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Un désordre supersonique

Un désordre supersonique 25 juin 2008 On reparle d’une attaque contre l’Iran, après en avoir beaucoup parlé, et à tant de différentes reprises que l’Iran devrait être rayée de la carte. Cette fois, ce qui caractérise les bruits divers, c’est un désordre certain, qui rend dans ce cas un son assez juste pour caractériser la situation générale. Les positions des uns et des autres, telles qu’on les perçoit, illustrent assez bien l’hypothèse envisagée autant que la situation politique générale caractérisées effectivement par le désordre. L’alerte actuelle a été suscitée, ou confirmée dans tous les cas, par un exercice aérien massif effectué par les Israéliens, simulant… Un désordre supersonique

Victoire par l’Afghanistan

Une question qui restera longtemps dans les esprits des divers analystes de la question, tant les interprétations varient: qui l’a emporté au(x) sommet(s) de Bucarest? D’ailleurs, dans quelle arène? A l’intérieur de l’OTAN? Entre l’OTAN et la Russie? Entre Russes et Américains? Voici une réponse intéressante parmi d’autres, car il y a plusieurs réponses à cette question d’une vastitude équivalente à celle du (des) sommet(s) en question. C’est celle de M K Bhadrakumar, ancien diplomate indien devenu chroniqueur notamment pour Atimes.com; sa réponse dans une chronique qu’il a publiée le 8 avril. M K Bhadrakumar reprend l’argument qu’il avait développé dans un précédent article en… Victoire par l’Afghanistan

L’Afghanistan, ou le désordre (suite)

L’Afghanistan, ou le désordre (suite) 7 avril 2008 Parallèlement au sommet de Bucarest de l’OTAN, diverses indications sont apparues qui montrent un affaiblissement officieux certain de la ligne officielle otanienne en Afghanistan. Mais quelle est cette ligne officielle, d’ailleurs? La question est d’autant plus explosive qu’elle n’a pas vraiment de réponse, ou plutôt qu’elle a une multitude de réponses. Les positions vont de la politique ultra-dure des USA, qui est fondée sur la nécessité de vaincre les talibans, à toutes les nuances de recherches de positions de compromis, passant par des suggestions toutes aussi diverses de faire passer l’effort de guerre de l’OTAN vers l’armée…  L’Afghanistan, ou le désordre (suite)

Bucarest, ou le désordre

Bucarest, ou le désordre 5 avril 2008 Nous nous contenterons d’observer les résultats du sommet de Bucarest vu de loin, de la vieille Europe, sur les faits dépouillés plus qu’à partir d’analyses de ces faits, et notamment sans spéculations excessives selon les lignes habituelles des commentaires. Ces spéculations sont en général alimentées par tous les artifices d’une communication officielle ou de tendance officielle qui pourrait être résumé par le constat que le sommet de Bucarest fut le plus grand sommet de l’OTAN de tous les temps. (Ce sommet fut une réunion pharaonique. Combien? 60 pays représentés entre membres, invités, copains, etc.? Quelle importance, ce nombre?… Bucarest, ou le désordre

Désordre, suite et plus que jamais

Désordre, suite et plus que jamais 28 décembre 2007 L’assassinat de Benazir Bhutto est un de ces actes tragiques qu’on pouvait aisément prévoir, y compris elle-même. Dans sa première réaction à l’événement, hier sur son site The Washington Note, Steve Clemons (qui faisait partie des contacts proches de Bhutto à Washington) écrit: «I met Bhutto during one of her recent trips through Washington in a session arranged by Harlan Ullman and I found her powerfully eloquent. She acknowledged to the group she was meeting that she was willing to risk her life to try and achieve a different course in Pakistan. I thought at the… Désordre, suite et plus que jamais

Défaite de la guerre, – victoire du désordre?

Défaite de la guerre, victoire du désordre? 26 décembre 2007 Nous avons été conduits, par notre incrédulité coutumière, à méditer ce passage d’un article du Christian Science Monitor du 24 décembre, présenté avec ce titre et ce sous-titre déjà révélateur: «War strain in Iraq may speed troop cuts To ease the Army’s burden, Gates said Friday he hopes 10 brigades could leave Iraq by the end of 2008» Puis ces passages, qui ont particulièrement retenu notre attention et excité notre méditation. (Paradoxe, voire oxymore, cette idée d’exciter la méditation; la méditation étant un état d’apaisement, et qu’on en arrive à exciter l’esprit pour le conduire… Défaite de la guerre, – victoire du désordre?

