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La crise Snowden/NSA à la lumière du bavardage de BHO

La crise Snowden/NSA à la lumière du bavardage de BHO Le discours de BHO sur les réformes de la NSA a évidemment rencontré ce qu’on en prévoyait avant l’intervention. Il est manifeste qu’Obama lui-même autorise, voire organise ces évaluations de sources officieuses mais toutes venues de son équipe, qui précèdent ses interventions. La technique de communication d’Obama se confirme comme constituée en générale d’une prudence qui confine à la pusillanimité et au paradoxe : préparer le public et les divers à un acte aussi pusillanime ne fait que renforcer ce caractère et réduire encore l’impact de l’intervention. On peut envisager que cela reflète aussi bien… La crise Snowden/NSA à la lumière du bavardage de BHO

Rôde l’insaisissable S-300, qui arrive, s’en va, revient…

Hier, à 16H00, c’était assuré : au moins un contingent de S-300 russes était arrivés en Syrie, selon une déclaration télévisée de Bachar Al-Assad non encore diffusée mais dont on avait >fuité< quelques extraits. Hier, à 18H00, la chose était démentie : mais non, Assad ne dit pas du tout cela, ou, dans tous les cas, il ne dirait pas cela. Il n'y a pas de S-300 en Syrie. Hier, en fin de soirée, après la transmission de l'interview d'Assad, on restait tout de même dans l’incertitude : Assad n’a pas dit que des S-300 étaient arrivés en Syrie, mais il n’a pas dit non… Rôde l’insaisissable S-300, qui arrive, s’en va, revient…

Le candidat Obama attaque le président BHO

Le candidat Obama attaque le président BHO BHO, président des USA, a fait le 23 mai un étrange discours, à la National Defense University. On aurait dit le candidat du printemps 2008, le sénateur Barack Obama, critiquant le président Bush, celui-ci ayant pris le masque du président BHO pour poursuivre, sinon aggraver sa propre politique entre 2009 et 2013. C’est ainsi que l’orateur Barack Obama a abordé toutes les grandes questions très polémiques de sécurité nationales (la Guerre contre la Terreur, la guerre des drones, la politique d’incarcération arbitraire et de torture comme à Guantanamo, etc.), pour à la fois en justifier assez faiblardement le… Le candidat Obama attaque le président BHO

L’Union dans tous ses états

Dans quel état est l’Union ? Le discours annuel du président (SOTU, pour State Of The Union) a attiré les considérations intéressées des commentateurs professionnels, ceux qui commentent business as usual. Il (le discours, par conséquent BHO) a même rencontré une grande popularité dans le public 91% l’approuvent, contre 83% pour celui de 2010, tant il sentait la raison, la mesure et le brio contrôlé. Maintenant, venons-en à la vérité de l’événement et laissons parler Robert Scheer, de Truthdig.com, qui n’a pas sa plume dans sa poche. (Le 26 janvier 2010). «What is the state of the union? You certainly couldn’t tell from that platitudinous… L’Union dans tous ses états

Happy Birthday, toi le Complexe

Happy Birthday, toi le Complexe Rarement, peut-être jamais dans notre époque des temps dits modernes, un discours aura autant attiré l’attention et l’intérêt sur lui pour son anniversaire (le cinquantième), comme il le fit d’ailleurs durant l’intervalle. Il s’agit du discours d’adieu de sa présidence du général-président Eisenhower, le 17 janvier 1961. (Texte complet du discours sur ce site, à la date du 10 août 2005.) Depuis plusieurs jours, voire quelques semaines, abondent des articles sur le discours, et sur le complexe militaro-industriel (CMI, ou le Complexe), expression qui fut ainsi lancée et immortalisée par Eisenhower, comme thème central de son discours. Signe évident que… Happy Birthday, toi le Complexe

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas Dands un article du Washington Post du 17 octobre 2010, David Ignatius, plume réputée de l’establishment washingtonien, rapporte les impressions d’un rendez-vous qu’il a eu avec deux anciens conseillers de la sécurité nationale du président et directeurs du NSC, Zbigniew Brzezinski (avec Carter) et Brent Scowcroft (avec Bush-père). C’était à l’occasion de la démission de Jones, directeur du NSC d’Obama, et de son remplacement par Donilon. Brzezinski et Scowcroft sont plutôt louangeurs pour Jones, dont ils attribuent le départ aux interférences et aux désordre internes, comme nous l’avons nous-mêmes rapporté. («Both Scowcroft and Brzezinski… Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Obama, ou “l’écrevisse raisonnable”

