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FDR, au secours, – suite et sans fin

Parmi les divers cris de détresse qu’engendre la crise globalisée qu’a déclenchée le système, puisqu’il s’avère ainsi que la globalisation existe, se signalent ceux qui renvoient à notre Saint à tous. Il s’avère également, autre confirmation, que la popularité de Saint-FDR est si grande, presque autant qu’elle le fut aux sombres jours de 1932-1933. Cette fois, c’est un vieux de la vieille du conservatisme libre-échangiste britannique, un pilier du Times, William Rees-Mogg, qui en appelle aux mânes fameuses dans sa chronique du 6 octobre, cette fois pour prier humblement pour que Barack Obama veuillent bien s’en charger et s’en faire l’écho. L’idée de Rees-Mogg est… FDR, au secours, – suite et sans fin

Deux psychologies face à la crise

Deux psychologies face à la crise 4 octobre 2008 — Nous avons été frappé à plusieurs reprises par l’attitude psychologique des dirigeants US et de certains commentateurs anglo-saxons vis-à-vis de la crise en cours. Nous avons été notamment frappé par le texte de Gerard Baker que nous signalions dans notre Bloc-Notes du 29 septembre, qui constitue un bon exemple de cette situation; nous signalions notamment ce passage où Baker formule sa phrase d’une telle façon qu’il semblerait recommander rien de moins que la panique. «I say this with great reluctance. It is no business of journalists (who, as someone once said, are like harlots, who… Deux psychologies face à la crise

Le désordre et la Chambre

Le désordre et la Chambre 30 septembre 2008 — Il y a dix jours, Paulson apparaissait comme le sauveur du capitalisme, peut-être une sorte de dictateur de l’ombre, l’homme qui allait disposer d’un formidable pouvoir ($700 milliards >uncheckedbailout< était inutile, combien il fut de bout en bout une manœuvre politique, combien l'on va être obligé de revenir à l'une ou l'autre forme d'intervention massive de la puissance publique (si cette expression a un sens à Washington), cette fois aux conditions des démocrates («Now there seems to be only one option: for Mr Paulson and Mr Bush to plead for the Democrats to pass the bailout.»).… Le désordre et la Chambre

La colère ou la peur?

La colère ou la peur? 25 septembre 2008 Relevons ces divers échanges entre Paulson, Bernanke & compagnie devant le Congrès, mercredi après-midi, leur impuissance à convaincre les parlementaires sur l’instant, la bataille qui se livre entre des appréciations divergentes mais toutes entières structurées autour de l’attitude psychologique du citoyen des USA, également électeur, précisément dans cette année des élections présidentielles et de renouvellement d’une partie du Congrès. (Les gros bras savent parfaitement de quoi ils retournent, comme nous en informe un lecteur ce 25 septembre sur le Forum, citant Bernanke qui répond à une question sur des formules alternatives du plan Paulson, par exemple son… La colère ou la peur?

Précisions sur FDR et la Grande Dépression

D’une façon qui confirme le grand intérêt porté actuellement à FDR et à son action durant la Grande Dépression, le site WSWS.org répond (le 19 septembre) sur un ton extrêmement offensif à une chronique du journaliste libéral (progressiste selon le sens US) Bob Herbert dans le New York Times du 9 septembre. Herbert se lamentait à propos de cette situation où les libéraux (progressistes) US ne parviennent pas à développer leurs arguments politiques et à faire suivre la politique concernée contre l’esprit dominant de l’ultra-conservatisme aux USA. Des éléments de l’histoire économique US, particulièrement la grande Dépression et l’action de Franklin Delano Roosevelt (FDR), sont… Précisions sur FDR et la Grande Dépression

FDR, au secours

FDR, au secours 18 septembre 2008 Roger Cohen est un dur de dur de la plume, dans les colonnes de l’International Herald Tribune, un pur guerrier de l’américanisme qui ne déteste pas de faire la leçon à tout le monde, aux autres, à la France rétrograde, à la Russie non-démocratique. Aujourd’hui, le temps n’est plus aux leçons à faire aux autres mais, paraît-il, aux leçons pour soi-même. Ainsi en est-il de son article du 17 septembre intitulé «The king is dead». Certes, le roi est mort, et nous lisons d’abord son oraison funèbre D’abord, appel au groupe Coldplay, britannique (cela sauve l’esprit anglo-saxon, non?) et… FDR, au secours

FDR, le retour (à moitié)

