EADS a-t-il une “stratégie de la défaite”?
Prenons comme prétexte de ces observations à partir de confidences d’une source européenne, l’annonce récente (le 23 avril 2010) qu’EADS North America a engagé un ancien général de l’U.S. Air Force, le général Arthur Lichte, qui fut notamment chef de l’Air Mobility Command (dont dépend la flotte de ravitailleurs en vol de l’USAF). Démarche classique de lobbying à Washington, annoncée trois jours après qu’EADS ait annoncé qu’il concourrait face à Boeing pour le marché des nouveaux ravitailleurs en vol (KC-X, ou KC-45), sans partenaire américain. La question qui se pose aussitôt, concernant la décision fondamentale d’EADS, est de savoir pourquoi le consortium européen s’est engagé… EADS a-t-il une “stratégie de la défaite”?