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Encerclé par les crises

Encerclé par les crises 4 août 2009 Si le cur nous en dit, nous pourrions trouver cela ironique, de lire l’exclusivité de The Independent alors qu’une fois de plus retentissent les trompettes de la reprise (qui signale la sauvegarde temporaire à un coût épouvantable du système financier, sans garantie d’une amélioration de l’économie réelle). Le quotidien britannique a obtenu un entretien exclusif avec le Dr Fatih Birol, chef économiste à l’Agence Internationale de l’Energie. Message simple: la crise du pétrole arrive vite, très vite, beaucoup plus vite que prévu. C’est ce 3 août 2009, dans The Independent. (Le même sujet est abordé dans le Financial… Encerclé par les crises

de defensa vous salue bien

Au revoir, bonjour de defensa vous salue bien? (Titre de première page et ci-dessous)Nous parlons naturellement de la Lettre d’Analyse, de defensa (titre complet : de defensa & eurostratégie, ou dd&e), dont le premier numéro fut publié le 10 septembre 1985 et dont le dernier numéro a été publié le 10 juillet 2009. Nos lecteurs, sur ce site dedefensa.org, avaient été avertis de l’évolution, dans un Message le 15 avril 2009, de la fin de dd&e (Lettre d’Analyse, publication papier) mais aussi de son remplacement par dde.crisis qui sera accessible en ligne, sur ce même site, à partir du 10 septembre 2009, en même temps… de defensa vous salue bien

Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2 30 juillet 2009 C’était paraît-il l’Amérique de Joe Biden qui allait accueillir les Chinois lundi et mardi, l’Amérique qui va manipuler à sa guise la Russie réduite à merci (en l’avertissant de la chose), qui réussit tous ses complots et fait ce qu’elle veut, partout où elle veut, en réussissant des coups fameux (Irak, Afghanistan) derrière des faux-échecs camouflés en vraies déroutes. Dans cet état d’esprit, on peut considérer que la lecture du rapide commentaire de Robert Scheer, le 28 juillet 2009, sur Truthdig.com, est un excellent exercice pour rétablir l’esprit, ses neurones et son inspiration. «What a… Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Les relations stratégiques USA-Israël et le JSF

Les relations israélo-américanistes sont devenues un sujet officiel de préoccupation. Le problème est désormais dans les mains et dans les esprits des experts non moins officiels. Il s’agit du monde académique prétendument indépendant du complexe mais qui veille à commenter la situation du monde selon les intérêts du complexe. Les experts israéliens font en général partie de ce cercle, puisque l’establishment militaro-stratégique israélien peut être considéré, en un sens, comme une annexe du Pentagone. Le problème israélo-américaniste évoqué plus haut devient alors le problème des relations stratégiques entre Israël et les USA, qui sont elles aussi en crise. Un récent billet du Monde, le 22… Les relations stratégiques USA-Israël et le JSF

Taedium vitae, USA

Taedium vitae, USA 22 juillet 2009 — Qui ne connaît l’expression latine qui désigna, dans les temps de basses eaux de l’Empire, le >dégoût de la vie< qui s'empara de la plus grande ambition politique et culturelle que la terre ait portée jusqu'alors? Le tædium vitae, identifié par Sénèque sous cette forme qui semble brutalement mélanger le destin politique contrariée et l’équilibre de la psychologie menacée pour former une pathologie historique, n’est-ce pas ce qui s’est emparé de l’Occident au sommet de la puissance d’une civilisation qui n’a plus de sens? (D’ailleurs, comment imaginer qu’une psychologie collective puisse résister bien longtemps à cet amalgame insupportable… Taedium vitae, USA

Brother, Can You Spare $23,7 Trillions?

Expliquons-nous aussitôt, sous peine des plus noirs soupçons. Nous faisons allusion à la fameuse, la pathétique et l’immensément désespérée chanson de la Grande Dépression, la chanson du malheur sans limites d’un peuple, Brother, Can You Spare a Dime? (adaptation: Mon frère, t’aurais pas une tune pour moi?) Ceci pour introduire le nouveau chiffre officiel de $23.700 milliards, coût possible/probable/éventuel de la crise pour les Etats-Unis d’Amérique, auteurs exclusifs de l’American Dream. Politico.com annonce la nouvelle, ce 20 juillet 2009: «A series of bailouts, bank rescues and other economic lifelines could end up costing the federal government as much as $23 trillion, the U.S. government’s watchdog… Brother, Can You Spare $23,7 Trillions?

