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Davutoglu

Ivresse turque

Ivresse turque Depuis la réconciliation entre Israël et la Turquie (coup de fil sympa de Netanyahou à Erdogan le 22 mars, excuses pour l’attaque de la flotille de la paix en mai 2010, excuses acceptées), l’idée turque d’une Grande Turquie a envahi les commentateurs en Turquie, surtout des commentateurs proches d’Erdogan, exactement comme le fait une ivresse. Il s’agit par conséquent du reflet fidèle de l’ivresse qui tient effectivement sous son empire les dirigeants turcs, essentiellement Erdogan et son ministre Davutoglu. Mais cette ivresse-là, qu’on pourrait qualifier de syndrome du printemps (sans qualificatif nécessaire d’arabe, les Turcs étant de la partie), n’est pas spécifique aux… Ivresse turque

Kerry, Erdogan, le sionisme et “le droit d’être stupide”

Kerry, Erdogan, le sionisme et le droit d’être stupide Le Premier ministre turc Erdogan, confirmant sa réputation d’imprédictibilité (dans tous les sens, parfois heureusement antiSystème), a choqué beaucoup de monde au cur du vertueux bloc BAO, particulièrement chez Netanyahou et à Washington. Il faut dire qu’il a qualifié le sionisme de crime contre l’humanité. (Voir Antiwar.com le 28 février 2013 : «In a speech at the UN Alliance of Civilizations meeting, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan urged the international community to speak out against Islamophobia, terming it a crime against humanity and likening it to Zionism, anti-Semitism and fascism.») Rencontrant Erdogan lors d’une visite… Kerry, Erdogan, le sionisme et “le droit d’être stupide”

Notes sur l’internationalisation devenant entropisation

Notes sur l’internationalisation devenant entropisation Nul n’ignore la destination générale et les sources de DEBKAFiles, ainsi que sa plume assurée pour commenter et annoncer les événements dans le sens qui lui importe. (On peut consulter le texte du 13 février 2012, qui s’attache effectivement à DEBKAFiles lui-même.) Il y avait pourtant un air d’indécision dans son texte du 3 février 2013, quelques jours après l’attaque israélienne en Syrie. D’abord, un gros plan sur Ehud Barak, ministre de la défense israélien sur le départ, qui fit à la Wehrkunde de Munich, ce week-end, une démonstration de force avec l’arrogance et l’assurance habituelles de cette sorte de… Notes sur l’internationalisation devenant entropisation

Iron Dome, “doctrine Dahiyeh” et “présomption de mensonge”

Iron Dome, doctrine Dahiyeh et présomption de mensonge Comme nous l’écrivions hier 21 décembre 2012, à un autre propos, [i]l y a des années-lumière de cela, c’était fin novembre 2012 Cette fois, il s’agit du Iron Dome israélien et non du chimique syrien. L’analogie est dans la fulgurante rapidité de la transformation à volonté de la vérité officielle, sous quelque forme que se signale cette vérité. Donc Il y a des années-lumière de cela, c’était fin novembre 2012, on ne tarissait officiellement pas le moindre éloge sur le Iron Dome, ou dôme de la victoire. Israël avait trouvé l’arme absolue contre les roquettes palestiniennes ou… Iron Dome, “doctrine Dahiyeh” et “présomption de mensonge”

Oups ! Pas de menace chimique immédiate, dit Davutoglu

Oups ! Pas de menace chimique immédiate, dit Davutoglu Il s’agit de suivre, sans trop laisser place à la spéculation et à l’interrogation, mais en actant l’élégant et chamarré parcours de l’information officielle autour de la crise syrienne (comme ailleurs, certes, mais la Syrie archétype du moment). Il y a des années-lumière de cela, c’était fin novembre 2012, la menace chimique hideuse et syrienne étendait son ombre menaçante et fort puante, et absolument imminente, sur les innocents voisins de la Syrie. La Turquie était la plus innocente et la plus menacée de tous. Pour cela, d’ailleurs, elle appela à l’aide et dans l’urgence sa grande,… Oups ! Pas de menace chimique immédiate, dit Davutoglu

