qui donne l'explication détaillée, >technique< et même >commerciale< pourrait-on dire, du démarrage, du côté américain, de ce qu'on a nommé >la seconde Guerre froideguerre des étoiles< (mars 1983), la destruction du Boeing 747 de Korean Air Lines (septembre 1983), cette période commençant à décliner avec la nomination de Mikhaïl Gorbatchev au poste de secrétaire général du PCUS, le 9 mars 1985. Le livre détaille l'action de la fraction antisoviétique et anti-détentiste de l'establishment américain (républicains et démocrates confondus), forçant à la mise en place d'un processus d'évaluation de la puissance militaire soviétique (potentiel, budget, etc)… Comment le Team B liquida la détente