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Morale et tactique des “frappes collatérales”

Morale et tactique des >frappes collatéralescoalition mondialeguerre< si justement et rondement menée, – Scholz était pilote à bord d'un Tornado de la Luftwaffe, avion de pénétration et d’appui tactique aux performances assez médiocres, et de toutes les façons conçu pour les guerres conventionnelles du type de celle que l’OTAN a vainement attendu pendant plusieurs décennies face au Pacte de Varsovie. Par conséquent, rien de ce qui suit du témoignage de Scholz ne peut nous surprendre, sinon qu’il nous apprend que ce qui se chuchote depuis des années, à savoir que les engagements pour >missions de reconnaissance< des Tornado allemands se doublent de missions d’attaque, notamment… Morale et tactique des “frappes collatérales”

Falloujah et son ode à Hatham al Mannaa

Falloujah et son ode à Hatham al Mannaa Avril 2004. Le deuxième millénaire commençait de s’ébattre dans sa prime enfance, il entamait ses cinq ans. La ville de Falloujah rompait ses poches d’eau, se vidait. Des colonnes en suintaient de toutes parts. L’envahisseur ne se montrait guère avare de ses froides foudres d’uranium. S’expulsaient à coups de missiles les futurs mal formés. Et tous ceux qui fuyaient par milliers, remontant le cours du fleuve, rejoignaient la Syrie voisine. Le 7 juillet 2004, plus d’un an après l’invasion de l’Irak alors que l’évidence d’absence d’armes de destruction massives s’imposait à tous, paraissait une lettre ouverte signée… Falloujah et son ode à Hatham al Mannaa

Souvenir de Falloujah, – pire qu’Hiroshima

Souvenir de Falloujah, pire qu’Hiroshima Il est bon, de temps en temps, de rappeler ce que furent les débuts, depuis 9/11, de cette phase actuelle et espérons finale de la chevauchée fantastique américaniste et occidentaliste qui nous a conduit dans le marigot de l’effondrement moderniste. Il est bon, de temps en temps, de rappeler quel degré de crétinerie et de cruauté aveugle atteint aujourd’hui l’art de la guerre américaniste consistant à écraser sous la puissance du système du technologisme toute vie et toute structure. Les experts des salons parisiens aviseront. Ce pourquoi il est intéressant de lire l’article de Patrick Cockburn, ce 24 juillet 2010,… Souvenir de Falloujah, – pire qu’Hiroshima

Falloujah en technicolor

Falloujah en technicolor 31 décembre 2007 Le 25 décembre 2007, le site Wikileaks.org, branche spécialisée dans les fuites de la fameuse encyclopédie Wikipédia, mettait en ligne un rapport secret de l’U.S. Army sur la première bataille de Falloujah, en avril 2004 en Irak. Le 27 décembre sur Wikileaks.org et le 28 décembre sur Antiwar.com, était publié un article d’analyse de Stephen Soldz sur ce sujet. L’analyse est excellente et dégage les aspects essentiels du rapport. (Présentation de Stephen Soldz: «a psychoanalyst, psychologist, public health researcher, and faculty member at the Boston Graduate School of Psychoanalysis. He maintains the Psychoanalysts for Peace and Justice web page… Falloujah en technicolor

Smoking, no smoking

L’aventure avait bien commencé. La photo du Lance Corporal du Marine Corps James Black Miller, cigarette au bec dans un visage marqué par le combat, au siège de Falloujah en novembre 2004, était une aubaine pour la com’ (les relations publiques, le virtualisme). La photo symbolisait le jeune homme d’Amérique, épuisé par le terrible combat mais assuré que ce combat est juste et que l’Amérique est « a force of the good » ; John Wayne Junior à Falloujah, avec l’avantage que James Black Miller était un vrai. (Wayne ne fit la guerre que dans les studios. Sa réputation était faite. Lorsqu’il visita un hôpital… Smoking, no smoking

Les Marines et le JSF : une histoire d’amour à en mourir

Comme on le devine par ailleurs (Notre F&C du jour), le Corps des Marines est tout entier engagé dans le soutien au programme JSF, au contraire de la Navy et de l’Air Force, de plus en plus réticentes. Pour les Marines, le JSF est l’occasion de se dégager décisivement de la tutelle de la Navy en ayant un avion qui lui soit propre (la version ADAC-V du JSF), au lieu de voler sur des avions de la Navy (F/A-18). Le AV-8 Harrier (depuis les années 1980) lui a permis d’évoluer vers ce statut, mais certainement pas avec l’ampleur que lui donnerait un JSF ADAC-V. D’où… Les Marines et le JSF : une histoire d’amour à en mourir

John Wayne est de retour

On cite aujourd’hui, par ailleurs dans notre rubrique F&C, diverses remarques du général des Marines Sattler, à propos de l’effort technologique anti-voitures-suicide des Américains. (En fait ce terme est obscène, impropre et pas très propre: les voitures-suicide, ce sont des Improvised Explosive Devices [IED]). De facto, Sattler est donc un des experts en lutte anti-terroriste au sein des forces armées US. C’est normal : c’est lui qui a gagné la guerre d’Irak à Falloujah, en novembre 2004. Sattler, c’est John Wayne vainqueur à Falloujah en novembre dernier. Dans l’extrait du même article d’Aviation Week sur la politique hig tech anti-IED, la parole est donnée à… John Wayne est de retour

