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Pauvres vaguelettes, poor Ferguson

Autre signe que les Britanniques ne sont pas vraiment partants pour la thèse de la provocation et du casus belli dans l’affaire des 15 prisonniers pris par les Iraniens, cette chronique de l’historien fameux et néo-impérialiste Niall Ferguson, dans le Sunday Telegraph du même jour. On connaît Ferguson, ses prises de position extrêmement vigoureuses, virulentes, en faveur d’une politique néo-impérialiste anglo-saxonne (l’ anglosphère’). Fiévreusement favorable à la guerre contre l’Irak, Ferguson a rapidement connu une grande déception devant les déboires américanistes en Irak. Il en a tiré la conclusion que les USA n’étaient pas faits pour devenir un empire, celui que Ferguson appelait de ses… Pauvres vaguelettes, poor Ferguson

La globalisation agonise : cela va faire du bruit

La globalisation agonise : cela va faire du bruit 20 avril 2006 Nous signalons aujourd’hui, dans notre Bloc-Notes, deux articles qui nous offrent l’exemple parfait d’une contradiction historique qui a valeur exemplative et pédagogique pour un des événements les plus pressants de notre temps. (Importance essentielle de l’Histoire et de ses leçons, et des erreurs répétées, on le comprend.) Si c’est un débat (la cause de la Grande Dépression) qui semblerait à première vue appartenir au passé, à l’Histoire, il apparaît très vite qu’il nous conduit à l’essentiel. La conclusion des auteurs (Niall Ferguson et Thomas Falley), revenus à notre époque à la lumière des… La globalisation agonise : cela va faire du bruit

La fin de la globalisation (la première et la deuxième) et la cause de la Grande Dépression aux USA

Nombre d’articles et d’analyses s’attachent, aujourd’hui, à une question simple : sommes-nous à la fin du processus de globalisation ? Ce serait historiquement la seconde fois. De façon très caractéristique et somme toute logique, le débat sur la fin de la (seconde) globalisation (version XXIème siècle) se réfère historiquement aux événements qui ont causé la fin de la (première) globalisation, avec l’accent mis sur une loi passée au printemps 1930 aux Etats-Unis, alors que ce pays entrait, ou allait entrer, c’est le fond de ce débat historique, dans la Grande Dépression. On appréciera les différences d’interprétation importantes dans deux articles parus à trois jours d’intervalle… La fin de la globalisation (la première et la deuxième) et la cause de la Grande Dépression aux USA

Attention, ce Président est dangereux

L’historien anglais Niall Ferguson, qui enseigne à Harvard et se rend souvent à Washington, rapporte que GW Bush est tenu partout à Washington pour un président fini (a lame duck). Lui-même ajoute : raison de plus de s’en méfier . Sans espoir de se faire réélire par situation constitutionnelle et sans perspective normale intéressante à cause de sa position de faiblesse, GW est un homme qui n’a doublement plus rien à perdre. A cause de cela, tout est possible de sa part, y compris le pire, c’est-à-dire, selon Ferguson, une attaque contre l’Iran. Voici ce que nous dit l’historien (dans The Daily Telegraph d’aujourd’hui) :… Attention, ce Président est dangereux

Une victime de l’Irak : le dépit et la colère de Niall Ferguson

Comme on l’a vu plusieurs fois, l’historien anglais et pro-impérialiste Niall Ferguson a connu des phases successives marquant le déclin de son enthousiasme pour la course impériale des USA. D’abord soutien enthousiaste de la guerre contre l’Irak, il est devenu de plus en plus sceptique, jusqu’à mettre profondément en cause le destin impérial de l’Amérique. Son article d’hier dans le Sunday Telegraph marque une étape de plus dans ce processus. C’est une attaque à la fois méprisante et radicale contre la politique actuelle de l’administration. Ferguson pense que seul un Gladstone (« the only true genius among 19th century British politicians ») pourrait relever l’Amérique.… Une victime de l’Irak : le dépit et la colère de Niall Ferguson

La “French touch

La French touch 22 février 2005 Le 31 janvier 2005, le porte-parole du département d’État, Richard Boucher, répondait à des questions sur le voyage de Rice en Europe, notamment sa visite à Paris et le discours qu’elle projetait de donner le 8 février, à Paris effectivement. Pourquoi Paris? demandaient les journalistes. (« Yards can be written about the choice of Paris, a major speech considering the stated U.S.-European relations… would you like to get into those yards and say why she singled out the country with… in Europe with which the United States has had the most difficulty over the last few years? ») Finalement,… La “French touch

Le temps des révisions déchirantes

Le temps des révisions déchirantes 27 septembre 2004 Aux Etats-Unis, dans le cirque général qui sert d’arène politique, on peut continuer à dire que la guerre était une bonne chose et qu’il faut continuer à la soutenir. En Europe, où le ridicule ne tue peut-être plus mais blesse sérieusement jusqu’aux handicaps les plus graves, il est devenu difficile de soutenir que ce fut une grande vertu de soutenir cette guerre. La même chose peut être avancée, aujourd’hui, au Royaume-Uni, des relations spéciales avec les Etats-Unis, où seul un allumé comme Tony Blair peut clamer sa satisfaction d’avoir transformé le fameux adage, Niall Ferguson dixit, et… Le temps des révisions déchirantes

GW a même semé la discorde chez les (néo-)impérialistes britanniques

GW a même semé la discorde chez les impérialistes britanniques 14 avril 2004 Dans le Daily Telegraph de ces derniers jours, on trouve un intéressant quoique involontaire échange d’articles antagonistes, et entre deux hommes qu’on a l’habitude de voir main dans la main, surtout lorsqu’il s’agit d’Irak et de politique musclée. Il s’agit, successivement : • d’un article de Niall Ferguson, l’éminent et passionné historien britannique, dans les éditions du 10 avril du Daily Telegraph, avec le titre assez révélateur : « This Vietnam generation of Americans has not learnt the lessons of history ». (On a déjà l’évolution de la position de Ferguson au… GW a même semé la discorde chez les (néo-)impérialistes britanniques

Nial Ferguson perd confiance

Nial Ferguson perd confiance Lisez ces trois articles, à onze mois de distance, un sur le professeur Niall Ferguson et deux du professeur Niall Ferguson, — historien britannique exerçant une part importante de son temps aux États-Unis. Ils nous font mesurer l’énorme, la considérable déception que les États-Unis ont procurée à leurs plus ardents zélateurs et dithyrambes. Cela est bien plus important que l’extension évidemment ultra-rapide de l’anti-américanisme qui fait gémir tant de commentateurs moralisants car ce sont les meilleurs parmi les zélateurs de l’Empire qui sont frappés. Dans les trois textes que nous présentons, le premier chronologiquement fait un portrait volontairement polémique du professeur… Nial Ferguson perd confiance

Un doute fondamental sur l'empire

Un doute fondamental sur l'empire 25 juin 2003 — Il est bon de signaler une floraison d’articles, commentaires, etc, qu’il faut placer dans la droite ligne des réactions qui se font jour après l’aventure irakienne, et notamment deux points : • Les conditions de la guerre, c’est-à-dire une victoire présentée comme étourdissante et sans exemple dans l’histoire militaire, qui s’avère douteuse lorsqu’on en connaît les détails de la réalisation, qui s’abîme désormais dans un après-guerre anarchique, où rien n’a été prévu et où l’opposition tourne à la guérilla organisée. • La comédie des WMD (armes de destruction massive) présentées comme la première cause de l’attaque… Un doute fondamental sur l'empire