FDR, le retour (à moitié) 28 mars 2008 Notre thèse historique centrale est que la Grande Dépression est le grand événement du XXème siècle. La cause en est que la Grande Dépression est sans aucun doute le grand événement américaniste (de l’histoire américaniste) du XXème siècle, et peut-être de l’Histoire américaniste tout court, c’est-à-dire sur toute sa longueur. (Nous exposons cela plus en détails, par ailleurs sur ce site.) Comme nous sommes, depuis 1918, dans un monde en voie d’américanisation accélérée, et, depuis 1945, dans un monde américanisée et dans une conception américanisée du monde, notre événement central du XXème siècle est nécessairement devenu la…  FDR, le retour (à moitié)

Plutôt 1933 que 1929

Plutôt 1933 que 1929 18 janvier 2008 La crise ne cesse d’enfler, de grossir, selon une dynamique qui semble ne jamais devoir se freiner d’elle-même. C’est le cas. Plus que la crise financières avec toutes ses implications et explications économiques, avec toutes les hypothèses (quelles mesures financières, économiques, prendre, etc.?), on se trouve devant la crise du capitalisme. Le marché et ses mécanismes ne répondent plus. Le régulateur suprême semble avoir disparu. La crise du capitalisme exprime la crise d’une civilisation, ou, mieux dit puisque c’est le reflet peu ragoûtant de notre situation, la crise de la civilisation. Le chroniqueur (politique et économique) Anatole Kaletsky,… Plutôt 1933 que 1929

La “FDRisation” de Hillary : la victoire malgré la haine (et avec le soutien des Kennedy?)

Comme on le sait depuis longtemps, un des handicaps principaux de Hillary Clinton est, à côté d’une popularité un peu vacillante aujourd’hui chez les démocrates, la haine qu’elle suscite chez ceux qui ne sont pas ses soutiens inconditionnels. Cela fait qu’elle peut compter beaucoup moins sur des électeurs au départ républicains anti-démocrates mais qui seraient tentés, à cause d’un candidat républicain final qui leur déplairait, de se tourner vers le démocrate. Même réflexe chez nombre d’électeurs indépendants ou indécis. Pour tenter de remonter ce handicap, un Kennedy, le fils de Robert (Robert F. Kennedy, Jr.) vient à la rescousse de Hillary. Il le fait, le… La “FDRisation” de Hillary : la victoire malgré la haine (et avec le soutien des Kennedy?)

Valeur de l’équivalence 1932-2008

Valeur de l’équivalence 1932-2008 11 décembre 2007 Rappelons deux textes que nous avons publiés, qui présentent l’analogie entre l’élection de novembre 2008 et celle de novembre 1932. (La seconde étant l’élection de Franklin Delano Roosevelt [FDR] en pleine Grande Dépression, la présidence FDR débouchant aussitôt, à partir de mars 1933 et de l’installation du nouveau président, sur un programme radical d’interventionnisme étatique et de grands travaux publics, une formule de type keynesien identifiée aussitôt par la droite capitaliste, prompte à dramatiser les choses dans le sens obsessionnel qu’on sait, comme du pur socialisme.) L’un, du 5 décembre, concerne l’évolution nationaliste populiste d’Hillary Clinton, faisant brusquement… Valeur de l’équivalence 1932-2008

Novembre 2008 comme novembre 1932?

L’élection US de novembre 2008 est déjà fortement commentée, au-delà de la compétition elle-même, pour la signification et le poids historique qu’elle pourrait avoir. La chose est assez normale, si l’on considère la période que vivent les USA depuis le 11 septembre 2001, que l’homme qui est à la tête des USA ne pourra se représenter, que le parti qui a dominé cette période est, depuis novembre 2006, en recul sinon en déroute complète. Déjà, le 22 février dernier, Tom Engelhardt, sur son excellent site TomDispatch.com, avait invité Steve Fraser, éditeur et fondateur de the American Empire Project, écrivain politologue et spécialiste de Wall Street… Novembre 2008 comme novembre 1932?

Hillary-la-Forteresse

Hillary-la-Forteresse 6 décembre 2007 Travaillant comme d’habitude en équipe, le Financial Times (FT) et le commissaire européen pour le commerce Peter Mandelson expriment la même inquiétude angoissée, la même indignation furieuse, après l’interview de Hillary Clinton dans le même FT, le 3 décembre. Le FT titre son éditorial du 4 décembre: «Hillary Clinton is wrong on trade». Le 5 décembre, Peter Mandelson qualifie les déclarations de Clinton de «disappointing sign of the times». Ces termes mesurés montrent effectivement l’inquiétude angoissée, l’indignation furieuse et la coordination des déclarations du FT et de Mandelson, pour exprimer un sentiment de panique qui commence à gagner les milieux ultra-libéraux… Hillary-la-Forteresse

Le soleil noir de la Beat Generation

A quoi sert la Beat Generation? Symboliquement, notre monde bien organisé a placé au 5 septembre la célébration du cinquantenaire de ce phénomène à la fois culturel (>contre-culturel< disons) et politique. Pour célébrer la chose à notre façon, nous proposons un extrait du livre La parenthèse monstrueuse de Philippe Grasset, en cours de rédaction. Cet extrait est la partie introductrice du livre, consacrée à une interprtation politique de ce phénomène de la Beat Generation, placé dans la perspective historique des USA durant la période. __________________________________ Le soleil noir de la Beat Generation Chapitre 1 — Exposé et nécessité du projet. — Le film Beat. —… Le soleil noir de la Beat Generation

Un  “coup d’Etat” sans Etat

Un >coup d’Etat< sans Etat Le 23 juillet, la BBC Radio 4 diffusa une émission de Mike Thomson intitulée The Washington Coup. Le sujet apparut d’abord comme une révélation. Un aspect spectaculaire est que les documents officiels produits par le journaliste semblent impliquer Prescott Bush, — père et grand’père des présidents Bush Sr. et Bush Jr., les 41ème et 43ème présidents des Etats-Unis, — dans une tentative de >coup d'Etat fasciste< aux USA en 1933. Cette sensation ne dépassa finalement pas le nom des Bush. En effet, quant au Washington Coup, il apparut très vite que l’événement était déjà documenté et théoriquement connu du public… Un  “coup d’Etat” sans Etat

Peur et fascination de son propre anéantissement

Peur et fascination de son propre anéantissement 22 mai 2007 Il est bon de rappeler régulièrement l’évolution des grandes tendances (surtout psychologiques) de notre monde postmoderne, là où elles se trouvent le plus exposées à notre vision. Ici, il s’agit du virtualisme et il s’agit de l’Irak qui en est le champ d’expérimentation privilégié, et Washington D.C., le système de l’américanisme, avec un pied dans chacun de ces domaines. Le texte de Robert Parry, sur ConsortiumNews.com, du 18 mai, est excellent dans cette mesure où il nous permet d’observer l’évolution du concept virtualiste extraordinaire de la guerre contre la réalité. Parry titre fort justement son… Peur et fascination de son propre anéantissement

Les USA sont en crise, disent les Américains

Interrogés par l’institut de sondage Zogby Poll, les Américains répondent à une forte majorité : oui, les Etats-Unis sont dans une grave crise nationale. Le sondage, dont une rapide analyse est disponible, ainsi qu’un détail de la méthodologie, est ainsi présenté : «There is widespread agreement among Americans surveyed that the nation is in a state of crisis. Democrats were much more likely than Republicans to say the nation is currently facing a crisis 86% of Democrats feel this way, and though less so, a majority of Republicans (56%) agreed. While 82% of progressives and 80% of moderates said a crisis now looms in America,… Les USA sont en crise, disent les Américains

FDR et lui

Nous connaissons William Pfaff. Ce remarquable chroniqueur et éditorialiste américain est également un historien aux qualités rares, sensible aux éléments humains et aux forces qui échappent aux catégories et à la vision mécaniste du monde. Il y a chez lui de la précision, un beau style, une vision critique qui ne repousse pas la fermeté et la sévérité en refusant de tomber dans l’excès, et une belle pudeur du sentiment. Notre sentiment, à nous, est que William Pfaff, qui vit en France, à Paris, souffre de l’évolution de son pays. D’une façon assez intuitive, nous serions portés à penser que son dernier article, «Franklin Delano… FDR et lui

Non, non, nous n’aurons pas GW jusqu’en 2012, ou jusqu’en 2016, ou jusqu’en… — affirme la Maison-Blanche

GW semble un peu fatigué. On nous assure donc qu’il n’aurait pas dans l’esprit de demander une révision de la Constitution de Etats-Unis pour lui permettre de briguer, c’est-à-dire d’emporter un troisième mandat, et peut-être un quatrième, et peut-être ainsi de suite. (Depuis 1945 et l’adoption du 22ème amendement, un Président ne peut plus briguer autant de mandats qu’il le désire, comme c’était le cas lorsque la Contitution ne fixait pas de limite. La présidence de Franklin Delano Roosevelt, réélu trois fois [1936, 1940, 1944] après sa première élection de 1932, avait conduit à l’adoption de cet amendement fixant la possibilité à deux mandats de… Non, non, nous n’aurons pas GW jusqu’en 2012, ou jusqu’en 2016, ou jusqu’en… — affirme la Maison-Blanche

