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Enfin, ils ont conquis “les cœurs et les esprits”

Entamant un texte sur l’Iran où il nous dit que les événements récents ont humanisé l’Iran et rendu impossible, par le choc psychologique, toute attaque de sang-froid de ce pays comme l’Occident envisage de la faire en général entre la poire et le fromage de ses diplomates, Jonathan Freedland ne peut s’empêcher de commencer son texte en parlant de l’Irak où eut lieu effectivement cette attaque de sang-froid. Il faut dire que la circonstance y invite, puisque nous assistons au commencement de quelque chose qu’on pourrait nommer, pour faire bref et sans illusions, la libération de l’Irak du joug américaniste. Freedland publie son texte ce… Enfin, ils ont conquis “les cœurs et les esprits”

La guerre dépassée

La guerre dépassée 7 janvier 2009 A l’été 2006, contre le Hezbollah, les conditions stratégiques étaient différentes, si différentes. Nous avons déjà parlé de profondeurs stratégiques différentes, grandes et ouvertes dans le cas du Liban, étriquées et fermées dans le cas de Gaza. Dans le premier cas, il y avait les conditions géographiques et politiques (géopolitiques) d’une guerre dans le sens classique du terme, avec même la possibilité d’une extension (vers la Syrie et l’Iran) en cas de rythme victorieux des Israéliens; dans le second, les conditions enferment le conflit dans les caractéristiques d’une opération de police, fût-elle massive et très violente, avec l’impasse géographique… La guerre dépassée

Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Le commentateur du Guardian Jonathan Freedland est affirmatif : il s’est vraiment passé quelque chose de nouveau dans les relations spéciales USA-UK avec la rencontre GW-Brown. Freedland, dans son commentaire du 1er août, rappelle les différences de comportement, la plus grande froideur, les différence psychologiques plus marquées (que du temps de GW-Blair). Mais il ne s’en tient pas à cela, que les Anglo-Saxons nomment le body languages pour désigner ces constats d’apparence. Pour lui, les différences sont aussi politiques et de conception. «A deeper strategic shift in tackling terrorism is emerging», écrit-il en sous-titre, pour justifier son jugement général d’une «new special relationship». L’analyse de… Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Le gouvernement sans tête qui a trouvé la crise climatique pour s’occuper

L’activisme britannique dans le domaine de la lutte contre la crise climatique met paradoxalement en évidence, selon Jonathan Freedland, l’absence complète de direction gouvernementale actuelle, à cause du départ programmé de Tony Blair. On a ainsi la confirmation, par le biais de ce commentaire, de la situation actuelle de crise profonde du pouvoir politique au Royaume-Uni. Selon Freedland, ce matin dans le Guardian, le gouvernement britannique est de facto en état de paralysie depuis la tentative avortée de faire partir Blair, en septembre 2006, et l’accord intervenu à cette occasion, de son départ à la fin de ce printemps. Voici la partie du commentaire de… Le gouvernement sans tête qui a trouvé la crise climatique pour s’occuper

En dire trop ou pas assez, c’est reculer devant la question essentielle

L’article de Jonathan Freedland dans le Guardian de ce matin est peut-être très exemplaire des blocages du jugement des Européens sur la situation américaine. Il est d’autant plus exemplaire qu’il vient d’un commentateur britannique qui, d’habitude, n’a pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit de juger l’Amérique. Effectivement, Freedland n’a pas froid aux yeux lorsqu’il détaille l’état de l’Amérique. Par ailleurs, si la chose était audacieuse il y a trois ans elle est commune aujourd’hui : tout le monde commence à comprendre ou à envisager, même si avec réticence et à contrecoeur, que l’Amérique n’est qu’une hyperpuissance de carton-pâte, qu’elle est caractérisée par des faiblesses et… En dire trop ou pas assez, c’est reculer devant la question essentielle

Vive l’Entente Cordiale revigorée?

Vive l’Entente Cordiale réactualisée ? 16 avril 2004 —Un commentaire du chroniqueur britannique Timothy Garton Ash, dans le Guardian du 15 avril, doit retenir toute notre attention. Il s’agit non seulement du contenu, pourtant fort intéressant en lui-même, mais aussi du moment choisi (la rencontre Bush-Blair) et du climat qui se développe aujourd’hui (aussi bien à Londres qu’en Europe, dans les rencontres officieuses). Un constat de départ, une sorte d’évaluation de la situation structurelle de notre monde occidental est que, jamais sans doute, pour ce qui est de cette rencontre (Bush-Blair) et des implications évidentes qui l’accompagnent, les proclamations officielles claironnantes n’auront été aussi éloignées… Vive l’Entente Cordiale revigorée?

Virtualisme à visage découvert

Virtualisme à visage découvert 20 novembre 2003 Revenons sur une de nos affirmations tonitruantes, pour la nuancer décisivement : la visite à Londres de GW n’est pas complètement dépourvue d’intérêt. Aujourd’hui, nous en trouvons un, essentiel lorsqu’on a à l’esprit nos préoccupations : le phénomène que nous qualifions de virtualisme devient une réalité ( !) assez forte pour apparaître, dans la presse, en marge et autour de la visite londonienne, comme un des enseignements majeurs de cette période. Nous mentionnons trois articles qui, ce matin, de façon différente et selon des approches évidemment non concertées, fixent effectivement ce caractère du virtualisme tel qu’il apparaît désormais… Virtualisme à visage découvert