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Notes sur une “panique nucléaire” de communication

Notes sur une >panique nucléaire< de communication 25 octobre 2017 – En trois jours, nous avons vécu un épisode particulièrement démonstratif du fonctionnement du système de la communication, sous tous ses aspects, sur un sujet évidemment très sensible. Il est en effet question en arrière-plan de la possibilité d’un conflit nucléaire telle qu’elle a largement été développée par le président Trump, jusqu’à des occurrences solennelles comme son discours de l’ONU où il parla de la possibilité de l’anéantissement de la Corée du Nord. On détaille ci-dessous les points spécifiques décrivant les principales caractéristiques de l’épisode : • imprévisibilité des effets de la communication ; •… Notes sur une “panique nucléaire” de communication

Le Times, Israël, l’Arabie et l’Iran

En quelques heures, un tour de passe-passe, ou une passe d’armes c’est selon, que nous tentons d’éclaircir plus bas, dans notre commentaire. Le Times de Londres publiait le 12 juin 2010 un article sensationnel où il était annoncé que l’Arabie Saoudite avait donné à Israël l’autorisation d’utiliser son espace aérien pour un raid éventuel contre l’Iran. La révélation était faite dans un style sérieux surtout remarquable par l’importance de l’article, par ailleurs, pourtant, comme une chose qui va de soi entre gens qui savent ce dont ils parlent, dito, que l’Iran est évidemment le pays qui menace le reste du monde de l’apocalypse. L’alliance Israël-Arabie,… Le Times, Israël, l’Arabie et l’Iran

Chine et Russie contre l’Iran? Pas sûr du tout…

Chine et Russie contre l’Iran? Pas sûr du tout Il y a des déclarations triomphantes à Washington selon lesquelles la Chine, après la Russie, rentre enfin dans le rang et s’aligne sur les USA pour aller à des sanctions vers l’Iran. Une rapide synthèse de Jason Ditz, sur Antiwar.com le 2 avril 2010, nous assure qu’il n’en est rien, certainement pour la Chine qui vient de démentir, et sans doute aussi pour la Russie, qui a un langage plus que nuancé. Le texte nous donne les divers liens vers les déclarations adéquates. «Yesterday’s claims that the Chinese government had, after months of US cajoling, finally… Chine et Russie contre l’Iran? Pas sûr du tout…

Le tanker-“canard”: l’avocat Kirkland se fâche

Le tanker-canard: l’avocat Kirkland se fâche Nous avons bien l’usage de toutes nos rubriques pour suivre les étonnantes péripéties de l’affaire UAC/Russie soumissionnant ou pas dans le marché des ravitailleurs en vol de l’USAF. Après notre commentaire de ce 23 mars 2010 dans notre Bloc-Notes, voici une nouvelle intéressante donnée par Defense News en date du 22 mars 2010. Defense News a obtenu de l’avocat John Kirkland une lettre qu’il a expédiée à UAC/Russie le 21 mars 2010. Kirkland donne d’autres détails. Pour lui, l’affaire devait être lancée et il s’est passé quelque chose à Moscou ce week-end qui a conduit à son annulation. D’autres… Le tanker-“canard”: l’avocat Kirkland se fâche

Tankers russes: cette fois c’est sérieux, ce n’est pas sérieux

Tankers russes: cette fois c’est sérieux, ce n’est pas sérieux L’étrange affaire des ravitailleurs en vol proposés par la Russie (UAC) à l’USAF est désormais présentée comme ayant atteint sa conclusion, ou bien la conclusion de son premier épisode. Deux dépêches de Novosti présentent deux démentis officiels, identifiés et très affirmés. Il ne s’agit pas d’un ravitailleur en vol mais d’un canard, lequel n’avait surpris ni les porte-paroles de Medvedev et de Poutine, ni celui du Pentagone, qui avaient répondu à des questions sur cette offre d’une façon évasive mais sans la démentir. Selon le vice-premier ministre Ivanov, sur Novosti le 22 mars 2010: «L’information… Tankers russes: cette fois c’est sérieux, ce n’est pas sérieux

Contribution russe au chaos des tankers de l’USAF

Contribution russe au chaos des tankers de l’USAF L’annonce d’une offre russe pour les nouveaux ravitailleurs en vol de l’USAF ayant soulevé émoi, commentaire et contestation, on y ajoutera également les démentis, mais sous une forme qui laisse beaucoup à penser. Ainsi peut-on lire cette dépêche de Novosti du 22 mars 2010, qui donne toute sa place à la nouvelle telle qu’elle apparaît dans la presse US, pour glisser finalement, presqu’anecdotiquement, qu’il y a un démenti du constructeur russe UAC (sans doute est-ce de lui qu’il s’agit?). Cela est suivi d’affirmations des porte-paroles de Medvedev et de Poutine, rapportées par Kommersant, selon lesquelles la question… Contribution russe au chaos des tankers de l’USAF

“La flotte contre les Patriot”: Si non è vero…

Plutôt que supprimer la nouvelle du Bloc-Notes ci-dessus, concernant l’annonce que la Russie déciderait de renforcer ses forces navales en Baltique contre le déploiement des Patriot en Pologne (ce même 21 janvier 2010), nous avons décidé de la laisser en ligne en l’assortissant de cette nouvelle-ci sous la rubrique Si non è vero, è ben trovato. En effet, entretemps est arrivé un démenti que nous publions ci-dessous, du ministère de la défense russe. Quel est notre argument pour le maintien de la nouvelle? La chose a été dite et publiée, d’une source considérée comme sérieuse, à partir de sources de la marine russe; elle a… “La flotte contre les Patriot”: Si non è vero…

