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GW insiste, – la déroute doit être complète

GW insiste, la déroute doit être complète 17 janvier 2008 On pourrait croire que le président GW Bush entend boire le calice jusqu’à la lie; non, soyons plus précis et juste: entend faire boire le calice jusqu’à la lie à la puissance américaniste, exactement comme nos grand’mères faisaient incurgiter de grande force l’huile de foie de morue quotidienne à leurs rejetons réticents. Son voyage au Moyen-Orient, qui s’est fait dans des conditions de discrétion (aux USA) dues au statut notablement dégradé de cette présidence discréditée et marginalisée, restera comme une sorte de point d’orgue, avec une estampille de catastrophe finale pour l’aventure américaniste au Moyen-Orient.… GW insiste, – la déroute doit être complète

Comment les Britanniques ont quitté Basra avec les honneurs de la guerre bien négociés

Dans le désastre irakien général, les Britanniques ne sont pas trop mécontents de la façon dont ils ont quitté Basra. Ils évitent les signes immédiats et trop apparents de l’humiliation. Le Sunday Times d’hier publiait un article assez bien balancé pour ménager chèvres et choux. L’article commence sur l’affirmation que les autorités washingtoniennes ont donné l’ordre à leurs généraux de ne plus insulter les Britanniques parce qu’ils quittent Basra. Avec un flegme dissimulant une discrète satisfaction, le journal explique qu’une très haute personnalité US au Pentagone a rappelé aux généraux US qu’il importait de ne pas trop humilier les Britanniques, parce que, «not only was… Comment les Britanniques ont quitté Basra avec les honneurs de la guerre bien négociés

“Out of” Basra…

Out of Basra 3 septembre 2007 Il s’agit bien de la G4G (Guerre de 4ème Génération), pourtant les effets politiques sont semblables à ceux que toute déroute militaire produit. Les Britanniques ont quitté le Palais de Basra (Bassora), dernier point qu’il tenait encore dans la ville: 500 hommes évacués vers le point d’appui de l’aéroport, pas de pertes, etc., et, pourtant, la sensation d’une déroute sans précédent. La ville est maintenant aux mains des diverses factions, gangs, milices et unités régulières irakiennes diverses. Patrick Cockburn, l’excellent reporteur de The Independent, décrit cette déroute. Aucun autre mot ne semble convenir à l’événement, qui est en termes… “Out of” Basra…

L’impasse des marionnettes

L’impasse des marionnettes 24 août 2007 — Que ceux qui se souviennent rassemblent leurs souvenirs. Nous sommes, disons, en 1969. Les Américains sont au Vietnam mais ils songent à s’en retirer, infortune faite. Nixon n’a qu’un mot à la bouche : >vietnamisationun homme de Washingtonmarionnettehistoire-fiction< et imaginez cette situation de 1969 dans des prolongements différents. Imaginez que Thieu aille à Moscou voir Brejnev, à Pékin voir Mao, rencontrer à Hanoï l'>oncle Ho< mourant et, surtout, ses successeurs. Imaginez la tempête, la stupéfaction, l'incompréhension, la fureur de Washington, sans doute l'élimination de Thieu en deux ou trois semaines, — ou bien, Thieu, lors d'une de ses… L’impasse des marionnettes

Merci, “Yo Blair”

Merci, Yo Blair 19 août 2007 On a du mal à suivre les articles de la presse britannique ce matin, en se demandant où se trouve la pire catastrophe en préparation. On passe de l’Afghanistan à l’Irak, de l’Irak aux relations UK-USA Les fruits de la politique de défense de la civilisation de Tony Blair sont déjà amers, épouvantables, insupportables, et ils attendent Gordon Brown à la rentrée en lui réservant de nouvelles mauvaises surprises. On ne peut imaginer, même dans les pires cauchemars, une politique pire pour le Royaume-Uni que celle qu’a suivie Tony Blair depuis le 11 septembre 2001, lorsqu’on en considère aujourd’hui… Merci, “Yo Blair”

Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

La situation se détériore à grande vitesse dans la ville de Basra, dans le sud de l’Irak, qui n’est même plus officiellement considérée comme tenue par les Britanniques. Il s’agit désormais d’un retrait qui est déjà une retraite et qui est presque une déroute. Les Américains commencent à s’en aviser sérieusement et nous voilà déjà, encore plus vite que prévu, pas loin du «temps des Pudding-eating surrender monkeys» Au moins deux articles dans la presse londonienne montrent la préoccupation des Américains devant la situation des Britanniques en Irak, alors que le retrait de ces mêmes Britanniques devrait commencer juste après le show Petraeus à Washington… Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

De peur en panique

De peur en panique 29 juillet 2007 — Washington résonne de plus en plus de bruits et de spéculations qui sont marquées par un seul mot : la peur, — et ce sentiment dominant dont on peut désormais caractériser l’humeur grandissante par un autre mot qui introduit un facteur nouveau : la panique. Nous sommes encore à plus d’un mois du rapport tant attendu du général Petraeus sur les résultats de l’offensive (>surge

Retour à 9/11, le désarroi et la déroute en plus

On perçoit aujourd’hui la montée d’un sentiment général de déroute de l’esprit, dans un conflit qui, dès l’origine, fut pourtant sans le moindre esprit sinon celui d’une construction grotesque de mensonges et de tromperies. La guerre en Irak, la catastrophe irakienne est d’abord un tribut rendu à une époque qui a décidé, appelez cela virtualisme si vous voulez, de soumettre la réalité à sa propre volonté. Aussi est-il bien difficile d’accepter comme réel un débat sur la volonté de vaincre que l’Amérique serait en train de perdre puisqu’il n’y eut que la volonté du faussaire. Peut-on parler de volonté de vaincre à propos d’une guerre… Retour à 9/11, le désarroi et la déroute en plus