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Stratégies d’avenir

Stratégies d’avenir 17-04-2024 (20H25) – Il y a un peu moins d’une quinzaine d’années (on délimite cette période sur 2006-2008), s’ouvrit au large de l’Iran une longue séquence d’affrontement. Elle faisait partie des conceptions ‘neocons‘ pour lesquels Bagdad était une étape acceptable, mais pour lesquels finalement, – selon une phrase fameuse de Michael Ledeen , ‘neocon‘ fameux pour ses innombrables chemins détournés, affaires tordues, constructions complexes et visions pleines de champs de différentes orientations, – homme pour qui, Ledeen, « les vrais hommes ont pour plus sérieux et plus important objectif de conquérir Teheran ». Ledeen n’était certainement pas le plus insupportable des ‘neocon‘, parce… Stratégies d’avenir

Les silences de StratCom

Les silences de StratCom 20 novembre 2017 – Je ne cesserai pas, dans tous les cas pour quelques heures ou quelques jours avant qu’une autre stupéfaction ne me submerge, d’éprouver et de tenter de faire partager ma stupéfaction justement devant ce concert de silences du commentateur qui accompagne les frasques des généraux des forces américanistes, particulièrement le commandement essentiel de StratCom. (Voir les deux textes du site sur ce sujet, le 17 novembre et le 19 novembre 2017.) On signale la chose ici et là dans les divers réseaux de communication, mais sans trop s’attarder aux circonstances, aux conditions générales, à la signification de ces… Les silences de StratCom

Pourquoi l’US Navy est-elle à quai ?

Pourquoi l’US Navy est-elle à quai ? On sait depuis longtemps, – en fait, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondial, – que l’US Navy veille à garder en déploiement opérationnel un certain nombre de ses groupes de porte-avions, autour de cette unité centrale du contrôle des mers qu’est devenu le grand porte-avions d’attaque (CVA pour l’US Navy). Il s’agit d’une planification très complexe aujourd'hui parce que le nombre de CVA est réduit à dix et qu’un certain nombre d’entre eux doivent se trouver en relâche technique, soit pour une simple raison d’une nécessaire interruption du service pour repos et entretien courant, soit pour… Pourquoi l’US Navy est-elle à quai ?

La DIA et le premier cercle de BHO

La DIA et le premier cercle de BHO 13 février 2016 – Cela fait un certain nombre d’années, – tiens, justement, quasiment une décennie, – que nous suivons les signes multiples de désaccords des militaires US avec la politique-Système suivie par le pouvoir politique, notamment les présidents et leurs cercles privilégiés de conseillers idéologisés à mort et caractérisés par des psychologies-Système hystériques et paradoxalement totalement psychorigides dans ce domaine pourtant si agitée de l’hystérie (les neocons pour GW Bush, les R2P pour Obama). Sans oublier les désaccords initiaux de 2002-2003, lorsque le chef d’état-major de l’US Army, le général Shinseki, s’éleva contre le format des… La DIA et le premier cercle de BHO

Les étoiles (US) sans enthousiasme belliciste

Les étoiles (US) sans enthousiasme belliciste Partout à Washington, généraux et amiraux argumentent contre ou condamnent les perspectives de guerres diverses (Iran, Syrie) agitées par les habituels civils allumés par les perspectives rancies des increvables neocons … L’apparent paradoxe de l’opposition à l’attaque de l’Iran de chefs militaires US, ou de chefs militaires US récemment retirés, et également de l’opposition dans les mêmes milieux à une intervention en Syrie, continue à s’affirmer, en même temps qu'il nous ramène à une position connue. En quelques jours, divers évènements ont placé des chefs militaires à la retraite, donc dégagés d’un >devoir de réserve< dans les prises de… Les étoiles (US) sans enthousiasme belliciste

Notes sur Fox et Fox dans le Golfe

Notes sur Fox et Fox dans le Golfe Est-ce l’homonymie accidentelle qui attire notre attention sur l’U.S. Navy et son rôle dans un éventuel affrontement avec l’Iran et, surtout, dans sa mission autour du détroit d’Ormouz ? D’une part, il y eut l’amiral William Fox Fallon (Fox, pour renard, comme surnom), nommé chef de Central Command en janvier 2007 ; d’autre part, il y a le vice amiral Mark Fox, actuel commandant de la Vème Flotte de l’U.S. Navy, basée à Bahreïn. Dimanche dernier, le second Fox, Mark Fox, faisait quelques déclarations martiales dans son quartier-général de Bahreïn. (Selon PresssTV.com, le 13 février 2012 et… Notes sur Fox et Fox dans le Golfe