Ni U ni V, – mais X

On suppose que c’est d’Aix-en-Provence que Robert Reich ramène cet état d’esprit plutôt crépusculaire, ou plutôt la confirmation de son état d’esprit crépusculaire. (Sur le séminaire d’Aix-en-Provence du 4-6 juillet, voir les notes de Frédéric Lemaître, selon notre F&C du 8 juillet 2009, où Reich est cité comme l’un des intervenants.) La conviction de Robert Reich, sur son site le 9 juillet 2009 et sur CommenDreams.org le 10 juillet 2009, est fortement affirmée. Il n’y aura ni reprise en V (reprise immédiate une fois le fond de la crise atteint, comme un plongeur se propulse vers la surface une fois touché le fond, avec retour… Ni U ni V, – mais X

Les faits du prince

Les faits du prince 9 juillet 2009 D’abord, parlons des choses sérieuses. Le G8 étant ce qu’il est, à la fois inutile, inefficace et parfois significatif pour le climat qu’il restitue, on y retrouve la nouvelle peur qui grandit, comme nous le notions hier, concernant une nouvelle catastrophe. WSWS.org le note, ce 9 juillet 2009: «The stakes are high. Despite the best attempts by Berlusconi and other G8 heads of state to put the best face on the crisis and stress the significance of alleged green shoots of growth, the summit is dominated by the deepening financial crisis. »On the eve of the summit, British… Les faits du prince

Le G8, tous feux éteints

Le G8, tous feux éteints 8 juillet 2009 Le gentil Silvio Berlusconi, tout auréolé de son dernier scandale de fesses, reçoit ses alter ego dans la ville italienne sinistrée d’un tremblement de terre, pour la tenue d’un G8 qui aura montré ainsi, avant de commencer, toute l’attention que nos dirigeants portent au malheur du monde. On fait avec ce qu’on a. A côté de quoi, nous avons les réalités économiques, puisque c’est de cela, en réalité, que ces dirigeants-là ont la tête farcie. Les dernières en date sont piteuses. Le chiffre du chômage en plus au mois de juin, aux USA (467.000 emplois perdus, alors… Le G8, tous feux éteints

La perception amplifiée de la crise de la défense britannique

On observe l’accroissement rapide de la perception d’une crise profonde de la défense britannique, à cause des contraintes budgétaires dues à un enchaînement d’événements dont la crise financière est le dernier et le plus sévère. Nous parlions hier, 2 juillet 2009, de cette question dans le contexte plus large de l’évolution de la stratégie britannique, à propos du rapport Shared Responsibilities A national security strategy for the UK, de l’Institute for Public Policy Research (IPPR). Un second rapport, plus précis dans les chiffres comptables de la crise, est publié par le plus traditionnel think tank de l’establishment britannique, le RUSI (Royal United Services Institute), le… La perception amplifiée de la crise de la défense britannique

La Suède et la crise

Tout le monde attend la présidence de l’UE de la Suède (effective le 1er juillet) comme une sorte de pochette-surprise qui serait sans surprise. La Suède n’est ni trop petite pour être irresponsable (comme la Tchéquie), ni trop grande pour être ambitieuse (comme la France); sa réputation (la vertu nordique) est impeccable. Les Suédois ont conscience qu’on attend d’eux une présidence exemplaire. Le mot d’ordre officiel, venu des Suédois eux-mêmes, est que ce sera une présidence très difficile. L’explication officieuse-officielle (disons, celle qu’on donne d’une façon officieuse mais qui convient aux autorités officielles) concerne la situation institutionnelle. La voici, selon EUObserver du 27 juin 2009:… La Suède et la crise

Les réalités proposent, la psychologie dispose

Les réalités proposent, la psychologie dispose 24 juin 2009 Une des caractéristiques de la crise iranienne les plus remarquables, ou sympathiques c’est selon, se trouve dans le désarroi des néoconservateurs US, ou neocons, et leurs associés dans la perception du vaste monde et de cette crise. Quelques textes récents confirment la chose à suffisance, en même temps qu’ils invitent à aller plus loin sur la voie de la réflexion. On peut lire par ailleurs, ce 24 juin 2009, une note sur John McCain, sa psychologie et les attitudes qui en découlent, et la psychologie absolument neocon, au point où l’on doit se demander si le… Les réalités proposent, la psychologie dispose