Leur barbarie climatisée

Leur barbarie climatisée La référence est claire : En 1941, Henry Miller, retour de plusieurs années passées à Paris, fit un voyage de plusieurs mois dans son pays, découvrant une Amérique qu’il devinait mais qu’il connaissait mal. Il écrivit aussitôt un livre sur cette expérience et manifesta le désir de le publier. Entre-temps la guerre avait éclaté et son éditeur lui conseilla d’attendre la fin de la guerre pour la publication, à cause des conditions de patriotisme exacerbé qui contrarieraient sa diffusion. Cela fut fait. En 1945 parut Le cauchemar climatisé (The Air-Conditioned Nightmare). Le livre montrait bien qu’on peut être un vrai, un pur,… Leur barbarie climatisée

L’anti-Empire : les Américains, l’Irak et le chaos

L’anti-Empire : les Américains, l’Irak et le chaos 12 janvier 2005 L’Histoire va vite. En deux années bien remplies, elle a infligé le plus catégorique des démentis possibles à l’affirmation impériale de l’Amérique. L’américanisme, pour être plus précis et plus juste en cette occurrence, est sans doute la force la plus anti-impériale qui ait jamais existé, dans le sens où ce mouvement et son expression de puissance sont une force dispensatrice de chaos alors qu’on attend d’un projet impérial qu’il installe un ordre (ordre nouveau, ordre impérial, etc, qu’importe la désignation dans ce cas, pourvu qu’il y ait un ordre). L’américanisme est une force de… L’anti-Empire : les Américains, l’Irak et le chaos

A la source de l’échec : l’inexistence de HUMINT

A la source de l’échec : l’inexistence de HUMINT 29 décembre 2004 Il est connu que les Américains ont toujours péché, au niveau du renseignement, par faiblesse de ce qu’ils nomment HUMINT (Human Intelligence), au profit du renseignement technologique (observation, photographie, communication, etc). Ce n’est pas un hasard mais plutôt une fatalité: la civilisation américaniste est bâtie sur le Progrès machiniste, sur la technologie, sur l’industrialisation, etc, et, au contraire, sur une réelle méfiance de la subjectivité humaine et de ses réelles capacités individuelles de libre arbitre, ce pourquoi il ne faut pas confondre l’individualisme américaniste, qui est un moyen d’empêcher des esprits libres de… A la source de l’échec : l’inexistence de HUMINT

John Wayne à Falloujah

Notes sur John Wayne à Falloujah 22 décembre 2004 (10 décembre 2004) – A la bataille de Falloujah, il ne manquait qu'une chose : des hauts-parleurs diffusant l'hymne des Marines. Et, pour la commenter, il nous manquait l'immortel John Wayne, l'homme qui a si bien interprété le soldat américain à l'écran. (Note en passant, sur une vieille anecdote bien dans l'air du temps : Wayne s'est bien gardé de la faire, la guerre, préférant les studios d'Hollywood. Fin 1944, en pleine forme, il visita un hôpital militaire d'Honolulu en mission de commando de soutien du moral des troupes. On y soignait les Marines blessés à… John Wayne à Falloujah

L’Amérique malade de l’Irak, — et comment la soigner

L’Amérique malade de l’Irak, et comment la soigner 17 décembre 2004 On ne sait pas encore qui perdra en Irak (bien qu’on commence à en avoir une petite idée) mais on sait d’ores et déjà que l’Amérique en sortira malade. Certains pourraient d’ailleurs répliquer que c’était déjà fait, que l’Amérique était malade avant d’aller en Irak et que, justement, elle attendait la guérison de cette expédition absurde et cruelle. Il faut en effet garder à l’esprit qu’avant d’être une question de puissance et de guerre, ce qui se passe aujourd’hui est une question de psychologie malade : il faut qu’il en soit ainsi pour déclencher… L’Amérique malade de l’Irak, — et comment la soigner

En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles

En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles 3 décembre 2004 Le deuxième aspect (après celui des opérations, envisagé ce jour) qui nous montre les Américains pris dans le piège irakien est leur indifférence aux pertes civiles que leurs forces causent, pertes qui sont considérables. Nous définissons cette attitude comme les Américains pris dans le piège irakien, dans la mesure où cette attitude conduit l’opinion publique US à ignorer complètement la réalité du conflit irakien, favorisant du fait de l’absence de frein le domaine d’expansion des erreurs, des actes d’imprudence et d’inconscience de l’administration GW Bush, un domaine qui paraît désormais illimité.… En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles

A quoi sert Falloujah ?

A quoi sert Falloujah ? 14 novembre 2004 Où qu’elle en soit réellement, la bataille de Falloujah a apporté d’ores et déjà deux enseignements opérationnels importants : D’une part, les Américains sont trop peu nombreux pour tenir le pays dans une situation d’une insurrection contrôlée tactiquement et coordonnée stratégiquement par les rebelles, comme c’est de plus en plus le cas. C’est une situation stratégique classique dite de la couverture trop courte : on concentre des forces dans un point pour remporter une victoire tactique et, pour cela, on dégarnit d’autres points où les rebelles peuvent intervenir avec une assez grande impunité. (Selon le Daily Telegraph… A quoi sert Falloujah ?

Du commandant des Marines à Najaf au nouveau président de la Commission

Du commandant des Marines à Najaf au nouveau président de la Commission 21 août 2004 Les Occidentaux semblent engagés dans une course folle dont la règle est : qui parviendra à faire plus bête ? Les Américains ont une belle avance mais les Européens, avec l’outsider Barroso, nouveau président de la Commission qui arrive à s’imposer dans la course avant même d’être en charge, s’annoncent excellents et ils pourraient remonter leur retard. Voyons cet intéressant challenge, comme disent nos commentateurs de la presse libre occidentale. • Dans un article publié aujourd’hui dans le Herald Tribune, William Pfaff nous explique qu’en Irak, la politique se décide… Du commandant des Marines à Najaf au nouveau président de la Commission