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Eisenhower

L’Amérique prisonnière de l’“American Way of War” (et du CMI)

Eugene Jarecki est un de ces dissidents dont les marges de la société US ont le secret, marges toujours florissantes au reste, et même de plus en plus dans ces temps de crise systémique. Jarecki, producteur de films documentaires, auteur, a comme objectif particulièrement ajusté le complexe militaro-industriel, qui est le cur producteur de puissance de la machine, du système de l’américanisme. Le terme qu’il emploie dans son dernier livre (The American Way of War: Guided Missiles, Misguided Men, and a Republic in Peril) indique l’évolution dont il estime qu’elle caractérise l’Amérique: l’American Way of War étant devenue la façon d’être de l’Amérique, l’American Way… L’Amérique prisonnière de l’“American Way of War” (et du CMI)

Une campagne au vent des crises

Une campagne au vent des crises 17 septembre 2008 D’ores et déjà, les effets du lundi vert de gris se font sentir sur la campagne électorale US. Les candidats sont pris dans les effets de la crise, soumis à la question à cet égard. Aussitôt, ils jurent que rien ne les préoccupent plus que la situation financière et économique des USA. Il y a quinze jours, rien ne les préoccupait plus que le situation en Géorgie et ils nous instruisaient sur leur capacité à renchérir sur la menace de riposte, sur la façon de mettre la Russie à raison et ainsi de suite. Selon les… Une campagne au vent des crises

Notes supplémentaires concernant Budapest en 1956

Nous avons retrouvé un article précédent de Charles Gati, concernant l’insurrection de Budapest de 1956 et le rôle des Américains dans cette affaire. Gati y demandait, avant la visite de GW Bush en Hongrie, que Washington rétablisse la vérité concernant l’attitude US durant la crise. Ce ne sont pas des choses (reconnaître un tort passé) qui se font à Washington. Bush est passé en Hongrie et l’Histoire officielle est restée en place. Cet article, publié le 21 juin 2006 dans le Washington Post, introduit déjà nombre d’éléments qu’on retrouve dans l’article de l’International Herald Tribune que nous utilisons dans notre commentaire de ce jour sur… Notes supplémentaires concernant Budapest en 1956

Une leçon pour les amis : Budapest, 1956

Une leçon pour les amis : Budapest, 1956 9 octobre 2006 C’était le temps où l’acronyme anglais de NATO était traduit, irrévérencieusement, par des Hongrois amers et désespérés, par cette phrase : No Action, Talks Only. Le 50ème anniversaire de l’insurrection de Budapest sera peut-être l’occasion pour les pays d’Europe de l’Est qui se précipitent dans l’alliance américaine en souvenir de la liberté que l’Amérique leur a donnée, de se rappeler ou de découvrir que l’Amérique n’a rien fait pour leur donner la liberté. Puisque le devoir de la mémoire nous est chaque jour rappelé par des censeurs vigilants, allons-y. L’article de Charles Gati, Hongrois… Une leçon pour les amis : Budapest, 1956

Il y a 50 ans, on se battait contre les chars, aujourd’hui on se bat contre les mensonges

Pour suivre les nuits agitées de Budapest, les confidences que font aujourd’hui les diplomates hongrois en poste dans les institutions européennes sont marquées par une crainte réelle. Elle se résume à cette question : que va-t-il se passer lors des célébrations du 50ème anniversaire de la glorieuse et magnifique insurrection de Budapest contre les chars de l’Armée Rouge? On risque de faire de fâcheux rapprochements, comme de déterrer de vilains souvenirs. Après tout, la Hongrie d’aujourd’hui est américanisée et vit au rythme du mensonge américanisé recyclé-hongrois mais ce n’est pas si nouveau. Certains rappelleront que cette Amérique célébrée pour avoir libéré l’Europe de l’Est en… Il y a 50 ans, on se battait contre les chars, aujourd’hui on se bat contre les mensonges

Why We Fight”, — à voir (aujourd’hui encore) pour comprendre mieux

Le titre reprend, d’une façon provocante et ironique, le titre de la fameuse série de films de propagande (par Frank Capra & compagnie) de la Deuxième Guerre mondiale. Le film de Edward Jarecki est documentaire plus que polémique. Il analyse d’une façon extrêmement convaincante et sérieuse la structure politique, industrielle et militaire, le complexe militaro-industriel (CMI), en un (trois) mot(s), qui gouverne l’Amérique. Why We Fight a été primé en 2005 au Sundance Festival, organisé par le centre cinématographique indépendant mis sur pied par l’acteur Robert Redford. Why We Fight est passé hier soir sur Arte. Si vous ne l’avez pas vu et si vous… Why We Fight”, — à voir (aujourd’hui encore) pour comprendre mieux

Un général-Président nous parle du CMI

Un général-Président nous parle du CMI Sur la suggestion d’un lecteur (voir >flupke< sur notre Forum), il nous a effectivement paru intéressant de mettre en ligne, dans cette rubrique >Notre bibliothèquebureaucratie de sécurité nationalepourquoi?comment?

Mark Perry, Four Stars

Mark Perry, Four Stars • L’extrait concerne les premières pages du livre Four Stars, de Mark Perry, publié en 1989 par Houghton Mifflin Company, à Boston. • L’auteur, Mark Perry, est un journaliste et analyste, spécialisé dans les questions militaires américaines. Perry fut notamment journaliste à The Nation, périodique libéral (progressiste), et ses analyses sur le monde militaire américain impliquent une appréciation en général critique. • Le sujet du livre est un historique, — le premier du genre aussi complet — du Joint Chief of Staff (JCS), l’état-major général combiné des forces armées américaines, qui comprend les quatre chefs d’état-major (Navy, Marine Corps, Army, USAF)… Mark Perry, Four Stars