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La crise climatique divise notre chère civilisation occidentale et transatlantique

La crise climatique divise notre chère civilisation occidentale et transatlantique 3 juin 2007 On a rarement, non, plutôt : on n’a jamais entendu de tels mots entre alliés, lorsque The Observer, reflétant en cela le climat général, écrit de la réaction des Allemands (et des Britanniques ! Et de la Commission européenne !) à propos de la proposition-surprise de GW Bush sur (contre) le réchauffement climatique : «Washington was warned that Britain and Europe will not tolerate a separate process. For me, that is non-negotiable, the German Chancellor Angela Merkel said of the need to ensure that climate change negotiations take place within the existing…  La crise climatique divise notre chère civilisation occidentale et transatlantique

GW et la crise climatique

On connaît bien sûr les polémiques autour de la position US sur la lutte contre le réchauffement climatique, et les grandes lignes de la position du président US sur la question. L’initiative US annoncée le 31 mai renforce l’intérêt pour les questions qu’on peut se poser à propos de la position personnelle de GW. Sur son site Consortiumnews.Com, Robert Parry donne certains éléments de réponse, dans un texte mis hier en ligne. Parry note : «Since running for the presidency in 2000, Bush has justified his foot-dragging on the issue, in part, through reliance on coal-industry-financed research embracing the same notion expressed by Bush’s NASA… GW et la crise climatique

Les USA et la lutte contre la crise climatique : plus que jamais le localisme contre le centralisme

Parallèlement aux événements du G-8 et aux tensions entre Washington et le reste du monde sur les questions de lutte contre la crise climatique (global warming), le développement de la lutte au niveau des autorités locales aux USA se renforce. Une importante réunion a eu lieu à New York, réunissant les maires de grandes villes de tous les continents (voir l’information AP/Washington Post du 26 mai). Le plus intéressant d’un point de vue politique est la position des grandes villes US (et de certains Etats) par rapport à la position du gouvernement fédéral, alors qu’on se trouve désormais engagé dans des plans concrets de réduction… Les USA et la lutte contre la crise climatique : plus que jamais le localisme contre le centralisme

Le climat menace le G-8

Le climat menace le G-8 29 mai 2007 Embarrassant, indeed. Embarrassant pour Tony Blair, pour Merkel et son G-8, pour tous les alliés, éventuellement pour Sarkozy. Depuis samedi dernier, la fuite (venue de Greenpeace) d’un document interne aux pays du G8 qui négocient un accord sur la crise climatique pour le sommet des 6-8 juin en Allemagne met en évidence les désaccords entre les USA et le reste (même si la Russie, la Chine et l’Inde ont une certaine proximité de certaines positions US). Le même jour , samedi, et parmi d’autres (le Daily Telegraph), le Guardian, le Financial Times et le New York Times… Le climat menace le G-8

Morne danse conformiste sur un volcan tabou

Morne danse conformiste sur un volcan tabou 26 mai 2006 William Pfaff est un commentateur réputé et un historien d’une grande hauteur. Observateur critique et constant des avatars de son pays, s’appuyant sur la perspective historique, il est un des rares à deviner le risque d’un destin terrible si la politique US continue sur sa pente actuelle depuis le 11 septembre 2001. Il est l’un des rares à montrer, en même temps, une perception intuitive de la quasi-impossibilité de stopper cette politique, notamment à cause des terribles bouleversements opérés dans la psychologie américaniste par cette même attaque du 11 septembre. Son article du 22 mai… Morne danse conformiste sur un volcan tabou

La politique russe de la Commission, — de l’extrémisme au nihilisme et vice-versa

La Commission européenne, ou plutôt son président, Barroso himself, a une politique russe. Nous ne dirons pas que nous l’avons rencontrée (la politique russe) mais simplement que nous en avons eu des échos très précis et très significatifs. Il s’agit de sources que nous qualifierons à tout le moins d’européennes, et sans aucun doute de dignes de confiance. En effet, depuis plusieurs mois nous nous interrogeons à propos de l’extrémisme de la politique russe, ou plutôt anti-russe, de la Commission européenne dans la personne de son président. (La nuance n’est pas seulement formelle. Il s’agit de la politique voulue par Barroso, sans consultations à ce… La politique russe de la Commission, — de l’extrémisme au nihilisme et vice-versa