L’Iran post-12 juin et son nucléaire

Le mouvement de protestation en Iran s’avérant être beaucoup plus qu’un feu de paille et ayant déjà des effets politiques dans la position internationale de ce pays, les spéculations sur l’avenir des négociations sur le développement du nucléaire iranien évoluent d’une façon désormais plus ouverte. Lorsque l’hypothèse prévalait que cette contestation cesserait rapidement, la conclusion était que la position de l’Iran ne changerait pas. Et maintenant? Dans Huffington.Post, ce 17 juin 2009, le président du Ploughshares Fund, Joe Cirincione, développe l’idée que la situation est différente et que l’Iran va devenir beaucoup plus accommodante, voire pourrait finir par abandonner son programme parce que son pouvoir… L’Iran post-12 juin et son nucléaire

Les Russes n’ont qu’à bien se tenir, la Suède arrive

L’Europe vient de connaître une année de deux présidences fameuses de l’UE, en ce sens qu’on savait à quoi s’en tenir. La présidence française avait été annoncée d’une façon tonitruante et elle fut effectivement remarquable à plus d’un égard avec deux crises majeures (la Géorgie et la crise financière en août et septembre 2008). La présidence tchèque, par le contraste qu’elle formait avec la présidence française, par la façon dont Sarkozy avait mis en question les modalités mêmes du système des présidences à six mois réparties sur un pied d’égalité, bénéficiait également d’un certain intérêt et d’une certaine notoriété avant de s’ouvrir, bien entendu dans… Les Russes n’ont qu’à bien se tenir, la Suède arrive

La plus grave crise entre Washington et Israël depuis Suez-1956?

La grande peur qui parcourt Washington aujourd’hui, nous dit le généralement-très-bien-informé Arnaud de Borchgrave, dans le Washington Times du 1er juin 2009, c’est la question du nucléaire terroriste «Nuclear terrorism, unthinkable during the Cold War, has become the most immediate fear of the experts.» L’analyse de Borchgrave concerne la question nucléaire en général, par rapport au terrorisme, c’est-à-dire la question nucléaire en connexion avec la Corée du Nord, le Pakistan, l’Iran, et la façon dont Al Qaïda pourrait obtenir des armes nucléaires. C’est une vaste et inquiétante situation, bien plus grave, bien plus tendue que celles que connut Borchgrave durant la Guerre froide, selon ce… La plus grave crise entre Washington et Israël depuis Suez-1956?

A la recherche de la prochaine crise

D’une façon générale, comme vous le savez, la crise est finie, passons à autre chose, par exemple, au panégyrique de l’économie de marché et du système hyper-libéral, bref du capitalisme qui nous a montrés ses infinies facettes pour fabriquer ordre, bonheur et concorde. En un mot plein de verdeur, la crise est finie, ainsi devrait-il en être après deux mois d’une campagne intensive de la philosophie-green shoots. Passons,  mais la chose, elle, ne passe pas. Le mot d’ordre ne vaut pas pour le docteur Robert Zoellick, qui continue avec ses idées noires, type sugar light. Zoellick donne une interview à Bloomberg.News, le 30 mai 2009,… A la recherche de la prochaine crise

L’étrange “optimisme sans espoir”

L’étrange >optimisme sans espoirgreen shootsoptimisme sans espoir< (> Green shoots of recovery or hopeless optimism?green shootsles premiers signes du printempsles premières pousses< annonciatrices de la fin de la crise. «The headline in Tuesday's Times of London stating that the "Credit crunch has ended" might have been missed during the furore over the expenses of Britain's elected officials. […] The Times says if you look at the hard data, like Libor (the rate banks lend money to each other) and the Ted spread (a banking confidence index) and the Vix (share price volatility), then confidence is returning. »Welcome to the latest round of >Green Shoots< indices.… L’étrange “optimisme sans espoir”

Oncle Sam qui rit, Oncle Sam qui pleure: une journée de la crise “yo-yo”

La journée du 13 mai 2009 nous a semblé intéressante, c’est-à-dire instructive, d’autant plus que l’on peut s’appuyer pour ce constat sur deux textes d’une même source, Bloomberg.News, source incontestable pour les nouvelles économiques, et deux textes édités à six heures d’intervalle, 10H46 et 16H18, heures de la côte Est (EDT). Le premier est donc, chronologiquement, celui de 10H46 ce 13 mai 2009. C’est Oncle Sam qui rit, parce que, ô divine surprise qu’on prévoyait déjà par avance, voilà le Messie, dito, le consommateur américaniste, qui recommence à faire son devoir de civilisation, consommer, consommer, consommer Le texte est pimenté d’avis impératifs et enlevés d’économistes… Oncle Sam qui rit, Oncle Sam qui pleure: une journée de la crise “yo-yo”