Erdogan, perdu corps et bien…

Erdogan, perdu corps et bien Le Premier ministre turc Erdogan a semblé s’engager d’une façon radicale dans la crise de Gaza et semblé, dans les un et deux premiers jours, devoir y jouer un rôle important. Cette impression s’est rapidement dissipée, pour être remplacée par celle d’une action d’une importance mineure, notamment au regard du rôle dirigeant de la crise qu’a tenu Morsi. Il s’agit bien entendu d’une question de perception, mais l’on comprend évidemment que cette perception joue un rôle fondamental dans cette époque dominée par la puissance du système de la communication. Au demeurant, la perception, éclairée par divers faits, reflète sans aucun… Erdogan, perdu corps et bien…

Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak

Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak La Turquie continue à s’enfoncer dans l’imbroglio enfanté par sa politique syrienne, et exacerbé ces derniers jours par les échanges de tir entre la Syrie et la Turquie. Les Turcs alternent des déclarations incendiaires et des déclarations apaisantes à propos de ces incidents, qui semblent plutôt un enchaînement de circonstances, avec des provocations qui les accompagnent, mais qui illustrent surtout l’impasse complète caractérisant la position turque : conserver l’intransigeance anti-Assad de la politique turque, continuer à figurer d’une façon offensive dans les tirs de frontière, et en même temps s’alarmer constamment des possibilités d’extension de ces incidents de frontière… Déstabilisation, de la Turquie à l’Irak

Du Caire en Turquie, de Damas en Iran…

Du Caire en Turquie, de Damas en Iran Cet article du journal (en langue arabe) Al Safir, quotidien libanais de gauche, de Daoud Rammal, nous a paru particulièrement intéressant. (Nous ne tenons pas compte de la réputation du journal et de toute cette sorte de choses, nous en tenant pour notre compte au contenu de l’article en question.) L’article est écrit essentiellement à partir de sources diplomatiques diverses, évidemment non identifiées, ce qui implique évidemment un élément d’incertitude évident, mais certainement pas plus, et sans guère de doute plutôt beaucoup moins, qu’un communiqué du quai d’Orsay lu par le ministre en fonction ou qu’un article… Du Caire en Turquie, de Damas en Iran…

D’une narrative l’autre

D’une narrative l’autre 10 août 2012 Considérée comme elle doit l’être, comme le facteur dynamique actuel et temporaire de la crise haute, la crise syrienne s’est largement ouverte à différentes opportunités et destinées affectant aussi bien la Syrie que les acteurs extérieurs, proches et lointains. La démission de Kofi Annan, le 3 août, est l’événement symbolique marquant cette nouvelle phase. La notion de cette crise syrienne se transformant en piège, singulièrement pour les pays du bloc BAO, rencontre le jugement de divers observateurs. Ainsi M K Bhadrakumar, un de nos commentateurs favoris pour le domaine, écrit-il le 9 août 2012 : «[T]he West faces a… D’une narrative l’autre

Le triangle Davutoglu-Erdogan-Syrie

Le triangle Davutoglu-Erdogan-Syrie Un article d’analyse de Hüsnü Mahalli, dans Alakhbar.com du 7 août 2012 (repris notamment dans The Money Party, le 8 août 2012) donne quelques éléments d’explication de la politique syrienne de la Turquie depuis le début des troubles en Syrie, et notamment de l’acharnement turc contre Assad. Dans les détails de la chose, la confusion n’est pas absente, à l’image de la politique elle-même… L’essentiel de cette politique est attribué au ministre des affaires étrangères de Turquie, Ahmet Davutoglu, dans une conjoncture difficile pour lui dans la mesure où cette politique n’a pas conduit à une chute rapide d’Assad comme il l’avait… Le triangle Davutoglu-Erdogan-Syrie

Volte-face de la Turquie sur la Syrie ?

Volte-face de la Turquie sur la Syrie ? Des indications de plus en plus précises montrent que la Turquie serait en train de réviser radicalement sa stratégie et sa politique dans la crise syrienne, vieilles de 14 mois, mises sur la même ligne que le bloc BAO. Déjà, au début mai 2012, le 7 mai 2012, M K Bhadrakumar jugeait qu’il y avait des signes convaincants de l’évolution de la Turquie «What gives cautious optimism is also that Turkey has been retreating. Notably, FM Ahmet Davitoglu has retracted from his rhetoric. He probably sensed that he crossed a red line and there has been adverse… Volte-face de la Turquie sur la Syrie ?