D’une façon générale, BHO, le président du Yes, we can, commence à les exaspérer. Disons, comme dit Keith Olbermann, de MSNBC : «It was a great speech if you were on another planet for the last 57 days.» Les réactions au grand discours du président US sur son 9/11 à lui sont pour le moins grinçantes, sinon furieuses. «President Obama’s Oval Office speech Tuesday night on the Gulf oil disaster was a cowardly exercise in evasion and cover-up that could have been written by the publicity department of BP.» (Selon WSWS.org.) HuffingtonPost, qui offre une couverture importante de la catastrophe et attendait beaucoup du discours,… Obama, ou “l’écrevisse raisonnable”

Virtualisme version dollar

Virtualisme version dollar Une traduction libre d’un discours intéressant de Ron Paul devant la chambre des représentants le 15 février 2006, sur La fin de l’hégémonie du dollar. Il y décrit certains mécanismes du dollar, qui fonctionne comme une forme sophistiquée de tribut impérial. Il explique bien la rétroaction positive du dollar : puissance militaire US monnaie de facturation du pétrole financement de la dette, qui a contrario peut donc se transformer, et se transformera selon toute vraisemblance, en rétroaction négative détruisant à la fois le financement par la dette (publique et privée) des USA et leur puissance militaire. Le problème étant bien sûr qu’entre… Virtualisme version dollar

Vous avez bien dit: juillet 2011?

L’aspect le plus controversé du discours d’Obama du 1er décembre sur l’Afghanistan concerne la date-butoir du début du départ des troupes US d’Afghanistan. Il s’agit de juillet 2011, dans 18 mois. Ce délai correspond aux assurances des militaires US qu’avec 40.000 hommes de plus et leur nouvelle stratégie, il faudrait de 12 à 18 mois pour venir à bout des talibans. Le problème est que, à l’intérieur de l’administration Obama, on semble assez divers et même divergents dans l’interprétation de cette date de juillet 2011 et dans ce qu’elle signifie précisément en termes de décision. (Il doit être bien entendu par ailleurs que la simple… Vous avez bien dit: juillet 2011?

Le Rubicon au Caire?

Le Rubicon au Caire? 10 juin 2009 — Tout n’est qu’émotion à ce degré de fusion où la politique du monde a été portée après huit années vécues dans le paroxysme et le nihilisme conjointement. Cela vaut pour l’empire américaniste essentiellement, parfois pour l’Europe lorsqu’elle prétend exister. Cette émotion devient, avec BHO, une véritable passion; le président le plus cool de l’histoire des USA a le don étrange d’embraser les esprits, – dans tous les sens, cela, – et ceci expliquant cela, éventuellement. Si l’on guettait les réactions du >monde musulmanaddress to the Muslim worldPresident Obama Speaks To The Muslim World From Cairo.the Muslim world<… Le Rubicon au Caire?

La “mission” du président de la Fed

Les agitations qui se déroulent dans le monde occidental et américaniste de la communication à propos de la fin de la crise, de la reprise, de l’apparition des green shoots (jeunes pousses) et ainsi de suite ont commencé à se manifester au début mars, le 8 mars exactement avec une intervention du président de la Federal Reserve, Ben Bernanke. (Nous avions signalé cette tendance et le rôle alors exclusif de Bernanke le 17 mars 2009.) Comment, à cette lumière, définir cet aspect de la mission du président de la Fed, ès-qualité, et non pas le seul Bernanke? Cela nous est suggéré, peut-être paradoxalement a contrario… La “mission” du président de la Fed

Badaboum, les masques tombent

Badaboum, les masques tombent 27 septembre 2008 La crise a explosé, proche de semer la panique. La puissance publique, découvrant qu’elle existe encore, a réagi, créant et confirmant ce que le professeur Roubini (pas Houdini), surnommé Dr. Doom parce qu’il avait prédit le désastre, qualifiait ainsi le 18 septembre: «With the nationalisation of Fannie and Freddie, comrades Bush, Paulson and Bernanke started transforming the US into the USSRA (United Socialist State Republic of America).» Puis la crise s’est transformée en ajoutant à ses agitations initiales l’embourbement catastrophique du monde politique washingtonien. Le 25 septembre est venue, du côté français et du côté allemand, une déclaration… Badaboum, les masques tombent

