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Wall Street soutien officiel de “la politique de l’idéologie et de l’instinct”

Il n’est sans doute pas de plus convaincante indication de la décadence du système de l’américanisme que cette intervention d’un haut fonctionnaire du département US du trésor devant l’American Bankers Association, présentée par Jason Ditz le 13 octobre 2009, sur Antiwar.com. En un mot, il s’agit de l’observation que Wall Street soutient la politique interventionniste et belliciste des USA, la fameuse politique de l’idéologie et de l’instinct chère à nos curs, et, surtout, essentiellement, que Wall Street le dise publiquement (par l’intermédiaire d’un fonctionnaire du trésor, mais c’est la même chose). Certes, vont s’exclamer aussitôt les connaisseurs qui en connaissent un rayon, quelle naïveté de… Wall Street soutien officiel de “la politique de l’idéologie et de l’instinct”

Une “horreur diplomatique” : l’ambassade US à Bagdad

L’ambassade US à Bagdad est un must résumant la monstruosité et les erreurs de la campagne américaniste en Irak. Un texte du Washington Post du 2 mars donne quelques précisions qui confirment largement ce jugement. L’ambassade de Bagdad est, de loin, la première mission diplomatique US à l’étranger : en personnel (1.000, contre 590 à l’ambassade de Mexico, 430 à l’ambassade de Pékin et 429 à l’ambassade de Londres) ; en budget de fonctionnement ($923 millions, contre $49 millions à celle de Pékin, $36 millions à celle de Mexico, $31 millions à celle de Londres). La moitié du personnel dépend du département d’Etat, le reste… Une “horreur diplomatique” : l’ambassade US à Bagdad

Google vaut bien la CIA, puisque la CIA s’en lave les mains

Voilà un épisode typique de l’antagonisme et des cloisonnements existant à Washington au sein des diverses bureaucraties de sécurité nationale. Il est rapporté par le Guardian, relayant le Washington Post. L’information vient d’un jeune officier du département d’Etat, qui a travaillé quelques mois sur l’Iran et les personnes connectées au programme nucléaire. Le département d’Etat voulait mettre à jour ses dossiers sur la question. Le jeune officier se tourna vers la CIA. Refus. «The agency claimed that agents on the Iran desk were already overworked, and that such a disclosure could compromise its intelligence sources on Iran. »But it is also believed that the CIA… Google vaut bien la CIA, puisque la CIA s’en lave les mains

A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Comme il était à prévoir, le Dr. Myers, universitaire et analyste au département d’Etat, diseur de vérités exceptionnelles sur les special relationships, sera très probablement sanctionné. Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer, et la vérité, avec les allumettes, est l’une de ces choses. La langue de bois transatlantique a donc fait son office pour condamner, dans les termes les plus noblement vifs, l’écart inqualifiable du Dr. Myers. Il paraît que ce n’est qu’un type en quête de publicité pour son futur bouquin (c’est l’explication du gouvernement Blair, qui s’y connaît). Lisez les attendus divers dans The Independent de ce… A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Inde et Chine, ou les effets inattendus (pour Washington) de la perception américaniste du monde

Inde et Chine, ou les effets inattendus (pour Washington) de la perception américaniste du monde 13 avril 2005 Observée d’un point de vue extérieur et sans connaissance particulière de ses caractères, mais avec un regard candide, l’Amérique apparaîtrait comme une puissance complètement paradoxale. Sa doctrine de puissance a toujours été, et certainement de façon explicite depuis 15 ans, d’empêcher l’émergence de puissances concurrentes, du document National Policy Guidance de 1992, rédigé par Paul Wolfowitz sous l’inspiration de son secrétaire à la défense Dick Cheney, au document de base de la QDR 2005, récemment publié. Sa doctrine de puissance a également toujours conduit, dans le même… Inde et Chine, ou les effets inattendus (pour Washington) de la perception américaniste du monde

Un message de l’establishment à John Kerry, par Friedman interposé

Un message de l’establishment à John Kerry, par Friedman interposé 16 février 2004 Le Washington de GW Bush, c’est-à-dire jusqu’à nouvel ordre, peut-être jusqu’à la nouvelle élection, le Washington de l’establishment, est aujourd’hui aux abois sur la question irakienne. Toutes les mesures prises sont celles du désespoir. Nous en avons vu une hier, voici la deuxième aujourd’hui. Hier, nous avons présenté ce fantastique tournant qui fait de l’administration GW une quémandeuse de l’expertise, de l’influence, de la puissance de l’ONU, alors que cette Organisation était considérée comme morte il y a un an. Cette attitude est confirmée chaque jour, sans la moindre vergogne. Aujourd’hui, voici… Un message de l’establishment à John Kerry, par Friedman interposé

Monsieur le Secrétaire d’État …

Monsieur le Secrétaire d’État… 14 mars 2003 La lettre de démission (du 7 mars) de John Brady Kiesling, deuxième diplomate américain à démissionner à cause de la politique irakienne de GW, constitue un document intéressant. Elle résume bien les termes de la crise qu’affrontent aujourd’hui les États-Unis, et la crise dont nous subissons les puissants effets par conséquent ; elle fait mesurer également le dilemme que doivent affronter les fonctionnaires américains ayant à la fois le sens du service, le sens de la mesure et le sens de la dignité de leur pays et de leur propre dignité. D’un point de vue également évident, cette… Monsieur le Secrétaire d’État …