Peur et fascination de son propre anéantissement

Peur et fascination de son propre anéantissement 22 mai 2007 Il est bon de rappeler régulièrement l’évolution des grandes tendances (surtout psychologiques) de notre monde postmoderne, là où elles se trouvent le plus exposées à notre vision. Ici, il s’agit du virtualisme et il s’agit de l’Irak qui en est le champ d’expérimentation privilégié, et Washington D.C., le système de l’américanisme, avec un pied dans chacun de ces domaines. Le texte de Robert Parry, sur ConsortiumNews.com, du 18 mai, est excellent dans cette mesure où il nous permet d’observer l’évolution du concept virtualiste extraordinaire de la guerre contre la réalité. Parry titre fort justement son… Peur et fascination de son propre anéantissement

L’Amérique commence à ne plus s’aimer

L’Amérique commence à ne plus s’aimer 20 mai 2007 GW a-t-il réussi le miracle étrange de faire douter l’Amérique d’elle-même? C’est une phase nouvelle, au moins depuis la Grande Dépression, qui s’ouvre dans l’évolution psychologique des USA. Il y a des signes précis d’une crise de confiance fondamentale de l’Amérique, sur sa politique, sur elle-même, y compris sur son exceptionnalité. On voit que le sentiment américain de la crise tend de plus en plus à dépasser le seul GW Bush, ici, sur le fond de l’appréciation, comme là, il y a quelques jours, dans la chronologie (la crise dépassant le départ de GW Bush). Nous… L’Amérique commence à ne plus s’aimer

Les adieux de GW à Blair, bras d’honneur en prime

Blair était venu dire adieu à son ami GW. La cause était bien difficile. Il s’agissait de conserver bonne figure, d’exalter ces relations si spéciales, de justifier un alignement quasiment pathologique pour des résultats non seulement nuls mais en plus catastrophiques et ainsi de suite. Mais l’habile Blair avait prévu le coup. Quittant GW, il démontrerait enfin, pour la première fois, qu’il avait raison : que cette relation spéciale lui donnait une certaine influence et pouvait aider à faire changer d’avis les amis américanistes, sur les sujets qui fâchent, et particulièrement l’un des plus graves et des plus médiatiquement sensibles. Il allait, Tony Blair, laisser… Les adieux de GW à Blair, bras d’honneur en prime

Le problème est que le monstre n’a plus de tête

Le problème est que le monstre n’a plus de tête 19 mai 2007 On voit par ailleurs sur ce site, ce jour même, les mésaventures de Blair ridiculisé encore une fois (cet homme a le cuir épais) après son voyage à Washington, sa dernière embrassade avec GW, les promesses de ce dernier de prendre au sérieux la lutte contre le réchauffement climatique, la réalité de la politique US du domaine qui est d’assurer exactement du contraire. Jeudi, le président des Etats-Unis assure le Premier ministre démissionnaire du Royaume Uni : «We spent a lot of time on climate change. And I agree with the Prime… Le problème est que le monstre n’a plus de tête

Mesure de la crise

Mesure de la crise 13 mai 2007 — Reprenons la déclaration de Holbrooke. Pour la première fois, un personnage officiel du système, de l’establishment, évoque l’idée de la crise US devenant systémique, dépassant le cadre de l’administration, — cela, lorsqu’il dit : «We must assume … that the next president will inherit the most difficult foreign policy challenges ever to land in the Oval Office on day one.» L’important : >on day one>, le premier jour du premier mandat du successeur de GW Bush, ce qui implique que la crise a d’ores et déjà dépassé Bush lui-même, qu’elle est devenue systémique. Implicitement et sans le… Mesure de la crise

Ils commencent à mesurer l’ampleur de la catastrophe, — l’exemple de Holbrooke

Une communication de Richard Holbrooke, le 10 mai lors d’un séminaire américano-turc, est remarquable par la tonalité alarmiste qu’elle montre, et indique que l’establishment washingtonien prend de plus en plus la mesure de l’ampleur de la catastrophe irakienne. (Holbrooke, diplomate d’expérience après plusieurs postes de haut niveau dans l’administration Clinton [Bill], est donné favori comme secrétaire d’Etat d’une autre administration Clinton [Hillary], si Hillary est élue en 2008.) Holbrooke estime que la situation en Irak est pire qu’elle n’était au Vietnam (il y fut en poste comme jeune fonctionnaire). D’ores et déjà, il s’agit d’une guerre civile hors de contrôle («a civil war raging out… Ils commencent à mesurer l’ampleur de la catastrophe, — l’exemple de Holbrooke

Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique

Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique 19 avril 2007 Pour enchaîner sur notre précédent F&C de la veille, en consultant par ailleurs la note du même jour sur les gouvernements sans tête, le britannique dans ce cas, voici un cas de paralysie paradoxalement féconde. Au contraire du système américain, qui est impuissant, le gouvernement postmoderne paralysé peut produire des résultats intéressants. On remarquera que c’est le sens du début du commentaire de Freedland que nous citons par ailleurs, que nous n’hésitons pas à citer de nouveau : «If British politics were a dinner party then Tony Blair would be that guest… Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique

Le gouvernement sans tête qui a trouvé la crise climatique pour s’occuper

L’activisme britannique dans le domaine de la lutte contre la crise climatique met paradoxalement en évidence, selon Jonathan Freedland, l’absence complète de direction gouvernementale actuelle, à cause du départ programmé de Tony Blair. On a ainsi la confirmation, par le biais de ce commentaire, de la situation actuelle de crise profonde du pouvoir politique au Royaume-Uni. Selon Freedland, ce matin dans le Guardian, le gouvernement britannique est de facto en état de paralysie depuis la tentative avortée de faire partir Blair, en septembre 2006, et l’accord intervenu à cette occasion, de son départ à la fin de ce printemps. Voici la partie du commentaire de… Le gouvernement sans tête qui a trouvé la crise climatique pour s’occuper

Rencontre de la terreur et de la crise climatique

Rencontre de la terreur et de la crise climatique 17 avril 2007 La crise climatique devient stratégique. Enfin, pourrait-on dire, alors que la chose est largement documentée, jusqu’à avoir été envisagée dans le rapport sur les Competitive Strategies de Fred C. Iklé, n°3 du Pentagone, en 1988. Cela n’est pas à mettre à l’actif de la vigueur de l’esprit postmoderne. Onze généraux et amiraux US à la retraite se sont regroupés pour lancer un appel qui met en garde les autorités occidentales contre l’aggravation de l’instabilité et du chaos à cause des effets de la crise climatique. Le Financial Times nous en fait rapport ce… Rencontre de la terreur et de la crise climatique

L’inéluctabilité de la crise (suite)

L’inéluctabilité de la crise (suite) 16 avril 2007 Wolfowitz a donc l’intention de se battre. L’habituelle transmutation du virtualisme est en train de se faire. Ce qui était au départ un scandale assez commun prend l’allure d’une bataille politique fondamentale. Hier, le Financial Times signalait effectivement que les pays européens avaient pris la tête d’une offensive destinée à obtenir le départ du directeur de la Banque mondiale. Les arguments ont évolué et l’on se trouve désormais sur un terrain politique, avec une opposition entre les Européens et Wolfowitz, lequel est soutenu par l’administration GW Bush et certains pays. «European leaders took the lead on Saturday… L’inéluctabilité de la crise (suite)

La souveraineté, ou “quasi-souveraineté”, des Etats de l’Union (USA) existerait-elle toujours?

On a déjà vu à plusieurs reprises combien la question de la crise climatique, et notamment les mesures à prendre pour la lutte contre les émissions de CO2, pourraient devenir un sujet non négligeable de tension, voire de conflit au sein de la structure US du centre fédéral et des Etats de l’Union, tant intérieurement qu’extérieurement. Cette possibilité s’est concrétisée un peu plus avec le débat de la Cour suprême dans un dossier qui était tranché le 2 avril, opposant l’agence fédérale de l’environnement (EPA) et l’Etat du Massachussets. C’est le chroniqueur conservateur James J. Kilpatrick qui met la chose en évidence dans une chronique… La souveraineté, ou “quasi-souveraineté”, des Etats de l’Union (USA) existerait-elle toujours?

Le système face à lui-même

Le système face à lui-même 8 avril 2007 Les indices s’accumulent, montrant l’évolution vers une situation de tension entre la politique extérieure US telle qu’elle a été établie et développée depuis le 11 septembre 2001, et la réalité au travers de divers événements et manifestations. Il ne s’agit pas seulement du cas somme toute éphémère de l’administration GW Bush, qui quittera la Maison-Blanche début 2009, mais de l’orientation quasi-générale prise par la communauté de la sécurité nationale occidentale. Cette orientation a un nom : la guerre contre la terreur. Voici quelques-uns de ces indices. Le premier se trouve dans l’interprétation des plus récents événements telle… Le système face à lui-même

