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RapSit-USA2024 : Hiroshima a bien eu lieu

RapSit-USA2024 : Hiroshima a bien eu lieu Ce débat fut donc bien la sensation que l’on sentait venir, dont on se disait qu’il faudrait bien qu’elle se révélât parce que la nature du monde entraînant le vieillissement avec gâtisme sénile est quelque chose d’impitoyable. Ces derniers temps, le comportement de Biden était devenu à la fois d’un irrésistible comique-tragique, comme un théâtre de l’absurde, et authentiquement pathétique-bouffe dans le spectacle d’un vieillard sénile-dément forcé à ces pantalonnades d’homme d’État postmoderne. Aussi, la farce fut-elle vite accomplie et l’on comprit aussitôt qu’il s’agissait de quelque chose qui, sur le plan intérieur, valait bien Hiroshima que les… RapSit-USA2024 : Hiroshima a bien eu lieu

Gaz de schiste en Ukraine : au galop de la “doctrine du choc”

Gaz de schiste en Ukraine : au galop de la doctrine du choc L’Ukraine est l’archétype de toutes les crises, la crise haute ultime et la mère de toutes les crises, à la fois productrice de crises diverses, à la fois réceptacle de crises non moins diverses, les unes et les autres résumant à la fois les dégâts formidables (type dd&e) de la surpuissance du Système et les effets catastrophiques de son autodestruction. Le cas de la problématique du gaz de schiste est intéressant, parce qu’il présente plusieurs facettes, qui interfèrent dans la crise générale en établissant une sorte de sous-crise complémentaire, elle-même à plusieurs… Gaz de schiste en Ukraine : au galop de la “doctrine du choc”

Deuxième livre : II. Renaissance et perspective du désastre

La grâce de l’Histoire Le texte ci-dessous est la Deuxième Partie du Deuxième Livre de l’essai métahistorique de Philippe Grasset La grâce de l’Histoire. La publication sur dedefensa.org a commencé le 18 décembre 2009 (Introduction : «La souffrance du monde»), pour se poursuivre le 25 janvier 2010 (Première Partie : «De Iéna à Verdun»), le 3 avril 2010 (Deuxième Partie : «Le rêve américain et vice-versa»), le 16 mai 2010 («Du rêve américain à l’American Dream»), le 26 juillet 2010 («Le pont de la communication»), et le 12 décembre 2010 («La transversale du technologisme»). Ce Deuxième Livre de l’essai paraît sous le titre « Contre-Civilisation… Deuxième livre : II. Renaissance et perspective du désastre

Obama et la narrative des choses

Steve Clemons, de The Washington Note, avait fait grand cas de l’article de Edward Luce, du Financial Times, sur le fonctionnement de l’équipe de la Maison-Blanche autour de Barack Obama. (Voir le 8 février 2010 et le 9 février 2010 sur ce site.) Il y revient indirectement en commentant une interview (intervention parlée, en vidéo) par ce même Edward Luce de John Podesta, qui travailla à la Maison-Blanche pendant les deux mandats Clinton, terminant comme chef de cabinet du Président à partir de 1998; c’est lui, Podesta, qui dirigea l’équipe de transition d’Obama, entre novembre 2009 et janvier 2010. Clemons présente l’interview de Podesta le… Obama et la narrative des choses

…Et là-bas, on est en train de perdre “les cœurs et les esprits” des G.I.

En Afghanistan apparaît un phénomène redoutable: une chute bien préoccupante du moral des G.I.’s. Le Times de Londres publie, le 8 octobre 2009, un long article sur le moral des forces US en Afghanistan. Le texte est écrit à partir du témoignage de deux chapelains aux armées, qui viennent de passer 9 mois dans diverses unités US en opérations. Un seul mot: une confusion totale des esprits, avec le moral à mesure, qui est une bonne façon de définir cette guerre si étrange, sans queue ni tête, sans front, sans victoire ni défaite, sans but ni stratégie, qui dure depuis huit ans et dont on… …Et là-bas, on est en train de perdre “les cœurs et les esprits” des G.I.