Désordre promis, parole tenue

Désordre promis, parole tenue 5 novembre 2007 Il y a certainement un journaliste qui l’a écrit quelque part ou, à défaut, qui s’apprête à l’écrire. Par conséquent et en cas de lenteur pour l’opportunité de la part de ce journaliste, nous nous empressons de rappeler cette citation d’un ambassadeur US du temps d’Eisenhower, ou bien est-ce John Foster Dulles lui-même, la parenté est disputée, à propos d’un dictateur sud-américain lambda qui venait de prendre, reprendre, perdre ou reperdre le pouvoir, on ne sait plus: «He’s a sonavabitch but he’s our sonovabitch.» (Traduction pour un lecteur perdu, en demandant des excuses pour la crudité toute diplomatique… Désordre promis, parole tenue

Les mercenaires capitalistes de l’Empire: criminels (bien entendu), inefficaces et créateurs de désordre autour d’eux et chez eux

Les firmes privatisées de sécurité, essentiellement US, sont aujourd’hui l’objet d’une intense contestation à Washington. L’incident de Bagdad du 16 septembre (11 morts ou 28 morts civils irakiens selon les sources) a mis le feu aux poudres. Surge pour MI>surge, un rapport de la Chambre des Représentants constate, selon l’interprétation qu’en fait le Guardian aujourd’hui: «Blackwater mistakes led to surge of Iraqi violence». Ce rapport reprend l’historique de l’action en Irak de ces sociétés, particulièrement Blackwater. Il remonte notamment à l’incident de Falloujah en avril 2004, qui aboutir à un mois de tueries dans cette ville, essentiellement du fait des forces US. Ces quelques remarques… Les mercenaires capitalistes de l’Empire: criminels (bien entendu), inefficaces et créateurs de désordre autour d’eux et chez eux

La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

L’une des caractéristiques de la situation irakienne est le désordre. Quelques fins analystes occidentaux (notamment les officiels français) affirment que c’est le but réel des US: installer le désordre en Irak pour empêcher l’Iran de dominer la région. Dans ce cas, le succès dépasse toutes les espérances puisque le désordre empêchera également les Etats-Unis de faire quoi que ce soit d’efficace… Il (le désordre) est en effet aussi fermement installé dans la direction et l’establishment washingtonien, y compris chez (entre) les chefs militaires. C’est une stratégie nouvelle et originale de dupliquer chez soi la discorde qu’on veut installer chez l’ennemi. L’article du Washington Post de… La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

“Désordre mou” et “révolte molle”

Désordre mou et révolte molle 2 septembre 2007 Peut-il se passer quelque chose d’important à Washington dans le comportement de certains chefs militaires en cas d’attaque de l’Iran par l’administration GW Bush, ou bien avant, ou bien après? Cette question est implicite, notamment, dans deux nouvelles de notre Bloc-Notes publiées le 31 août sur notre site : L’annonce d’une division telle entre les chefs militaires que ceux-ci refusent de présenter au président un strategic assesment commun de la situation en Irak. Il y a aura plusieurs versions. GW fera son choix. Cette parcellisation du rôle de conseiller du président de la direction militaire est une… “Désordre mou” et “révolte molle”

La guerre civile fait rage, — à Washington, pas à Bagdad

Qui commande ? Plus personne. GW Bush a fait du désordre qu’il a laissé s’instituer, ou qu’il n’a pu faire autrement que de laisser s’instituer, un facteur important sinon le facteur fondamental de la vie politique washingtonienne. Cela ne lui est pas désavantageux et peut-être l’a-t-il laissé s’instituer avec le secret et inconscient espoir qu’il en serait renforcé. C’est une réussite. Lui étant dans une position si isolée, ce désordre sert surtout à empêcher le regroupement d’une éventuelle opposition structurée. Sur le fond et même si le résultat est là, ce n’est pas à l’origine un calcul de sa part, c’est un aspect naturel du… La guerre civile fait rage, — à Washington, pas à Bagdad

L’USAF dans une situation désespérée, — ou comment l’abondance budgétaire crée la pénurie

La caractéristique essentielle du colossal budget du Pentagone (en principe $648 milliards pour 2008 avec les guerres extérieures sont incluses, mais «more than $680 billion», observe l’article cité sans autre explication) est qu’il ne semble qu’ajouter aux problèmes budgétaires des forces: plus l’argent coule à flot, plus les problèmes semblent insurmontables. Le cas de l’Air Force, exposé dans un texte de Defense News du 19 août est particulièrement illustratif de cette situation. Les énormes sommes injectées dans le circuit du Pentagone aboutissent donc à cette remarque qui débute l’article : «With a shortfall of some $100 billion over the coming six years, the U.S. Air… L’USAF dans une situation désespérée, — ou comment l’abondance budgétaire crée la pénurie

Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US

On n’en finit pas, avec une lassitude fataliste, de comptabiliser les mêmes initiatives, les mêmes emballements, les mêmes certitudes, selon la même façon d’écraser le problème en lieu et place de le résoudre. Et le même résultat. Dernier chapitre en date : la Somalie. Il y a deux mois, les USA s’étaient enfin préoccupés du problème. Ils intervenaient. Ils cognaient. On avait tout compris. Ils amenaient un nouveau gouvernement, manufacturé en Ethiopie, qui allait rétablir un ordre décent, quasi-occidental, après avoir chassé les islamistes absolument impies. Autant en emportent les vents de sable. C’est un cas historique extraordinaire, cette volonté, cet entêtement presque surhumain à… Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US

Le discours au marteau

Le discours au marteau 12 février 2007 — Sans aucun doute, les déclarations diverses de dirigeants russes de ces derniers jours, dont celles de Poutine naturellement, représentent une affirmation importante… De quoi au fait ? Les réponses conventionnelles, pour ne pas dire conformistes, venues de nos hommes politiques embarqués dans leur mission banale de réduction de tout propos de substance à ses marges, seraient de dire : affirmation de la puissance russe, de l’arrogance russe, du >pouvoir fort< russe. Passons outre à ces banalités conformistes qui encombrent les colonnes de notre presse MSM. Poutine n’a d’intérêt avec ce discours de Munich du 10 février que… Le discours au marteau

La limite du contrôle des choses

La limite du contrôle des choses 7 janvier 2007 Est-ce la pendaison de Saddam qui marque le nouveau rythme (le momentum)? Ou bien la prise du pouvoir officielle des démocrates au Congrès des Etats-Unis? Faut-il un nouveau rythme, d’ailleurs, et n’est-ce pas la pente naturelle des choses qui poursuivent leur processus de dégradation? De nouveau, l’on observe une convergence d’événements qui pourraient mener à ce que nous désignerions comme le chas de l’aiguille et qui peut être également qualifié de moment de vérité, c’est-à-dire, une possibilité de plus d’un moment de vérité, puisqu’il y en eut avant dans ces temps exceptionnels et exceptionnellement riches en… La limite du contrôle des choses

Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien

Le rapport de l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker est sans doute promis à un destin étrange. Composé comme un document parfait du consensus bipartisan habituel à l’establishment US quand les choses vont mal, il pourrait se révéler comme la pomme de discorde idéale, la référence même du désordre washingtonien. Ce serait alors le signe de la profondeur de la crise. Aujourd’hui, le désordre est si grand à Washington que les médecines éprouvées qu’on y applique pour résorber ce désordre, au contraire l’alimentent, l’accroissent. Le texte de Jim Lobe, le 8 décembre sur Antiwar.com, nous paraît excellent à cet égard. Il décrit implicitement cette… Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer 19 novembre 2006 L’évolution politique de GW Bush, essentiellement sur l’Irak, est aujourd’hui devenue un mystère intéressant, un mystère très washingtonien, et, au bout du compte, un mystère cousu de fil blanc. Il est manifeste qu’il y a eu un virage serré de GW Bush aussitôt le résultat des élections connu. Mais ce virage fut-il voulu par le président ou lui fut-il imposé? La mise à pied de Rumsfeld et la nomination de Robert Gates jouent un rôle essentiel pour illustrer la réponse qu’on propose. L’interprétation apparaît aujourd’hui si assurée qu’on peut dire effectivement que le départ… Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Abracadabra… La Chine est la troisième superpuissance-partenaire

Abracadabra La Chine est la troisième superpuissance-partenaire 24 octobre 2006 Il y a une sorte de juvénile naïveté dans la présentation des trouvailles de la politique extérieure américaine, couronnée par l’irrésistible effet comique des commentaires des sources officielles US, sérieuses, pompeuses, très business-like, qui vous décrivent le nième changement majeur du monde moitié divine surprise, moitié fruit d’une planification lucide et audacieuse. Aujourd’hui, c’est la Chine. Elle est baptisée, dans une dépêche AFP du 22 octobre : «The Unexpected Star». Elle a, en effet, résolu, du moins temporairement, la crise nord-coréenne dans le sens que Washington tentait vainement d’imposer en faisant rentrer Kim dans le… Abracadabra… La Chine est la troisième superpuissance-partenaire