Le pessimisme des Américains devient un événement politique

Le pessimisme des Américains devient un événement politique 10 octobre 2005 Lorsque, le 15 septembre, l’université du Michigan dévoila son évaluation de l’indice de confiance du consommateur, un indice très important pour les économistes américains, le choc fut considérable : 76,9, alors qu’il se situait à 89,1 en août. On était très en-dessous des 81,8 après l’attaque du 11 septembre 2001 et il fallait en fait remonter à février 1992, au pire de la récession de la période, pour trouver aussi bas. La conclusion était évidente : c’était l’effet-Katrina. Les commentaires se voulurent rassurants. Celui de Ian Shepherdson, chief U.S. economist at High Frequency Economics:… Le pessimisme des Américains devient un événement politique

Notes sur un “coup d&#39;Etat permanent”

Notes sur un >coup d'Etat permanentSenior Specialist in american National GovernmentPrésidence impérialeprésidence impériale< s'est fait dans des conditions très particulières. Nous avons accepté, comme à la fois logique et de bon sens, l'interprétation de Thomas Fleming, dans The New Dealer’s War, dont une recension se trouve par ailleurs sur ce site. Ci-dessous, nous en reproduisons le passage qui concerne les circonstances de cet aspect de la présidence de FDR. « Fleming remonte aux sources également, […] : pourquoi FDR voulait-il la guerre ? Pour cela, nous remontons en novembre 1936 et à la première réélection de FDR. Ce fut un triomphe, un véritable plébiscite (11… Notes sur un “coup d&#39;Etat permanent”

La réécriture de la Deuxième Guerre mondiale, — style GW

La politique américaine est aujourd’hui si complètement fondée sur une appréciation virtualiste de la réalité, que cette réalité soit actuelle autant qu’historique, qu’on en vient à constater que même des analyses fortement marquées par un engagement idéologique donnent une critique qui apparaît comme un modèle d’objectivité et une leçon d’histoire. On fait cette remarque en se référant au texte d’analyse du site trotskiste WSWS.org de ce jour, sur la dénonciation du traité de Yalta par GW Bush (son discours du 8 mai). Cette dénonciation, parce qu’elle est faite par le gouvernement américain et non d’un historien indépendant comme on l’a déjà vu faire, représente un… La réécriture de la Deuxième Guerre mondiale, — style GW

On demande capitulation sans condition

On demande capitulation sans condition 3 avril 2003 — C’est le signe le plus sûr que les choses vont mal à Washington (sans que cette appréciation préjuge en quoi que ce soit de la situation sur le terrain, et même au contraire dans bien des cas — il faut absolument séparer les deux situations, la réalité à Bagdad et la virtualité washingtonienne ; mais il est de fait que les décisions sur la conduite de la guerre, le contrôle de la puissance, se font dans le Washington virtualiste, en fonction des soubresauts de Washington virtualiste). L’exigence de >capitulation sans conditionaffaiblissement moral< possible des USA (c'est-à-dire… On demande capitulation sans condition

La guerre de FDR

La (vraie) guerre de FDR Il est vraiment très nécessaire de lire ce livre, y compris et surtout en Europe où l'on sait si peu de chose de la politique intérieure et de l'histoire des États-Unis. Les Européens prétendent très bien connaître l'Amérique et ils font leur politique américaine en fonction de cette connaissance, qui est un tissu de lieux communs et d'idées toutes faites, construites à partir d'une vision complètement idéalisée de l'Amérique ; voilà pourquoi ils devraient, toutes affaires cessantes, se mettre à la lecture de ce livre. Comme on le note de façon plus explicite à la fin de ce texte, on… La guerre de FDR

Quelques détails de plus sur la première bombe atomique, — par Sir Joseph Rotblat, ancien du Manhattan Project

Quelques détails de plus sur la première bombe atomique, par Sir Joseph Rotblat, ancien du Manhattan Project On a vu par ailleurs quelques mots sur la conférence the Guardian/RUSI tenue à Londres le 8 janvier, sur les questions nucléaires post-9/11. L’un des intervenants était le professeur Sir Joseph Rotblat, un physicien nucléaire, Prix Nobel de la paix 1995, Britannique d’origine polonaise. Outre ses appréciations sur la situation nucléaire actuelle, Rotblat a tenu çà mettre la question nucléaire dans son contexte originel et a donné quelques précisions sur la naissance de l’arme atomique/nucléaire. Rotblat est orfèvre d’expérience en la matière puisqu’il fut partie de l’équipe internationale… Quelques détails de plus sur la première bombe atomique, — par Sir Joseph Rotblat, ancien du Manhattan Project