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Du rire des généraux russes à la défaite en Afghanistan

Du rire des généraux russes à la défaite en Afghanistan 24 mai 2006 Le plus significatif dans cet article du Daily Telegraph du 22 mai, repris quasiment mot pour mot par l’agence MosNews (Russie), est ce détail des généraux russes qui faillirent mourir de rire : « Defence specialists said Russian arms chiefs at first fell about laughing because they thought the order was a joke when it arrived this month ». Il y a de quoi. Néanmoins, ce n’est pas une plaisanterie. Le Pentagone a contacté les Russes pour passer commande d’une prodigieuse quantité de munitions russes pour l’équipement de l’armée afghane, à livrer… Du rire des généraux russes à la défaite en Afghanistan

L’idée de “défaite” en Afghanistan

Si l’on parle moins de l’Afghanistan que de l’Irak, la situation n’y est pas vraiment meilleure. L’autorité du gouvernement central ne dépasse pas certains quartiers de Kaboul. Tous les travaux d’infrastructure envisagés par les alliés pour lancer une normalisation dans le pays ont été abandonnés. Les contingents occidentaux vivent en Afghanistan sur une complète défensive. L’évaluation des services de la Commission européenne impliqués dans cette question est qu’on se trouve dans une situation où une défaite n’est plus exclue. Qu’est-ce qu’une défaite en Afghanistan? Il est difficile de définir ce mot, car il n’est pas certain qu’il ait un sens militaire. Le SACEUR de l’OTAN,… L’idée de “défaite” en Afghanistan

Nos démocraties encalminées, et le système avec elles

Nos démocraties encalminées, et le système avec elles 10 novembre 2005 Le système politique occidental considéré d’un point de vue global apparaît aujourd’hui comme l’expression de la crise de légitimité qui secoue le système général. Cette fois (hier et aujourd’hui), les événements ravagent le pan anglo-saxon, d’habitude triomphant et partout acclamé comme la référence de notre système. La crise frappe là où les dirigeants anglo-saxons placent leur fierté sinon leur légitimité : la stabilité politique d’un pouvoir efficace. En deux jours, on a constaté : • Aux USA, des élections régionales sans grande importance nationale conduisent tout de même les commentateurs à observer ceci, que… Nos démocraties encalminées, et le système avec elles

Le système, l’Irak et la défaite

Le système, l’Irak et la défaite 3 septembre 2005 L’américaniste, surtout s’il est militaire et membre de la bureaucratie de la sécurité nationale, ne peut vivre sans planifier. Il prépare les événements du futur, avec tant d’entrain qu’il lui arrive le plus souvent d’ignorer, voire de sacrifier ceux du présent. Du moins nous semble-t-il que réagit ainsi le processus psychologique. On découvre vite qu’il s’agit non d’une réaction mais d’une conception : par essence, le présent n’existe pas et le passé n’a d’intérêt qu’en ce qu’il est la preuve irréfutable que le futur sera meilleur. Par conséquent, seul le futur compte : il ne tient… Le système, l’Irak et la défaite

On ne prend plus de gants : c’est le coeur de la puissance américaine qui est menacé

On ne prend plus de gants : c’est le coeur de la puissance américaine qui est menacé 7 avril 2004 Le sens est celui d’une extrême fragilité, aujourd’hui. Les événements d’Irak, dus en bonne part à une erreur de plus des Américains, à moins que ce ne soit un complot, nous n’en sommes plus à ça près, ont accéléré la sensation de la fragilité, déjà préparée par l’affaire Clarke, et accentuée, soulignée par le comportement totalement surréaliste du 43e président des États-Unis. (Même l’impeccable Daily Telegraph, toujours pro-GW, en a son souffle d’Européen coupé : lorsque le susdit président a comme message pour ses électeurs… On ne prend plus de gants : c’est le coeur de la puissance américaine qui est menacé