La politique syrienne de la Turquie

La politique syrienne de la Turquie L’évolution de la politique de la Turquie vis-à-vis de la Syrie suscite une interrogation, nourrit une incertitude et peut paraître assez inattendue sinon mystérieuse. La Turquie qui a lancé une politique novatrice extrêmement intéressante, qui impliquait une prise de distance significative du bloc BAO se retrouve, avec l’affaire syrienne, complètement réincorporée dans une politique qui est celle du bloc BAO. Pourquoi ? Le site The Voice of Russia a publié le 26 février 2012 une interview du professeur Gareth Jenkins, Senior Associate Fellow du Silk Road Studies Program et du programme Turkey Initiative de la Jones Hopkins University. Le… La politique syrienne de la Turquie

La Turquie et l’hypothèse gaullienne

La Turquie et l’hypothèse gaullienne 22 septembre 2011 On commence à le savoir même chez ceux qui n’aiment pas les changements, comme nous l’avons maintes fois répété dans les pages de ce site depuis plusieurs semaines : la Turquie occupe aujourd’hui une position exceptionnelle dans les relations internationales et imprime à la grande chaîne crisique, directement depuis quelques semaines, un rythme qui ne l’est pas moins. Nous nous demandons ici à quoi correspond cette politique, quels sont ses fondements et comment elle s’en développée, et quels sont ses buts. Si ce type de commentaire est souvent centré d’une façon conjoncturelle sur Erdogan, qui a sans… La Turquie et l’hypothèse gaullienne

La diplomatie-missile d’Erdogan

Le rythme de la diplomatie du gouvernement turc et de son Premier ministre Erdogan devra-t-il être inscrit comme un des facteurs fondamentaux du printemps arabe, au même titre, par exemple, que la place Tahrir au Caire ? Poser la question, c’est y répondre. Les Turcs sont à l’offensive sur absolument tous les fronts, avec un objectif de facto, qu’on doit constater comme évident s’il n’est à aucun moment énoncé comme tel ; il s’agit de la destruction de l’ordre du bloc BAO, essentiellement tenu par Israël et son tuteur US, l’un et l’autre désormais privés de soutiens de taille, comme celui de l’Egyptien Moubarak. Les… La diplomatie-missile d’Erdogan

Les “indignés” israéliens : que faire de cette victoire?

Le mouvement intérieur israélien, dit des indignés, qui suit l’évolution socio-psychologique aussi bien des mouvements équivalents en Europe que de la dynamique du printemps arabe, a remporté une victoire remarquable. Les manifestations sans précédent du week-end (une estimation de 500.000 personnes dans les rues de Tel Aviv et de diverses autres villes, ou 430.000 selon le Guardian de ce 5 septembre 2011) surmontent victorieusement le coup d’arrêt imposé au mouvement par les attaques (manipulées ou pas) venues du Sinaï et effectuées en Israël. Les attaques, qui avaient fait 7 morts, avaient détourné la préoccupation générale d’Israël vers la sécurité, et ainsi imposé un regroupement temporaire… Les “indignés” israéliens : que faire de cette victoire?

La Turquie, “homme fort” de la crise libyenne (et de la chaîne crisique)

La Turquie tient une place exceptionnelle dans la crise libyenne, comme dans la crise générale qui secoue les pays arabo-musulmans. Ce pays profite de sa position également exceptionnelle, à la fois en dehors et en dedans par rapport aux pays arabo-musulmans du Moyen-Orient, de son évolution récente qui en fait un porte drapeau et une référence d’une éventuelle évolution générale dans la région, de la formule intérieure de cette évolution qui passe par une intégration politique du facteur islamiste, et extérieure qui implique une diversification majeure de ses relations et de ses alliances. Qui plues est est, la Turquie considère les événements actuels (la chaîne… La Turquie, “homme fort” de la crise libyenne (et de la chaîne crisique)

De Téhéran à Pavlov, deux mondes différents…

Après l’accord de Téhéran, tout se passe comme si rien ne s’était passé. C’est dans tous les cas la politique du système, comme l’a implicitement déclaré Hillary Clinton en annonçant hier, devant une commission sénatoriale US, que les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité sont arrivés à un accord sur une résolution pour un nouveau lot de sanctions contre l’Iran. Cette résolution sera envoyée aux 15 membres du conseil lundi prochain. En Turquie, le ministre des affaires étrangères turc a commenté d’une façon très critique l’attitude occidentale et, notamment, l’intention de poursuivre dans la voie des sanctions malgré l’accord signé dimanche. Hürriyet Daily News… De Téhéran à Pavlov, deux mondes différents…