De l’amiral Fallon au USS John C. Stennis

De l’amiral Fallon au USS John C. Stennis 4 janvier 2012 On connaît désormais les péripéties et les acteurs de la tension extrême régnant actuellement dans la région du Golfe (mer et Golfe d’Oman, détroit d’Ormouz, Golfe Persique). Cela se passe essentiellement entre l’Iran et les USA, ces derniers sous la forme de la Vème Flotte et principalement de la très grosse unité qu’est le porte-avions d’attaque USS John C. Stennis et son groupe de combat. (Anecdotique mais symboliquement bien significatif : le porte-avions CVN-74 porte le nom d’un parlementaire démocrate, président de la commission des forces armées du Sénat dans les années 1960 et… De l’amiral Fallon au USS John C. Stennis

Retour à 2007, en infiniment pire

Retour à 2007, en infiniment pire 9 mars 2010 De quoi BHO n’est-il pas la marionnette ? De Wall Street, on l’a assez dit; des républicains, qui le font danser au rythme des soins de santé; du Pentagone, nous le savons mieux que quiconque; du lobby sioniste, cela va de soi; dernière nouvelle, de Netanyahou lui-même, directement et par-delà son lobby, très précisément pourrait-on croire Mais la chose n’est pas si simple puisque le même Netanyahou semble désormais n’avoir d’ennemi plus déterminé qu’un homme d’importance au Pentagone, l’amiral Mullen. La chose se complique. Un article de Ray McGovern, le 8 mars 2010, sur Antiwar.com, apparaît… Retour à 2007, en infiniment pire

Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux)

Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux) Parmi les nombreux chemins de l’imbroglio général où se débat Barack Obama, il y a celui de l’Afghanistan auquel nous avons très récemment consacré un F&C (le 25 septembre 2009). Cet imbroglio commence à ressembler à un blocage, qui pourrait mener à une confrontation, qui concerne précisément les rapports d’Obama et des militaires, dans la perspective de la poursuite ou non, et avec quelle intensité, du conflit en Afghanistan. Sur ce point central de l’Afghanistan se greffe l’appendice de la montée de la tension avec l’Iran, pour la nième fois certes mais chaque fois on vous… Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux)

En Afghanistan, la victoire sera “made in USA” ou ne sera pas

En Afghanistan, la victoire sera made in USA ou ne sera pas 22 novembre 2008 Des indications venues de sources dans les milieux de la défense à Bruxelles et un éditorial du New York Times qui recoupent ces indications en fixant leur esprit permettent de reconstituer les projets US pour l’Afghanistan avec la nouvelle présidence. Sont-ce ceux d’Obama ou non? C’est une autre affaire et il est encore trop tôt pour y répondre, nous verrons plus loin nos spéculations à cet égard. D’une part, nos sources dans les milieux de la défense à Bruxelles, à partir de constats très récents sur place, à un niveau… En Afghanistan, la victoire sera “made in USA” ou ne sera pas

Mullen en super-Fallon : pas d’attaque contre l’Iran, c’est compris?!

Cette fois, l’amiral Mullen, président du Joint Chiefs of Staff (JCS) et plus haute autorité des forces armées US, ne prend plus de gants. Lors d’une conférence de presse hier au Pentagone, Mullen a clairement pris position, une position qui, si elle porte sur l’hypothèse d’une opération militaire, n’en est pas moins hautement politique. Alors que GW Bush réaffirme que toutes les options sont sur la table, donc y compris une attaque contre l’Iran, Mullen a de ces phrases où il emploie la première personne du singulier, comme s’il était le patron de quelque chose presque à hauteur du président, et dans un sens qui… Mullen en super-Fallon : pas d’attaque contre l’Iran, c’est compris?!

Hersh et l&#39;attaque contre l’Iran

Hersh et l'attaque contre l’Iran Le reporteur-vedette du New Yorker, Seymour Hersh, consacre un long article à l’activisme de l’administration GW Bush en Iran, dans le numéro du magazine daté du 7 juillet. Cet article doit naturellement être placé en corrélation avec les diverses rumeurs sur la possibilité d’une attaque contre l’Iran, qui ont trouvé une nouvelle jeunesse depuis quelques jours. La situation que décrit Hersh est principalement une intensification des opérations de forces spéciales US en Iran, avec l’espoir que ces opérations déclencheraient éventuellement une riposte iranienne, laquelle donnerait à l’administration GW Bush un prétexte pour une attaque contre l’Iran. Israël serait fidèlement et… Hersh et l&#39;attaque contre l’Iran

