Aller au contenu

découragement

Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore…

Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore Par la voix de son secrétaire à la défense Leon Panetta, le Pentagone vient de pousser un long gémissement de détresse, avec la mise en accusation du dysfonctionnement du pouvoir washingtonien. Venant de cet expert incontestable en matière de dysfonctionnement dans l’action politique et de gestion de la puissance qu’est Moby Dick, selon le surnom que donnait au Pentagone l’ancien secrétaire à la défense Cohen, l’accusation doit être prise au sérieux. Une autre chose doit être mise en évidence. C’est à partir d’une synthèse de Antiwar.com du 7 avril 2012, de John Glaser, que nous développons ce commentaire.… Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore…

Un BHO d’un seul mandat? Lui-même évoque déjà cette possibilité…

Certes, ce n’est qu’une remarque abstraite, mais cela mesure l’état d’esprit du président Obama. La fatigue Obama le touche, lui aussi. Ainsi l’entend-on, dans une longue interview à ABC.News, le 25 janvier 2010, annoncer qu’il préférerait être un bon président d’un seul mandat qu’un médiocre président de deux mandats «President Obama, buffeted by criticism of his massive health care reform bill and election setbacks, said today he remained determined to tackle health care and other big problems despite the political dangers to his presidency. I’d rather be a really good one-term president than a mediocre two-term president, he told ABC’s World News’ anchor Diane Sawyer… Un BHO d’un seul mandat? Lui-même évoque déjà cette possibilité…

Le découragement fatal les gagne : “Nous avons perdu Bagdad”

Washington tiendra-t-il ? La question aujourd’hui est de savoir comment va évoluer, très rapidement peut-être, la situation à Washington même, bien plus qu’en Irak où les jeux sont faits. La crainte de ces derniers jours est que le public américain se révolte massivement contre la guerre. La possibilité aujourd’hui est que le découragement gagne l’administration elle-même, avant qu’il ne touche le public lui-même (notamment par le biais du résultat des élections du 7 novembre), alors que l’on entend cet aveu fatal : Nous avons perdu Bagdad. Selon le Guardian d’aujourd’hui: «In Baghdad a surge in sectarian killings has forced the Pentagon to review its entire… Le découragement fatal les gagne : “Nous avons perdu Bagdad”