Vershbow nous dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit

Mardi, Alexander Vershbow, chargé de la politique internationale au Pentagne, se trouvait en Géorgie. Il y a parlé de diverses choses, selon ce que nous en rapporte SpaceWar.com (AFP) le 21 octobre 2009. D’abord ceci: Vershbow nous a dit qu’il n’avait pas dit ce qu’il avait dit, dont on avait d’ailleurs déjà dit qu’il ne l’avait pas dit. En d’autres termes: non, non, il n’a jamais parlé de discussions avec l’Ukraine pour installer des éléments du système anti-missiles parce que les USA ne parlent de cette affaire qu’avec des pays de l’OTAN. Bon, errare humanum est: il avait sans doute cru que l’Ukraine faisait partie… Vershbow nous dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit

Confusion – mais aussi épreuve de force?

Confusion mais aussi épreuve de force? 12 septembre 2009 La situation de la commande de facto, ou de la non-commande formelle malgré un choix affiché et formalisé de préférence politique, de l’avion français Rafale par le Brésil, reste assez confuse. Cette situation est plus assurée dans le cadre de l’accord militaire général entre la France et le Brésil qui tend à être d’ores et déjà fixé, mais elle l’est beaucoup moins évidemment dans le cadre du processus de sélection du marché d’avions de combat brésilien FX-2, puisque ce processus n’est pas terminé. C’est la confrontation, voire la collision entre ces deux situations qui a créé… Confusion – mais aussi épreuve de force?

Rafale, Brésil et confusion, et la suite…

Dernière minute ou presque, un étrange chassé-croisé sur l’engagement du président brésilien Lula en faveur du Rafale, conjointement avec Sarkozy. Confusion extrême, marquée par une déclaration du ministre de la défense annonçant que le choix n’est pas encore fait, ce qui contredit le président brésilien et son ministre des affaires étrangères. Cela fait beaucoup, et mérite à la fois attention et prudence dans l’appréciation de cette situation. Quelques mots de Stephen Trimble, le 9 septembre 2009, sur FlightGlobal.com, sur le cas: «Brazil President Luiz Ignacio Lula da Silva and French President Nicolas Sarkozy jointly announced the Rafale’s selection during ceremonies marking Brazil’s Independence Day. The… Rafale, Brésil et confusion, et la suite…

Un homme de conviction et la légitimité en miettes

Lors de sa rencontre avec les dirigeants saoudiens, le président GW Bush a parlé de la NIE 2007 en des termes inattendus d’un point de vue formel mais compréhensibles du point de vue de sa position personnelle. Pour Bush, l’Iran a été, est et restera une menace, malgré la NIE 2007. Bush a notamment déclaré à propos de ses entretiens avec les dirigeants saoudiens (selon AFP, relayé par RAW Story) : «I defended our intelligence services, but made it clear that they’re an independent agency; that they come to conclusions separate from what I may or may not want.» La même dépêche rapporte, dans le… Un homme de conviction et la légitimité en miettes

Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Aussi rapide que l’éclair, ayant lu le Guardian (et, peut-être, aussi, après tout, why not? dedefensa.org), Gordon Brown dément toute idée selon laquelle il pourrait y avoir l’ombre du quart de dixième de l’épaisseur d’un papier de cigarette de différence entre la position de Blair vis-à-vis des US et la sienne. La rapidité avec laquelle des spéculations, par ailleurs clairement suscitées par des sources proches du gouvernement, ont été démenties montre la sensibilité du sujet. Nous sommes entre gens fort émotifs, presque au bord des larmes si l’on évoque certains sujets. Pour notre part et par habitude douteuse de la contradiction, nous y verrons plutôt… Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Strike et contre-strike : Israël dément aussi vite des plans d’attaque nucléaire de l’Iran

Très rapide, indeed Alors que le Times laissait imperturbablement (à l’heure de cette mise en ligne) son texte sur la préparation d’une possible attaque aérienne nucléaire israélienne contre l’Iran, le ministère israélien des affaires étrangères diffusait à une remarquable vitesse un démenti qualifié de véhément. Selon l’agence allemande DPA, qui a recueilli le démenti, dans une dépêche de ce jour bien sûr : «Israel vehemently denied Sunday a report by a British newspaper which claimed that it plans to attack Iran’s uranium enrichment facilities using nuclear weapons (..) »[L]abelling the report as incorrect, Israeli Foreign Ministry spokesman Mark Regev told Deutsche Presse-Agentur dpa that Israel… Strike et contre-strike : Israël dément aussi vite des plans d’attaque nucléaire de l’Iran

Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité

Autre rude combattant du virtualisme : le Britannique Tony Blair. De plus en plus en roues libres ces derniers temps. On sent qu’on prépare ses bagages. Alors, on se laisse aller à dire des choses. Son interview à Al Jazeera, avec la fameuse question sur le désastre irakien, a fait des vagues. Le voici donc à la manuvre. Tony Blair explique qu’en réalité il n’a pas dit ce qu’on a dit (et entendu) qu’il a dit, qu’en disant cela, c’était autre chose qu’il disait, que d’ailleurs il n’aurait pu dire ce qu’il a dit puisqu’il dit aujourd’hui que ce qu’on a cru qu’il disait hier,… Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité