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On respire à Washington: on a trouvé un bouc-émissaire et la perspective d’une prochaine guerre

La mobilisation pro-israélienne est absolue à Washington, avec des votes unanimes promettant tout aux Israéliens, y compris le beau temps et on rasera gratis. S’y ajoute désormais la perspective jubilatoire d’un Ennemi enfin complètement identifié pour au moins deux ou trois semaines (jusqu’aux vacances sans aucun doute), comptable de tous les maux du temps (le mauvais temps, l’endettement US, les embouteillages). C’est l’Iran. La veulerie intellectuelle de l’establishment washingtonien, dont GW s’avère le parfait représentant, est une machine qui tourne à plein régime aujourd’hui. Tout y est, jusqu’au retour du gros Friedman, le columnist le plus grossièrement influent de Washington, qui nous parle dans un… On respire à Washington: on a trouvé un bouc-émissaire et la perspective d’une prochaine guerre

Même Friedman…

Le gros et pétulant Thomas Friedman, considéré en général comme le commentateur le plus influent en Amérique, est resté fameux pour certaines de ses objurgations sympathiques (« Give war a chance »). Libéral cachant difficilement (il est corpulent) un belliciste patenté, Friedman n’est pas un tendre, pas un de ces Munichois qui devraient avoir honte. Il a soutenu la guerre contre l’Irak, à laquelle il a trouvé bien du charme. Eh bien, c’est tout dire : même Friedman commence à avoir des sueurs froides Dans sa chronique du 19 avril (accès payant), Friedman nous confie toutes les frayeurs considérables que suscitent chez lui l’équipe GW… Même Friedman…

Les mots derrière la stalinienne moustache de Thomas Friedman…

Les mots derrière la stalinienne moustache de Thomas Friedman… On nous dit et nous répète que Thomas Friedman, du New York Times, relayé par l’International Herald Tribune, est l’un des commentateurs les plus influents aux Etats-Unis. On a les commentateurs les plus influents qu’on peut. On nous dit aussi qu’il est, bon an mal an, l’un des soutiens les plus efficaces de la politique étrangère des Etats-Unis. On a les soutiens qu’on mérite. Friedman semble rassembler sur lui les travers et les veuleries les plus détestables d’une époque assez remarquable à cet égard (veuleries et travers). Certains se réfèrent à certains aspects de son apparence… Les mots derrière la stalinienne moustache de Thomas Friedman…

La drôle de guerre…

La drôle de guerre 9 juillet 2005 Les attentats de Londres ont été perçus dans toutes les capitales qu’il faut et chez tous les commentateurs qui vont bien comme un moyen tonitruant de relancer la mobilisation. (Mais le toutes les capitales qu’il faut est une façon d’écrire: on parle surtout des Anglo-Saxons et des Américains, évidemment. Néanmoins les supplétifs, type journalistes prime time des TV françaises, en ont rajouté dans le genre midinette effrayée par les attentats, donnant ainsi cette impression d’unanimisme qui fournit parfois aux dirigeants politiques l’impression qu’ils représentent quelque chose, entre deux référendums négatifs.) D’ailleurs, on nous a aussitôt resservi la ritournelle… La drôle de guerre…

Un moment paroxystique de plus pour les extatiques

Un moment paroxystique de plus pour les extatiques 6 mars 2004 Jim Lobe nous indique qu’il y a une formidable bataille, une de plus et une fois de plus, au sein de l’administration GW. Cette formidable bataille est entre les extatiques habituels, qui nous montrent d’un doigt agité la formidable révolution du jour, et quelques autres, certes un peu extasiés mais restant prudents. Parmi les premiers, on compte toute la troupe des neocons avec quelques supplétifs, cette extraordinaire brochette de commentateurs indépendants répondant avec une non moins extraordinaire unicité aux stimuli habituels. Les élections en Irak, les négociations Abbas-Sharon, la révolution libanaise (de quelle couleur,… Un moment paroxystique de plus pour les extatiques

La fille dans son F-15

La fille dans son F-15 18 novembre 2002 Thomas Friedman fut, aux temps des offensives humanitaires du Kosovo, célèbre pour diverses citations qui pourraient rester immortelles. Par exemple : « Give War a Chance », ou bien encore l’image des F-15 de McDonnell Douglas attaquant le Kosovo/la Serbie pour défendre la bouffe McDonald (raccourci McDonnell Douglas-McDonald, sa finesse nous resta longtemps dans notre cuir épais). Cette fois, Friedman a pris partie plutôt contre la guerre éventuelle contre l’Irak, étant d’essence libérale et démocrate. Certains peuvent penser qu’il en est frustré. Il se défoule comme il peut. L’OTAN est là pour ça (pour qu’il se défoule).… La fille dans son F-15

L’état réel de l’hyperpuissance américaine, – des indications intéressantes

L’état réel de l’hyperpuissance américaine, des indications intéressantes C’est depuis la mi-novembre 2001 et la victoire-éclair (plus rapide que prévu) en Afghanistan que les Américains annoncent une attaque dévastatrice en Irak. Depuis cette date, la spéculation va bon train quant au moment choisi pour cette attaque. Mais il s’avère de plus en plus qu’il faudrait parler de >moment possible< plus que de moment choisi. L'appréciation ne cesse de se renforcer selon laquelle il apparaît que les Américains n'ont pas, aujourd'hui, la capacité de lancer une attaque en Irak. On découvre même la possibilité, dans certaines évaluations, qu’un délai de plusieurs mois serait nécessaire pour lancer… L’état réel de l’hyperpuissance américaine, – des indications intéressantes

L’évaluation de la puissance US est  »beyond history » et  »out of control »

L’évaluation de la puissance US est beyond history et out of control On s’arrête à deux textes qui nous restituent l’atmosphère, — point bien plus intéressant que les interventions qui n’ont fait que confirmer les diverses tendances — du colloque annuel de la Wehrkunde de Munich, les 2-3 février. Ce rendez-vous chic et réputé réunit chaque année ministres et experts du monde transatlantique, Europe et USA, pour minimiser leurs différences grandissantes. Extraits de la même édition (4 février) de l’International Herald Tribune, il y a d’abord un texte de Thomas Friedman, qui y fait implicitement référence, comme on le comprend bien à la lumière du… L’évaluation de la puissance US est  »beyond history » et  »out of control »