Les forces armées US et la crise climatique

Il existe désormais certaines indications précises selon lesquelles les forces armées US, et notamment l’U.S. Army, s’intéressent à la crise climatique d’un point de vue professionnel, c’est-à-dire dans ses conséquences géostratégiques et autres. C’est Le Monde qui s’en fait l’écho, dans ses éditions du 4 avril, dans un rapport sur un séminaire du Triangle Institute for Security Studies (TISS), à Chapel Hill (Caroline du Nord). Un intervenant, John Ackerman, de l’Air Command and Staff College de l’US Air Force, a résumé l’objectif des forces armées. «Nous devrons glisser de la guerre contre le terrorisme vers le nouveau concept de sécurité soutenable» (sustainable security, sans doute… Les forces armées US et la crise climatique

L’analyse tendancieuse mais avisée de The Economist sur les antimissiles

Il est toujours du plus grand intérêt de considérer les aspects instructifs d’une forme de pensée qu’on ne partage pas. Un de nos lecteurs (ZedroS sur notre Forum le 30 mars 2007) nous signale une analyse de The Economist de l’édition imprimée de lhebdomadaire, en date du 29 mars, sur la crise des antimissiles en Europe, dite euromissiles-II. C’est en effet, pour qui nous connaît, dire l’évidence que dire que nous ne partageons pas le sens et le ton de l’analyse, et notamment son refus catégorique de considérer d’une manière un tant soit peu critique la démarche américaniste. Par contre, l’analyse est assez éclairée et… L’analyse tendancieuse mais avisée de The Economist sur les antimissiles

L’inégalité des richesses aux USA : la pire situation depuis 1928 et la Grande Dépression

Il faut être attentif aux symboles, et les USA eux-mêmes y sont particulièrement sensibles. Rien ne résonne plus comme un symbole de calamité dans ce pays que le terme Grande Dépression (détonateur du crash boursier d’octobre 1929, détérioration économique dramatique à partir de l’automne 1930, jusqu’aux abysses de l’hiver 1932-33, une tragédie nationale et la pire crise de l’histoire du pays). Pour cette raison de la force du symbole, les chiffres publiés sur l’état des richesses, qui signalent la plus grande inégalité depuis 1928 (la dernière année de prospérité des Roaring Twenties) résonnent d’une façon sinistre. Le site WSWS.org en fait aujourd’hui un commentaire. «The… L’inégalité des richesses aux USA : la pire situation depuis 1928 et la Grande Dépression

Le système contre le climat : “Open Skies

Vous avez entendu parler deOpen Skies. L’accord devrait être signé entre l’UE et les US, aujourd’hui. Les signataires et partisans de la signature, bureaucrates, économistes, commentateurs, tous dans la ligne, saluent avec une jubilation extrême cet accord qui révolutionne le transport aérien. En gros, il ouvre les routes du ciel à toutes les compagnies, dans des espaces aériens à grand trafic et jusqu’alors protégés. L’UE, exultante, nous explique la chose, par l’intermédiaire de The Independent qui publie un article sur l’événement aujourd’hui : «According to the European Commission, the plan will create 72,000 jobs on both sides of the Atlantic. Over a period of five… Le système contre le climat : “Open Skies

L’obsession américaniste face à la crise climatique

Les US et l’UE préparent leur sommet annuel (en juin). Grande fête où l’on doit montrer qu’on s’aime et qu’on ne peut se passer l’un de l’autre. Pour cela, on prépare un communiqué à l’avance, que personne ne lira sinon par devoir mais qui restera dans les archives réciproques. Ce communiqué dira qu’on s’aime et qu’on ne peut se passer l’un de l’autre. Une partie du communiqué est consacrée aux questions, stratégiques entre toutes, de l’énergie. La Commission européenne, qui travaille sur l’affaire pour l’UE puisqu’elle en sera l’une des représentantes au sommet, voulait inclure dans ce passage sur l’énergie une partie consacrée à la… L’obsession américaniste face à la crise climatique

Président avec 1% des voix?

Président avec 1% des voix ? 12 mars 2007 — Les partisans de Chuck Hagel reconnaissent que sa base de départ n’est pas rêvée. «The conventional (Republican) wisdom is to discount Hagel's organizational and financial capabilities and point to his low poll numbers (he's currently at 1 percent)…», écrit le libertarien (et rédacteur en chef d’Antiwar.com) Justin Raimundo, dans sa chronique du jour. Qu’importe ! Le même Raimundo estime qu’une candidature Hagel est ce qu’attend l’Amérique profonde, et qu’une élection de Hagel en 2008 est la seule sauvegarde possible du parti républicain, et peut-être des Etats-Unis. «…Most importantly, the Hagel campaign will legitimize anti-interventionist arguments… Président avec 1% des voix?