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L’élection du 2 juillet et l’ambiguïté mexicaine

Ci-dessous, de nos sources internes, voici une analyse de la situation de la politique extérieure mexicaine et des perspectives de cette politique avec l’élection du 2 juillet. On remarquera l’ambiguïté que dégage cette analyse, tant pour ce qui est de l’analyse de la politique qu’a menée Fox, à certains moments très anti-américaine, à d’autres occasions, au contraire, déclenchant la ire de Chavez (Fox, a puppy dog of imperialism, que pour les perspectives dans l’hypothèse où Obrador serait élu. C’est justement cette ambiguïté qui nous paraît intéressante. Elle baigne l’extrême incertitude de l’élection mexicaine. Il s’agit de l’incertitude à propos de l’issue de l’élection, l’incertitude à… L’élection du 2 juillet et l’ambiguïté mexicaine

Les “nouveaux” conservateurs britanniques sont à la droite de Thatcher

Le parti conservateur est-il rajeuni, consensuel, centriste, etc. ? Il est temps de s’expliquer. C’est ce que fait Matthew Parris, qui nous expose, dans The Times du 20 mai, que les nouveaux conservateurs ressortent les vieux plats des special relationships avec une vigueur jamais connue dans l’alignement. Parris observe, en envisageant l’hypothèse d’une victoire conservatrice, que « we could be just a few years from a Cabinet in which the Prime Minister, the Foreign and Defence Secretaries and the Chancellor of the Exchequer, are to the right of Margaret Thatcher in their view of Britain’s place in the world ». Parris a relevé divers articles,… Les “nouveaux” conservateurs britanniques sont à la droite de Thatcher

Le JSF affole même les conservateurs britanniques

Le JSF affole même les conservateurs britanniques 24 février 2006 On a peu remarqué l’intervention à Washington, le 16 février, de Liame Fox, Shadow Defence minister chez les conservateurs. Fox faisait partie d’une tournée de trois jours à Washington, pour tenter de réparer des relations entre Washington et le parti conservateur britannique, paradoxalement compromises (les conservateurs, qui mènent leur travail d’opposition, ont reproché à Blair ses erreurs en Irak, ce qui n’a pas plus à Karl Rove, le mentor de GW Bush). D’une façon générale, la visite des trois conservateurs (Fox, Hague et Osborne), tous trois shadow ministers dans le cabinet fantôme des tories, était… Le JSF affole même les conservateurs britanniques

Assassiner Chavez? Peut-être pas tout de suite « but one day, one day, one day… »

L’évangéliste Pat Robertson revient sur le sujet, signale Media Matters for America le 3 février. Quel sujet ? Eh bien, liquider Chavez, bien entendu. Robertson a choisi Fox.News, sa chaîne favorite, pour s’en expliquer. Humaniste, Robertson n’est pas pour l’assassinat immédiat, « but one day, one day, one day » Pourquoi la liquidation de Chavez? Mais pour éviter le pire, parce que, comme tout le monde le sait, Chavez est en train d’affûter ses armes nucléaires pour tirer sur l’Amérique, précisément sur la région du Golfe du Mexique et ce sera bien pire que Katrina, on n’imagine pas. On observera la réticence de Paterson, poussé… Assassiner Chavez? Peut-être pas tout de suite « but one day, one day, one day… »

L’axe Chavez-Maradona contre le désarroi yankee

L’axe Chavez-Maradona contre le désarroi yankee 6 novembre 2005 Le sommet des Amériques en Argentine (Mar Del Plata) restera comme une marque significative dans le cheminement du déclin de la puissance d’influence des Etats-Unis. La discussion principale, pivot du test de l’influence américaine, devait porter sur le projet de traité FTAA (libre-échange) et rester donc économique, là où Washington peut encore espérer imposer sa loi. Argument supplémentaire pour juger que la réunion aurait dû être favorable aux États-Unis: la zone géographique, celle de l’Amérique Latine, espace traditionnel de l’influence états-unienne. Rien ne se passa dans ce sens. Résumé par le Washington Post: « Leaders from… L’axe Chavez-Maradona contre le désarroi yankee

…Mais où sont ses partisans ?

Effectivement, et pour poursuivre sur ce qui précède chronologiquement dans ce Bloc-Notes, la question est bien de savoir où et qui sont les partisans du Président-partisan. A l’heure où la prudence n’est plus de mise, même dans les grands médias conformistes de l’establishment, le Washington Post publie un article dévastateur de Dana Milbank sur l’état d’esprit du pays. Les sondages de soutien continuent à baisser et avoisinent désormais ceux de Bush-père et de Carter avant d’être battus, respectivement par Reagan (1980) et Clinton (1992). Bientôt, nous atteindrons les eaux nixoniennes du Watergate, lorsque Nixon était soutenu par un peu plus de 20% des sondés. Comme… …Mais où sont ses partisans ?