Un Fallon de rechange

L’U.S. Navy, soutenue discrètement par Robert Gates et le président du JCS, l’amiral Mullen, continue son action anti-attaque de l’Iran malgré le départ de Fallon. Le vice-amiral Kevin Cosgriff, commandant la Vème Flotte (Océan Indien, Golfe) a répondu à une interview du Financial Times du 4 juin dans le sens désormais classique des chefs de la marine US. Cosgriff s’attache surtout à l’hypothèse d’un accord naval entre les USA (l’U.S. Navy) et l’Iran pour la prévention d’incidents en mer, dont les implications pourraient conduire, en raison de la tension de la situation, à des enchaînements d’affrontements incontrôlables. Cette idée d’un accord de prévention est défendue… Un Fallon de rechange

Petraeus, CentCom et l’imbroglio washingtonien

Petraeus, CentCom et l’imbroglio washingtonien 25 avril 2008 La nomination du général Petraeus au poste de commandant en chef de Central Command, détenu auparavant par l’amiral Fallon démissionnaire depuis le 11 mars, est un bon reflet de trois choses: la médiocrité de la direction américaniste (Petraeus, archétype du général opportuniste et virtualiste quant aux situations militaires); le désordre qui y règne; le danger qui caractérise cette chose qu’on a du mal à nommer encore la politique de l’administration GW Bush. Cela écrit, il est manifeste que cette nomination doit également être interprétée d’un point de vue politique, tenant compte de l’extraordinaire pauvreté de cette politique.… Petraeus, CentCom et l’imbroglio washingtonien

Après la chute

Après la chute 18 mars 2008 Une semaine après la démission de l’amiral Fallon, on peut tenter d’apprécier l’événement dans la perspective et tenter de l’interpréter. D’une façon générale, l’appréciation porte moins sur une situation stratégique précise (guerre ou pas de guerre contre l’Iran: non avec Fallon, oui sans Fallon) que sur une bataille interne à Washington, entre diverses tendances au pouvoir, éventuellement, et encore plus précisément, une bataille interne entre diverses tendances qui s’expriment par une bataille interne sur la stratégie à conduire dans la grande zone stratégique de Central Command (embrassant le Moyen-Orient, de l’Egypte au Pakistan). Encore ne sommes-nous pas assurés que… Après la chute

L’amiral Fallon a-t-il un avenir politique?

La démission de l’amiral Fallon a-t-elle aussi une dimension politique liée directement aux événements politiques en cours aux USA, précisément l’élection présidentielle? Il s’agit là de pures spéculations, mais avec une élection présidentielle qui est plus que jamais une énigme la spéculation est désormais un sport autorisé, majoritairement pratiqué et même unanimement recommandé. La question impliquée par une spéculation politique concernant Fallon est de savoir si l’amiral démissionnaire du poste prestigieux de commandant en chef de Central Command, après un parcours extrêmement polémique et applaudi par beaucoup, ne serait pas sollicité et/ou tenté de tenir un rôle politique dans les mois qui viennent. Ici et… L’amiral Fallon a-t-il un avenir politique?

Seul Obama peut empêcher la guerre!

Une autre version, classique et inévitable, de la démission de l’amiral Fallon, c’est l’hypothèse de la guerre, l’attaque contre l’Iran. Plusieurs analyses vont dans ce sens, et l’on peut retenir celle de Justin Raimondo (la démission de Fallon «is a detonation that will reverberate throughout the Middle East, prefiguring the mega-explosion to come. One can hardly imagine a clearer indication that the White House has made the decision to go to war with Iran . It’s just a matter of when and how the administration can provoke an incident.»). L’analyse de Raimondo est d’autant plus intéressante qu’elle s’accompagne d’une recommandation originale: un appel à Obama.… Seul Obama peut empêcher la guerre!

La démission de Fallon, ou la question des prérogatives des “CinC?

Il est intéressant d’avoir l’analyse de Gareth Porter sur la démission de l’amiral Fallon, dans la mesure où Porter a été constamment le meilleur pourvoyeur d’informations sur le comportement de Fallon. Il donne cette analyse dans Antiwar.com, aujourd’hui. Porter rappelle l’historique du commandement controversé de Fallon et donne une interprétation de sa démission. Il la voit comme un acte provoqué par l’amiral lui-même à la suite d’une situation devenue intenable moins en raison spécifiquement de la crise iranienne que de son activité en tant que commandant en chef de théâtre (qui implique évidemment des activités autour de la crise iranienne). «But Fallon’s role in regional… La démission de Fallon, ou la question des prérogatives des “CinC?

