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Comment, avec l’aide de son âme, Poutine, ancien “brillant officier du KGB”, avait réussi à “retourner” GW…

L’activité est grande, aujourd’hui, dans les centres d’analyse occidentaux, pour déterminer ce qui n’a pas marché avec Poutine. (Puisqu’il s’avère, à vrai dire, que la politique occidentale vis-à-vis de Poutine n’est pas une réussite.) En marge de leur visite moscovite, les Américains se sont activés à faire le compte. Triste décompte. On a une bonne analyse de ce débat dans une dépêche de McClatchy Newspapers, en date du 12 octobre ; une analyse qui, nous dit-on, reflète bien le courant auto-critique qui parcourt actuellement les milieux de sécurité nationale de Washington. Le rapport McClatchy Newspapers est intéressant parce qu’il nous expose les modalités des erreurs… Comment, avec l’aide de son âme, Poutine, ancien “brillant officier du KGB”, avait réussi à “retourner” GW…

Et puis, l’Afghanistan…

Alors que toute l’attention est portée sur la catastrophique situation en Irak, les généraux britanniques interviennent avec détermination pour nous avertir que la situation est aussi grave, sinon pire en Afghanistan. Parmi d’autres, l’Observer signale ce matin cet avertissement des militaires britanniques. Ceux-ci parlent de défaite pouvant conduire à la chute du régime au Pakistan, à des conséquences gravissimes pour l’OTAN et ainsi de suite. L’Ouest anglo-saxon enfile les «strategic failures» comme autant de perles de son richissime collier des illusions perdues. «Amid fears that London and Washington are taking their eye off Afghanistan as they grapple with Iraq, the generals have told Number 10… Et puis, l’Afghanistan…

La route ouverte vers un “noyau dur” en cas d’échec à Bruxelles?

L’enjeu du sommet de l’UE à Bruxelles est diversement présenté selon les analyses, ce qui prouve que la réunion est très diverse et très importante. Peter Schwarz, de WSWS.org, estime dans une chronique aujourd’hui que le conflit entre l’Allemagne et la Pologne domine le sommet, et qu’il est d’une intensité extrême. Surtout, Schwarz examine la possibilité d’un échec, qu’il juge très possible. Il estime qu’alors la porte sera ouverte vers une Europe à deux vitesses, c’est-à-dire la constitution d’une Europe à noyau dur avec quelques pays dont la plupart des fondateurs engagés dans une Europe politique, le reste restant au sein des dispositions européennes actuelles.… La route ouverte vers un “noyau dur” en cas d’échec à Bruxelles?

Rétrospective d’un désastre complet

Rétrospective d’un désastre complet 21 juin 2007 — Après quelques rapports officiels qui écornèrent la réputation de l’un ou l’autre, qui confirmèrent ou provoquèrent le départ de l’un ou l’autre (le chef d’état-major général, le ministre de la défense), qui mirent en accusation telle ou telle procédure, telle ou telle branche de l’armée, — mais sans jamais porter d’accusation générale contre le système lui-même, — Israël en vient peu à peu au vif du sujet. Bien sûr, il s’agit de la >deuxième guerre du Liban< contre le Hezbollah, en juillet-août 2006. Deux rapports d’experts, qui ont la caution de demandes gouvernementales au moins indirectes, sans… Rétrospective d’un désastre complet

Un peu d’humour G8, que diable

L’atmosphère entourant l’ouverture de ce sommet du G8, sur les bords vacanciers de la Baltique, dans la station charmante quoique un peu spartiate (ou prussienne ?) d’Heiligendamm, l’atmosphère est à couper au couteau. Le site WSWS.org fait une excellente description, ce jour, des conditions qui attendent nos excellences, en soulignant l’exceptionnalité de l’édition 2007 : «There has been no comparable summit in terms of the conflicts between the major powers since the launching of the annual meeting of world leaders 32 years ago.» Mais épinglons ce paragraphe, parce qu’il nous a fait bien rire par l’évocation qu’il suggère, et qu’il est frappé au coin du… Un peu d’humour G8, que diable

