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Kissinger, le Principe et le désordre du monde

Kissinger, le Principe et le désordre du monde Il y a au moins trois façons de considérer Henry Kissinger. Certains le jugent comme un criminel de guerre, responsable d’actions politiques détestables sans nombre, le plus souvent illégales et complètement indifférentes aux principes structurants tels que la souveraineté nationale ; ceux-là n’ont qu’à consulter les archives diplomatiques des quarante dernières années et la littérature critique qu’elles ont engendrée. D’autres le considèrent comme un membre actif du courant de globalisation de l’autorité politique, qu’on nomme cela nouvel ordre mondial ou gouvernance mondiale ; ceux-là pourraient simplement se contenter de suivre l’URL d’Infowars.com, le 3 juin 2012, nous… Kissinger, le Principe et le désordre du monde

La haine du “principe du Principe”

La haine du >principe du Principerelations internationalespolitique", et dont l’affaire du massacre de Houla est la dernière manifestation spectaculaire (voir notamment ce 30 mai 2012)… Des termes tels que >spasmenausée< ou >pathologie< seraient mieux appropriés pour caractériser ce domaine de l'activité humaine, en général considérée comme rationnel, et en l'occurrence devenue une inversion totale du sens noble de l'idée de politique. Mais on ne doit pas en rester au diagnostic médical ; derrière, et plus profondément, on trouve en vérité un phénomène complètement fondamental, de nature à la fois perverse et métaphysique, qui rend compte de la complète exceptionnalité (évidente par ailleurs, par le fait… La haine du “principe du Principe”