Un article trop loin

Un article trop loin 12 mars 2008 Le départ de l’amiral Fallon de son poste de commandant de Central Command suit évidemment la publication de l’article du 5 mars dans Esquire. (Le site d’Esquire a rafraîchi la présentation de son article au 11 mars en y ajoutant l’annonce de la démission de Fallon. Mais l’article date du 5 mars.) Plus encore, elle suit le moment où l’article d’Esquire a commecé à recevoir un écho public important. C’est ce que remarque le Nelson Report cité par Steve Clemons sur son site The Washington Note, hier soir: «Interestingly, in this time of instant world-wide communication, it took… Un article trop loin

Le cas de l’amiral Fallon dans Esquire

Le cas de l’amiral Fallon dans Esquire 10 mars 2008 — Comme nos lecteurs le savent sans doute (voir notre Forum du 8 mars), un important article de Thomas Barnett, dans Esquire, a été publié le 5 mars, sur l’amiral Fallon, commandant Central Command, présenté, selon le titre, comme «The Man Between War and Peace». Nos lecteurs connaissent aussi l’amiral Fallon, dont il a souvent été question sur ce site. Pour grossir le trait et faire bref, on dirait que Fallon est l’homme qui s’est >opposé< à la possibilité d'une attaque délibérée de l'Iran, soutenu par sa hiérarchie (l'U.S. Navy) et par le secrétaire à… Le cas de l’amiral Fallon dans Esquire

Un tournant dans la politique iranienne de la France?

Un commentateur US interprète une intervention de l’ambassadeur de France, le 1er février à Washington, comme l’indication d’un possible/probable tournant radical («radical shift«) de la politique iranienne de la France. Il s’agit de Gareth Porter, sur Antiwar.com aujourd’hui Porter écrit notamment: «Ambassador to the United States Pierre Vimont told a conference on Iran at the Middle East Institute in Washington Friday that one reason Iran has refused to give up its nuclear program is its perception of potential threats in the Middle East. »Sometimes they can feel there are threats, Vimont said, and thus a need for bold initiatives. This is why you have a… Un tournant dans la politique iranienne de la France?

La Navy accomodante

La Navy accomodante Il se confirme qu’un aspect important de l’>incident du Golfe Persique< entre Iraniens et U.S. Navy est le comportement de l'U.S. Navy à la lumière de ce qui est en général considéré comme sa >politique< autonome d'accommodement vis-à-vis de l'Iran. Nous citons un texte d'analyse de Philip Geraldi, aujourd’hui dans Antiwar.com, parce que Geraldi est un ancien analyste de la CIA et qu’il a gardé beaucoup de contact avec ses anciens collègues et, en général, dans le monde de la sécurité nationale à Washington. Son commentaire vient en appui d’une partie de la thèse présentée par Jim Lobe, concernant justement le rôle… La Navy accomodante

Réflexions sur les restes de l’empire

Un thème désormais largement exploité au Moyen-Orient, c’est celui du déclin de l’hégémonie US dans la région. On a déjà vu ce thème le 5 janvier et il est aujourd’hui particulièrement présent, à l’occasion du voyage de Bush au Moyen-Orient. Un texte mis en ligne aujourd’hui sur antiwar.com apporte des précisions supplémentaires, essentiellement à partir de déclarations d’intellectuels, d’universitaires et d’hommes politiques de divers pays arabes. Ce texte est intéressant à lire également à la lumière de ce que nous dit Jim Lobe à propos de l’incident du Golfe Persique. On est alors plus incliné à envisager sa thèse selon laquelle l’U.S. Navy attendrait des… Réflexions sur les restes de l’empire

La Navy veille dans le Golfe

L’incident du Golfe Persique suscite beaucoup plus de commentaires qu’il n’alimente de réelles tensions. Il semblerait bien, et ce depuis la NIE 2007, que l’heure de l’attaque-surprise imminente soit passée. Jim Lobe nous donne, sur son site, hier, quelques précisions intéressantes. D’une part, Lobe note le silence complet des néo-conservateurs sur cette affaire. En temps normal, si l’affaire était normale dans le sens où elle impliquerait la possibilité d’une prolongation dans une montée aux extrêmes et une possibilité d’affrontement, nous aurions été noyés sous une avalanche d’imprécations furieuses et vengeresses. Ce n’est pas le cas. Au contraire, le silence radio est complet et sans la… La Navy veille dans le Golfe