L'invasion des USA

L’invasion des USA 4 février 2003 — Des chiffres publiés récemment par l’INS américain (Immigration and Naturalisation Service) indiquent l’aggravation dramatique d’une crise américaine déjà sérieuse, qui se développe depuis le milieu des années 1980. Ces chiffres sont complètement passés sous silence, et cette crise elle-même est totalement ignorée après avoir constitué, avant 9/11, une priorité de l’administration GW Bush. On se trouve moins devant un montage ou un complot que devant le phénomène décrit par Warren Christopher du pouvoir américain incapable de s’intéresser à plus d’une crise à la fois. Il s’agit de la crise de l’immigration clandestine, très fortement d’origine mexicaine (70%) ;… L'invasion des USA

Semaine du 21 au 27 octobre 2002

Semaine du 21 au 27 octobre 2002 Les relations entre les USA et le Mexique sont fascinantes. Elles sont, comme on dit, à l’honneur, dans le cadre de l’ONU, dans cette mémorable saison onusienne, parce que les Mexicains sont dans le Conseil de sécurité (membre provisoire) et qu’ils sont parmi les plus pugnaces, parmi ceux qui freinent résolument les Américains et les bousculent rudement. Eux, les Mexicains, avec les Français, si bien qu’on pourrait parler, à un instant ou l’autre, d’un axe Paris-Mexico. (Ce que nous nous sommes empressés de faire, voir notre F&C sur le sujet.) Relations fascinantes, certes, parce que des relations qui… Semaine du 21 au 27 octobre 2002

Chemin de croix

Chemin de croix 28 octobre 2002 Les temps sont durs. Le Times de Londres, dont on ne peut soupçonner les sentiments mais qui a aussi des attentions pour le libre commentaire, titre froidement et cruellement, ce matin : « US-British strategy on Iraq close to collapse ». Le week-end a été très pénible pour GW, un vrai chemin de croix. Sa visite au Mexique, samedi, a été un désastre. Avec Fox, il est tombé sur un roc aimable, qui n’a pas bougé d’un pouce à propos de la résolution sur l’Irak. Le Mexique est proche de la France, point final. Avec les deux énigmatiques Asiatiques,… Chemin de croix

De Paris à Mexico

De Paris à Mexico 27 octobre 2002 GW a encore essuyé une rebuffade aimable de son ami, le président mexicain Fox. Les deux hommes se rencontraient hier, 26 octobre, à Cambo San Lucas, au Mexique, au sommet économique du Pacifique. Lors de la rencontre, on devait parler des questions d’émigration (mexicaine) mais aussi de l’Irak (le Mexique est membre temporaire du Conseil de Sécurité, un des 10 pays sur les 15 qui siègent pour un mandat de 6 mois et ne disposent pas d’un droit de veto.) Le Mexique a signalé depuis longtemps son opposition à une guerre en Irak. Ces derniers jours, les Américains… De Paris à Mexico

Mexique et USA, un rapport “de puissance à puissance”

Parlons de la visite à Washington le mois dernier (avant 9/11) de Vicente Fox, le président mexicain. Jamais on ne vit à Washington un chef d'État étranger aussi assuré de lui-même et de sa >causechoc des civilisations< qui a retrouvé toute sa vogue avec la crise du 11 septembre. C'était avant qu'on ne parlât quasi-exclusivement d'Osmana Ben Laden, lors de la visite à Washington du président mexicain Vicente Fox, les 3-6 septembre 2001. Des commentateurs washingtoniens ont senti qu'il se passait quelque chose d'important. Tony Karon, de Time, nota que la venue de Fox à Washington était remarquable à cause de ceci : « Le… Mexique et USA, un rapport “de puissance à puissance”

Le modèle Fox

Le modèle Fox 16 août 2002 Comme nous posions la questions dans Nos Choix en présentant un article sur cette affaire le 15 août, nous la répétons sous la même forme : « quel chef d’État européen se permettrait d’annuler une visite chez GW parce qu’il est mécontent de l’Amérique ? » Fox annule sa visite à cause, plus précisément, de l’attitude de l’État du Texas, mais c’est bien une visite au président des États-Unis qui est annulée. On connaît les circonstances de l’incident : Javiez Suarez Medina, un condamné à mort d’origine mexicaine (né ou pas au Mexique, c’est l’un des points du désaccord… Le modèle Fox

Le baiser de Fox

Le baiser de Fox 11 août 2002 — Quelle leçon : Vicente Fox embrasse la main du Pape en s’agenouillant humblement et sa popularité passe de 61% à 71% (sa décision d’accueillir personnellement Jean-Paul II est approuvé par 79% des Mexicains interrogés). L’attitude de Fox durant la visite du Pape a été remarquée et unanimement approuvée dans la population. Fox s’est rendu à l’aéroport pour accueillir Jean-Paul II. Il lui a baisé la main. Un peu plus tard, il est venu assister à la messe donnée par le Pape pour la canonisation du premier saint indien de l’Église catholique. Selon le Miami Herald du 7… Le baiser de Fox

Semaine du 18 au 24 mars 2002

La riposte européenne à la décision américaine de tarification de 30% des importations d’acier Les Européens ajustent leurs contre-sanctions contre les États-Unis, en riposte à la décision de Washington d’augmenter de 30% les droits de douane sur l’acier importé aux USA. Le système européen est inhabituel, pour ce qui concerne le choix de l’intervention : la Commission européenne cherche à toucher les États de l’Union dans lesquels le parti républicain est en position précaire pour les futures élections de novembre. Le but est simple : tenter d’influer sur l’électorat de façon défavorable aux républicains, dans la mesure où cet électorat serait conduit à rendre responsable… Semaine du 18 au 24 mars 2002