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exceptionnalisme

La diplomatie US et la “doctrine de la stupidité”

La diplomatie US et la doctrine de la stupidité Stephen M. Walt, universitaire et co-auteur du fameux rapport sur le lobby israélien AIPAC et son influence sur la politique extérieure des USA, a-t-il à l’esprit la désormais fameuse remarque de John Kerry sur le droit américain d’être stupide ? (Le mot de Kerry, bien qu’il ne fût pas malintentionné ni pas stupide du tout si on le prend au second degré, mais est-ce le cas? ce mot fait fortune et plutôt mauvaise fortune. Dans Pravda.ru, Sergei Vasilenko publie une réflexion sur le droit des Américains d’agir stupidement, le 4 mars 2013.) On le croirait, que… La diplomatie US et la “doctrine de la stupidité”

Les Iraniens psychanalysent les dirigeants US : “bizarrement ridicules”

Fortement appuyés sur le brouillard du Système qui permet toutes les interprétations et l’exploitation psychologique de ces interprétations, les Iraniens et leurs alliés de circonstance ont réussi à renverser la perspective de all options are on the table (c’est-à-dire la menace d’attaque contre l’Iran), qui plaçait les USA (avec le bloc BAO derrière eux) en position impérative d’exigences sans appel. Ils ont fait passer les positions respectives de la défensive à l’offensive dans le chef de chacun des adversaires : l’Iran sur une position offensive, les USA sur une position défensive Tout cela, en termes de communication, puisqu’il s’agit sans aucun doute du vrai terrain… Les Iraniens psychanalysent les dirigeants US : “bizarrement ridicules”

Une diplomatie “bipolaire”…

Deux cas officiellement constatés et actés, le même jour, éclairent d’une lumière étrange ou surréaliste, c’est selon, la politique extérieure US. Dans les deux cas, les USA approuvent un fait de politique extérieure et le condamnent quasiment en même temps et dans les termes les plus explicites. Dans le fameux cas de l’accord Iran-Brésil-Turquie, les Brésiliens ont publié le 27 mai 2010 la lettre que Barack Obama a envoyé le 20 avril 2010 au président Lula. Cette lettre explique que les USA encouragent la recherche d’un accord avec l’Iran par le Brésil, selon les termes que les USA avaient proposés à l’Iran en octobre dernier.… Une diplomatie “bipolaire”…

Zakaria au chevet du malade

Fareed Zakaria, Américain d’origine indienne, est un membre éminent de l’establishment washingtonien, tendance dite réaliste et portant haut et fort un internationalisme de conviction qui prend en général bien des liberté avec lui-même lorsqu’il s’agit de son application dans la politique étrangère US. Zakaria est aussi un adepte inconditionnel du libre-échangisme et du capitalisme néolibéral qui projette et impose l’américanisme hors de ses frontières sous l’étiquette de globalisation. Enfin, Zakaria possède une grande influence au travers de ses diverses positions dans le monde médiatique, autant comme directeur de la rédaction de Newsweek, comme consultant de CNN, comme collaborateur régulier de Foreing Policy, l’organe du Council… Zakaria au chevet du malade

De “Beyond History” à “Beyond Hegemony”

De Beyond History à Beyond Hegemony 17 janvier 2007 Nous croyons beaucoup au poids’ et à la substance’ de certains mots, de certaines expressions ; comme si, par instants et selon des circonstances dont certaines peuvent être mystérieuses (tenant du Mystère), quelques mots portaient soudain une substance d’un poids considérable et, par conséquent, une substance d’une exceptionnelle signification. Ecrivant cela, nous pensons à une substance d’une exceptionnelle signification en dépit de celui qui dit et écrit ces mots, et, parfois, à l’insu du même. Ce mot et cette expression portant cette substance et cette signification exceptionnelles par eux-mêmes, en fonction des circonstances Ainsi en a-t-il… De “Beyond History” à “Beyond Hegemony”

“Sarko” et le “Weekly Standard”: un audacieux maniement du sophisme

Sarko et le Weekly Standard: un audacieux maniement du sophisme 26 février 2006 Les Français peuvent être fiers comme on les imagine, c’est-à-dire comme une troupe d’Artaban. Ils intéressent les Américains, et pas n’importe lesquels. Le Weekly Standard, fameux organe-phare des néo-conservateurs, consacre sa couverture du numéro daté du 26 février à Nicolas Sarkozy, présenté comme candidat à la présidence pour 2007, avec un titre ravageur: « The Man Who Would Be le Président Nicolas Sarkozy wants to wake up France. » Au poids (longueur de l’article), Sarko est également bien placé. Car le texte est long ; il est aussi plutôt décousu, et même… “Sarko” et le “Weekly Standard”: un audacieux maniement du sophisme