Le rythme “contraction-extension” de la crise

Le rythme contraction-extension de la crise 1er mai 2009 Nous prendrons comme première référence, concrète et symbolique, de notre propos, l’intervention de ce week-end, à New York, de Robert Zoelick, directeur de la Banque Mondiale. Zoelick est un de ces hauts fonctionnaires US formés, notamment, à l’école du State Department, acquis aux conceptions du multilatéralisme, qui, lorsqu’ils sont nommés dans des organismes internationaux, professent une loyauté complète à leur employeur et à la mission qui leur est ainsi dévolue. (Dans le cadre général du courant de communication des dirigeants politiques qui, depuis le G20, ont résolument fait le choix d’une position affirmant qu’il y a… Le rythme “contraction-extension” de la crise

Une crise dans la crise

La question du risque d’épidémie de la grippe porcine apparue au Mexique est bien sûr une crise sanitaire, mais elle prend rapidement sa place dans le contexte de la crise générale. (La situation, les effets et les risques de cette crise sanitaire sont notamment décrits dans Le Monde du 27 avril 2009, avec une interview de Didier Raoult, de l’Institut fédératif de recherche 48 à Marseille et auteur du livre Les nouvelles maladies infectieuses, au PUF.) L’impact de cette crise dans la crise économique en cours est aussitôt mis en évidence dans les divers médias. Un texte de BBC.News du 27 avril 2009 rend compte… Une crise dans la crise

La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

La chose commence à être assez habituelle, voire rituelle, pour qu’on puisse parler d’une politique de communication de l’administration Obama. Il s’agit de reconnaître la responsabilité US ou in fine ou explicitement de présenter les excuses des USA, soit à un pays, soit à une région, soi au reste du monde pour une attitude ou une politique fautive des USA. Il y a eu, le 25 mars 2009, la reconnaissance par Hillary Clinton de la responsabilité US dans la crise de la guerre des cartels de la drogue au Mexique (et aux USA). Il y a eu, le 4 avril 2009, la reconnaissance par Obama… La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

La crise menace le JSF britannique

La chronique du JSF étant ce qu’elle est, pas un jour presque ne passe sans une nouvelle du programme. Comme d’habitude en temps de crise, il s’agit de nouvelles en général pas très bonnes. Celle-là ne dément pas la règle, l’intérêt cette fois étant celui du constat que la crise générale commence à toucher naturellement et directement ce morceau de choix qu’est le programme JSF. Il s’agit du Royaume-Uni, qui exprime discrètement mais officiellement ses doutes sérieux sur son achat de 150 JSF, version ADAC/V (F-35B), programmé depuis plusieurs années. La cause est effectivement la crise qui frappe très durement le pays, comme l’a montré… La crise menace le JSF britannique

La marche de la déraison dans l’inconnu

Le FMI a publié son rapport biannuel sur les perspectives économiques mondiales (WEO, ou World Economic Outlook). La marque en est un pessimisme accentué, après une troisième révision en baisse, pour sa prospective pour l’année 2009. Le révisionnisme semble être la marque de la prévision économique. L’AFP, via RAW Story, donne une analyse succincte de l’Outlook du FMI, ce 22 avril 2009. «The International Monetary Fund Wednesday forecast the global economy will contract a punishing 1.3 percent this year because the financial crisis is proving more entrenched than expected. The global economy is in a severe recession inflicted by a massive financial crisis and acute… La marche de la déraison dans l’inconnu

Nostra Culpa, Nostra Maxima…

Bel exercice d’autocritique du secrétaire US au trésor Timothy Geithner, mercredi à Washington, à l’Economic Club de Washington (voir Reuters du 22 avril 2009). Geithner reconnaît que les USA portent une part substantielle de responsabilité dans la crise. A côté de cela, Geithner appelle au regroupement des amis pour venir à bout de la crise (et à l’aide des USA?). «Geithner stressed that, while the United States is prepared to incur big budget deficits now to spur economic activity, it is vital to set out a path for getting spending under control over the medium term. That is very important to do, because the American… Nostra Culpa, Nostra Maxima…