G8 : Berlin tente de limiter les dégâts

Il y a des signes convaincants d’un réel désarroi chez les dirigeants allemands devant les perspectives du sommet du G-8, qui commence demain à Heiligendamm, sur la Baltique. Il y a leur volonté affichée, presque explicitée en la matière, de réduire les espérances des résultats de cette réunion. Au moins trois dossiers spectaculaires posent de graves problèmes et compromettent le sommet en termes médiatiques. (Mais il y a d’autres points de désaccord ou de tension, comme le contrôle de la circulation des fonds de pension.) : La question de la lutte contre le réchauffement climatique, avec le désaccord général entre les USA d’une part, et… G8 : Berlin tente de limiter les dégâts

Les menaces contre l’Iran : un formidable aveu de faiblesse

Considérée objectivement, la situation de la confrontation entre les USA et l’Iran est extrêmement favorable à l’Iran C’est in fine l’opinion de Fred Hill, du Baltimore Sun, qui vient de se retirer du département d’Etat. Son article au titre significatif «How Tehran got the upper hand» est publié dans l’International Herald Tribune de ce jour. Hill décrit l’étrange aventure des occasions sans nombre perdues par l’administration GW Bush, qui savait dès l’origine que l’Iran était son principal concurrent pour l’hégémonie du Moyen-Orient. En gardant la réduction de ce rôle de l’Iran pour objectif seulement final, l’administration GW n’a cessé d’agir d’une façon telle que tous… Les menaces contre l’Iran : un formidable aveu de faiblesse

L’échec de Tsahal : une médiocrité étrangement classique

Le plus étonnant dans l’actuelle crise Israël-Hezbollah, c’est le contraste entre la présentation initiale de cette crise (explosive, révolutionnaire, peut-être le début de la Guerre mondiale n°III ou n°IV, etc.) et éventuellement ses effets très indirects (comme par exemple, certains aspects de la situation britannique), et, d’autre part, le caractère incroyablement classique, habituel, répétitif, des erreurs qui y sont commises dès le départ. Ce contraste est d’ailleurs plus que saisissant, il est paralysant pour le théâtre de la crise lui-même. Comment espérer des événements révolutionnaires directs avec des outils aussi mal adaptés, aussi pervertis dès l’origine? De ce point de vue de la médiocrité qu’est… L’échec de Tsahal : une médiocrité étrangement classique

Doha et la globalisation, — en route vers l’échec et les funérailles

Les Européens, par la voix de leur très libre-échangiste Commissaire au Commerce Peter Mandelson, prennent leurs précautions. Ils annoncent que l’échec probable de l’accord de libre-échange dit de Doha (Doha Round) ne pourra leur être imputé, mais bien être imputé aux Américains. Tactique classique pour préparer sa sortie tête haute d’une négociation difficile et aboutissant à un échec. Les funérailles de la globalisation se poursuivent donc selon le plan prévu. C’est le Financial Times d’hier qui nous signale la chose, à partir du texte d’un discours que Mandelson doit prononcer ce jour en Finlande. « In a speech in Finland on Friday, Mr. Mandelson says… Doha et la globalisation, — en route vers l’échec et les funérailles

Un constat d’échec vertigineux

Dans une longue chronique particulièrement intéressante, dans le Times du 17 décembre, le chroniqueur Matthew Parris met en évidence les très graves problèmes que rencontrent non seulement les USA, mais le capitalisme. Parris s’attache essentiellement à l’évolution catastrophique (pour l’influence des USA) de la situation dans les deux Amériques: au Canada, et les maladresses américaines contribuent à aggraver d’une façon inquiétantes les relations entre les deux voisins anglo-saxons ; dans l’Amérique Latine, où la politique anti-américaine triomphe partout, autour de Chavez et du bloc Mercosur (Brésil et Argentine). Parris propose un premier constats: « Those of us who have been wary about America’s emergence as… Un constat d’échec vertigineux

Missiles antimissiles : rater la cible, c’est réussir le test

Rater la cible, c’est réussir le test « Oh, it’s hard to be a satirist these days », écrit Fred Kaplan, de Slate.com. Simplement parce que la réalité dépasse la fiction satirique au-delà de tout. Le dernier épisode : le tir d’essai d’un missile d’un croiseur de l’U.S. Navy, dans le cadre du programme du réseau antimissiles. L’essai n’est pas réussi (la cible est ratée) mais l’essai est déclaré comme un succès. La logique du Pentagone est : puisque tout a bien fonctionné à bord du missile intercepteur, c’est un succès. La cible n’a pas été atteinte ? Ah bon. Au pire, la cible pourrait… Missiles antimissiles : rater la cible, c’est réussir le test