Discours pour un temps de crise

Discours pour un temps de crise 23 avril 2008 Le discours de Robert Gates à l’Air War College, Air University, à Maxwell-Gunter Air Force Base, en Alabama, le 21 avril, pourrait constituer une étape importante dans la crise du Pentagone. Qu’il ait été prononcé dans un établissement de l’USAF fait aussitôt penser qu’il s’adressait plus spécifiquement à l’USAF. Cela a été interprété dans ce sens par Associated Press, qui a publié, le même 21 avril, un compte-rendu du discours. Cette interprétation a aussitôt été dénoncée par le Daily Report de l’Air Force Association, le 22 avril: «An Associated Press report picked up by news media… Discours pour un temps de crise

Les Britanniques et le discours de Sarkozy

Les Britanniques ont été lents, ou bien discrets c’est selon, à réagir au discours du 27 août de Sarkozy. Il n’y a pas eu, naturellement, de réactions officielles mais nous avons pu recueillir, entre temps, des indications de sources officieuses, britanniques ou plutôt proches des Britanniques, dans les milieux européens. L’impression majeure du discours rejoint celle que nous avions relevée à propos du Financial Times le 28 août : «Le Financial Times a pris de la distance et lu le discours à sa façon. Dans le texte qu’il a mis en ligne, le 27 août et réactualisé le 28 août au matin, pas une seule… Les Britanniques et le discours de Sarkozy

Sarko l’Européen ? — Perception(s) et interprétation(s)

Il est caractéristique de constater les différences d’interprétation qui suivent l’intervention de Sarkozy du 27 août. Voici le cas de l’analyse que fait le site WSWS.org ce matin. L’approche est résolument européenne et l’analyse place Sarkozy, dans les différents aspects de son discours, en position conflictuelle explicite ou implicite vis-à-vis des USA. «Europe must progressively affirm itself as a first-rank player for peace and security, in co-operation with the United Nations, the Atlantic alliance and the African Union. »Sarkozy referred explicitly to the struggle between the major powers for the re-division of the world’s resources, particularly energy, warning, The world has become multi-polar but this… Sarko l’Européen ? — Perception(s) et interprétation(s)

Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté…

Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté… 28 août 2007 — Sarko peut-il traiter les problèmes structurels de la civilisation en place de la même façon lorsque ces problèmes se trouvent au cœur d’une crise et lorsqu’ils se trouvent à sa marge? Lorsqu’ils se trouvent bien distingués et lorsqu’ils se trouvent indistincts? Il a l’air de croire que oui, ce qui est une position de tacticien persuadé que la question stratégique est résolue. D’où sa position d’annonce très dure sur la crise iranienne, et non pas nécessairement et plus que précédemment contre l’Iran, — c’est-à-dire un ton contrastant avec le ton chiraquien d’effacement, — et nous parlons bien… Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté…

… Comment concilier l’atlantisme avec un Saint-Malo-II ?

Poursuivons, sous une autre forme, l’évocation entamée avec le sujet précédent, qui concerne notamment la tentative chiraquienne de réintégration de l’OTAN en 1995-97… Déçu par l’échec d’AFSOUTH à la fin 1997, et par l’échec finalement de l’atlantisme pro-américain de l’anti-américain Chirac, la France tendit à écarter tout projet collectif de défense sérieux et se replia sur ses nostalgies atlantistes et sa mauvaise humeur européenne. C’est alors que survint Tony Blair avec son projet européen révolutionnaire de défense. Blair entendait ainsi donner au Royaume-Uni une dimension européenne qui lui manquait (et lui manque toujours, entre temps est intervenu l’épisode 9/11-Irak). Cet effort aboutit au traité franco-britannique… … Comment concilier l’atlantisme avec un Saint-Malo-II ?

Irak ? Vietnam ? Sacré GW…

Irak ? Vietnam ? Sacré GW 26 août 2007 On ignore si cela était voulu, on devrait même en douter par habitude de scepticisme et d’ironie, mais le discours de GW Bush (le 21 août) où il compare un retrait éventuel d’Irak au retrait du Vietnam pourrait être un coup de maître, une nullité historique mais un coup de maître psychologique, dans une capitale (Washington D.C.) où, la psychologie que tout le monde subit a toujours été plus importante que l’histoire que personne ne connaît. Un article du Sunday Times de Londres de ce matin affirme que ce changement dans l’argumentation a été préparé de… Irak ? Vietnam ? Sacré GW…

Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

Jeremy Scahill, dont l’article dans le Guardian est signalé et présenté plus haut dans cette rubrique, a une thèse sur le fameux (mais pas assez connu) discours de Rumsfeld, le 10 septembre 2001. Il la présente dans son livre Blackwater: The Rise of the World’s Most Powerful Mercenary Army, comme dans cet article qui reprend lui-même des extraits du livre. Il fait de ce discours de Rumsfeld l’élément fondateur de la privatisation à outrance des guerres américanistes.Scahilll avait déjà exposé cette thèse dans un article de The Nation, que nous avions signalés (et l’article et la thèse) en avril dernier, toujours dans cette rubrique Bloc-Notes.… Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

La peur du désordre

La peur du désordre 31 mai 2007 Le 25 mai, le secrétaire US à la défense Robert Gates a prononcé, à l’occasion du Memorial Day, un discours devant la promotion des élèves-officiers de l’U.S. Navy et du Marine Corps de l’Ecole Navale d’Annapolis. Le thème du discours était les relations des militaires avec le pouvoir civil. Le site WSWS.org s’attache à une analyse critique, mise en ligne aujourd’hui, dans le but de décrypter l’intervention du secrétaire à la défense. L’intervention de Robert Gates est présentée de cette façon : «The defense secretary began by reminding the graduating midshipmen that to receive their commissions as Navy… La peur du désordre

L’Est vaut l’Ouest pour l’Allemagne, — mais il y a “le revers de la médaille”

Il y a un passage remarquable dans le discours de Berlin de la chancelière allemande Merkel, le 25 mars à Berlin: c’est l’équivalence qu’elle établit entre l’alliance transatlantique (Europe-USA) et le partenariat stratégique avec la Russie. Cette equivalence est soulignée par les mots autant et complément (soulignés par nous). Voici le passage: « C’est pourquoi une politique étrangère et de sécurité commune en Europe est indispensable. Elle ne doit cependant pas être isolée, mais se faire aux côtés de partenaires au-delà de l’Europe. Je suis persuadée que la relation étroite et amicale avec les États-Unis d’Amérique et une OTAN forte sont et seront à l’avenir… L’Est vaut l’Ouest pour l’Allemagne, — mais il y a “le revers de la médaille”

Vents transatlantiques et divergents

Vents transatlantiques et divergents 24 janvier 2007 Le sixième discours sur l’état de l’Union du président GW Bush ne marquera pas directement l’Histoire par son contenu. Ce n’est rien parce que ce n’était pas le propos. L’Histoire, elle, se servira de ce discours pour nous signaler l’évolution de l’Amérique de GW, là était bien le propos. Le discours intervient au milieu d’une situation très contrainte, où les deux branches du pouvoir aux USA se tiennent peu ou prou prisonnières l’une de l’autre. Le président, dans une position politique désastreuse et avec une situation en Irak à mesure, est totalement sur la défensive ; il a… Vents transatlantiques et divergents

L’honneur de Kofi Annan

L’honneur de Kofi Annan 12 décembre 2006 — Quand Kofi Annan commença son premier mandat de Secrétaire Général de l’ONU, le 1er janvier 1997, il était >l’homme des Américainssocial fabric< et Annan fut très vite identifié comme un ennemi des Etats-Unis. La haine anti-Boutros de Washington fut recyclée en haine anti-Annan. L'un de ses plus farouches adversaires, outre l'inévitable Bolton, fut le sénateur républicain Coleman, une sommité de la médiocrité washingtonienne, corrompu selon les normes et ainsi de suite, qui passa plusieurs années à diffamer Kofi Annan. Le vieux sage s’en va en laissant une trace notable. USA Today a obtenu le texte du dernier… L’honneur de Kofi Annan

Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?

Il y a une semaine, au cours d’un discours public qu’il donnait et dans le cours duquel il évoquait une bataille électorale de son fils Jeb, on vit Bush-père s’effondrer un instant en larmes avant de se reprendre. Ce moment d’intense émotion avait d’abord été attribué à l’évocation qu’il faisait directement, à propos de Jeb, larmes d’émotion sans interprétation tragique nécessaire. Le Times de Londres en donne une autre interprétation, à partir d’une déclaration d’une ancienne collaboratrice de Bush-père. Les larmes de Bush-père ont jailli lorsqu’il a dit cette phrase sibylline, qui convenait à la description qu’il faisait de la situation passée de Jeb mais… Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?