Nationaliser Lockheed Martin? Friedman s’en retourne dans sa tombe

Même si elle est d’un volume financier fort peu important, la nouvelle est d’une importance symbolique extrême, d’une importance politique qui ne l’est pas moins, d’une importance économique qualitative également significative. Elle est discrètement annoncée, ce qui confirme bien ces différents jugements. Il s’agit de la nationalisation, c’est effectivement le terme impie qui est officiellement employé, de Lockheed Martin Aircraft Argentina, qui a été approuvée par le Sénat argentin (voir AFP/Advfn.News ce 5 août 2009): «Argentine senators approved the nationalization of a local unit of Lockheed Martin on Aug. 5 that would see the state buy out the U.S. aerospace firm for $17 million.» La… Nationaliser Lockheed Martin? Friedman s’en retourne dans sa tombe

Sous nos yeux d’aveugles en vacances

Rappellez-vous ce que furent nos larmes, nos exclamations d’horreur, nos incantations furieuses, nos anathèmes scandalisés devant le spectacle des réfugiés, des déplacements de population, des massacres de civils (sans rectification quand la réalité était plus tard découverte), en ex-Yougoslavie et, surtout, lors de nos bombardements humanitaires (dixit Vaclav Havel, avril 1999) du Kosovo. Tout l’appareil officiel de virtualisation du monde tournait à plein régime et l’Ouest se sentait si bien dans sa morale donneuse de leçon, dans cette certitude presque joyeuse de pouvoir lancer des bombes en se disant que c’était pour punir le méchant et pour aider les opprimés gentils (sans rectification quand la… Sous nos yeux d’aveugles en vacances

Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité

Autre rude combattant du virtualisme : le Britannique Tony Blair. De plus en plus en roues libres ces derniers temps. On sent qu’on prépare ses bagages. Alors, on se laisse aller à dire des choses. Son interview à Al Jazeera, avec la fameuse question sur le désastre irakien, a fait des vagues. Le voici donc à la manuvre. Tony Blair explique qu’en réalité il n’a pas dit ce qu’on a dit (et entendu) qu’il a dit, qu’en disant cela, c’était autre chose qu’il disait, que d’ailleurs il n’aurait pu dire ce qu’il a dit puisqu’il dit aujourd’hui que ce qu’on a cru qu’il disait hier,… Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité

Le presque-lapsus de Blair : «It has, but you know…»

Glorieusement ou de façon symbolique, on ne sait, Tony Blair donnait une interview au premier jour d’émission de la nouvelle chaîne en anglais de la station TV arabe Al Jazeera. Blair était interrogé par Sir David Frost, journaliste fameux, britannique et anobli, recruté par Al Jazeera pour mener la chaîne anglaise de la station. La question a été posée à Blair de savoir si l’aventure en Irak était un désastre et le Premier ministre a laissé échapper un c’est vrai mais, pour aussitôt enchaîner sur des explications tendant à réduire l’effet de cette réponse. Le Guardian, notamment, détaille l’intervention. «Tony Blair conceded last night that… Le presque-lapsus de Blair : «It has, but you know…»

Le récit du désastre

De plus en plus de témoignages et de précisions diverses sont publiés sur la désastreuse campagne de Tsahal contre le Hezbollah. A côté du témoignage du colonel Amnon, commandant une division blindée, on trouve le récit très long et très détaillé des 33 jours d’opérations que publie le Sunday Times aujourd’hui. L’article est remarquable. Ces deux documents, parmi d’autres que nous manquons sans doute, et d’autres qui seront publiés dans la suite, nous permettent de mesurer l’extraordinaire ampleur du désastre psychologique qui affecte aujourd’hui Tsahal, Israël et tous les Israéliens. Il ne s’agit pas ici de victoire ou de défaite, d’opérations, de bilans, etc., mais… Le récit du désastre