L’EXTRAORDINAIRE désordre américaniste

On possède une illustration assez édifiante du degré de désordre qu’a atteint le débat politique sur l’Irak à Washington avec l’article de Robert Scheer, A War on Intelligence, sur Truthdig.com du 26 septembre. Autant le texte de Scheer que les commentaires mis en ligne par les lecteurs doivent être lus. On y découvre toutes les critiques, tous les déchirements, toutes les contradictions que ce conflit cruel et absurde suscite, notamment chez ceux qui en font aujourd’hui la critique. Scheer aborde la question de la publication des conclusions de la NIE (National Intelligence Estimate) qui secoue Washington depuis quelques jours. Scheer critique GW Bush pour ne… L’EXTRAORDINAIRE désordre américaniste

L&#39;efficace & mexicain “désordre légal” de AMLO

Le président mexicain sortant Vicente Fox devait présenter hier son discours sur l’Etat de la nation, normalement le dernier du genre avant sa succession. Mais succession par qui ? L’état de >désordre légal< où s'enfonce le Mexique après l'élection contestée du 2 juillet a été marqué par l'impossibilité pour Fox de parler. Au Congrès mexicain, où le discours a normalement lieu, une intervention de parlementaires de l'opposition sur l'estrade où devait parler le président a empêché la cérémonie. Selon Fortwayne.com et AP, aujourd’hui : « Vicente Fox was forced to forego the last state-of-the-nation address of his presidency Friday after leftist lawmakers stormed the stage… L&#39;efficace & mexicain “désordre légal” de AMLO

La Nouvelle Orléans, comme l’Irak et l’Afghanistan

La Nouvelle Orléans, comme l’Irak et l’Afghanistan 20 août 2006 Un an après Katrina, il est frappant de constater combien le destin de La Nouvelle Orléans est parfaitement tracé selon le schéma destructeur et prédateur que le capitalisme américaniste porte au fond de lui-même. Les mêmes méthodes, les mêmes effets qu’en Irak et en Afghanistan ; la même destruction acharnée de ce qui est déjà détruit, achevant le travail de l’impréparation devant l’ouragan par une démarche de caricature morbide de reconstruction qui achève d’ôter son âme à la ville. Il y a là la confirmation qu’on se trouve devant un schéma général similaire. Le pillage… La Nouvelle Orléans, comme l’Irak et l’Afghanistan

La marche étrange des désordres planétaires

La marche étrange des désordres planétaires 11 août 2006 On dira qu’en événements et en tensions successives, août 2006 prend bien le chemin de valoir août 14 ou encore août 1939. Mais il y a des caractères qui rendent cetter période que nous vivons sans aucun équivazmlent historique. C’est de la création pure. L’accumulation des crises et des conflits, leur diversité, leur caractère insaisissable tant dans la réalité que dans l’interprétation des réalités concurrentes, rendent la situation à la fois subtilement et infiniment étrange, et extraordinairement et dérisoirement explosive. Ce qui distingue par contre août 2006 du reste, c’est bien le contraste radical des jugements… La marche étrange des désordres planétaires

Bienvenue dans notre monde néocon

Bienvenue dans notre monde néocon 23 juillet 2006 Voici une occurrence symbolique, mais opérationnelle également, des plus intéressantes. Alors que le monde virtualiste et médiatique occidental, sous l’influence de Washington DC que certains comparent à un établissement psychiatrique climatisé, résonne des glapissements néo-conservateurs, la réalité de l’avenir que nous offrent ces mêmes néo-conservateurs offre un spectacle très significatif. D’un côté, le désordre et la fureur, le sang et le feu des situations réelles, de l’autre, la sottise vaniteuse et arrogante des initiateurs et acteurs principaux du drame. Rarement, les situations opérationnelles auront coïncidé avec tant d’harmonie, si l’on peut dire, pour nous offrir l’enseignement de… Bienvenue dans notre monde néocon

L’Afghanistan vers la barbarie postmoderniste

L’Afghanistan vers la barbarie postmoderniste 30 mai 2006 — Les spécialistes militaires français parlent d’>irakisation de l’Afghanistanbarbare jubilantthe hearts and the minds< de la population, qu'il a rien à voir avec les Américains, qu'il n'agira pas comme eux, qu'il ne leur livrera pas les prisonniers de l'OTAN, etc. : « For months anger at American troops has been growing across many parts of Afghanistan. » Last month, when Lieutenant General David Richards of Britain took command of the NATO force in Afghanistan, saying NATO would not adopt some methods used by the Americans. He said NATO would not hold detainees, nor hand them over to… L’Afghanistan vers la barbarie postmoderniste