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corruption

C’est Lord Woolf qui va s’occuper de BAE, — mais pas comme on l’attendait

Nous avons évoqué dans notre F&C d’hier l’initiative de BAE de nommer une personnalité indépendante, à la tête d’une commission qui devrait évaluer la situation éthique de ce même BAE. Notre appréciation était, pour le moins, sarcastiquement sceptique. Il semble que nous n’ayons pas eu tout à fait raison. Il est vrai que deux textes de l’Independent éclairent les conditions de cette initiative, qui la rendent très différente de la référence qui était citée (l’action de BP aux USA, l’année dernière). Jeremy Warner écrit ainsi : «What’s more, the nature of the appointment has been quite widely misreported by the British media. Lord Woolf’s purpose… C’est Lord Woolf qui va s’occuper de BAE, — mais pas comme on l’attendait

BAE et le vent du boulet

BAE et le vent du boulet 11 juin 2007 Par quoi commencer? Ca sent le roussi? Mettez les chariots en cercle? On sent passer le vent du boulet? En général, BAE devrait répondre par le mépris à de telles exclamations qui fleurent un peu trop le sensationnalisme. Cela fait maintenant neuf mois que le scandale BAE-Yamamah a éclaté, avec, à la mi-décembre 2006, un paroxysme qui aurait du clore le bec à tous les enquêteurs amateurs (journalistes et autres) avides de sensationnel. Le système globalisé anglo-saxon, dont BAE est un fleuron, est solide ; il résiste normalement aux attaques faites contre ses pratiques diverses, plus… BAE et le vent du boulet

L’“ex-Premier ministre” entre G8 et “Yamamah”

L’ex-Premier ministre entre G8 et Yamamah 8 juin 2007 A quoi pensait Blair hier au sommet du G8? A la gloire immortelle de l’accord sur le réchauffement climatique dont il ne doute pas que l’Histoire à la fois saluera son importance évidemment historique et lui en fera le plus complet crédit? Ou bien à BAE, à Yamamah, à Prince Bandar et Cie ? Sale coup pour l’ex-Premier ministre, comme l’a désigné, sans le moindre complexe diplomatique,Vladimir Poutine. A propos de Poutine et de Blair, le Financial Times observe fielleusement dans un édito de ce jour consacré à l’énorme rebondissement dans le scandale BAE-Yamamah : «Vladimir… L’“ex-Premier ministre” entre G8 et “Yamamah”

C’est bien le Yamamah de la corruption

De nouvelles révélations mettent dans l’embarras le gouvernement britannique et saluent drôlement le départ du Premier ministre britannique Tony Blair. Elles sont évidemment du Guardian (d’aujourd’hui) et portent sur l’inépuisable feuilleton BAE-Yamamah. Le problème est que plus ces révélations s’accumulent, plus elles sont graves, plus elles rendent le cas de BAE et de tout ce qui va avec extrêmement délicat pour le jour possible, probable ? où tout cela risque de déboucher sur une procédure juridique. (L’information vient également de la BBC. Elle est reprise par le Financial Times, qui termine sobrement son commentaire par ceci : «BAE shares fell 5¾p to 432¾p in a… C’est bien le Yamamah de la corruption

Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

Encore un autre front pour BAE, décidément bien à l’ouvrage ces derniers temps. Il s’agit de la Suisse, qui vient d’ouvrir sa propre enquête sur les fonds déposés dans des banques suisses, qui seraient de l’argent de la corruption, notamment des marchés Yamamah. Une fois de plus, c’est le Guardian qui donne ces précisions inédites, aujourd’hui. Les Suisses veulent reprendre l’enquête que le Serious Fraud Office a été contraint d’arrêter le 15 décembre dernier, sur ordre du gouvernement Blair. Cerise sur le gâteau, le texte du Guardian nous apprend que les Suisses vont également travailler sur les accusations de corruption (avec dépôt possible dans des… Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

Qui n’a pas son million de barils de pétrole irakien ?

Un rapport du Government Accountability Office qui doit être publié dans deux semaines, et qui est annoncé dans le New York Times du 12 mai, présente l’étonnante situation de la corruption et du vol dans l’exploitation des pétroles irakiens. Ce sont entre 100.000 et 300.000 barils qui disparaissent chaque jour, sur une production de 2 millions de barils. Si l’on tient compte de l’importance stratégique de la production pétrolière irakienne pour les USA et des moyens énormes de sécurité mis en place pour la contrôler, il s’agit de l’exemple le plus convaincant de l’absence totale de contrôle où se trouve aujourd’hui l’Irak. «Between 100,000 and… Qui n’a pas son million de barils de pétrole irakien ?

La croisade de Bayrou et la référence belge

Hier, à l’émission Ripostes de Serge Moatti, sur la cinquième chaîne française, François Bayrou a exposé une nouvelle fois ses conceptions révolutionnaires. Attaché notamment à l’exemple concret des élections municipales, il expliqua que son idée était que les forces politiques locales ne devaient pas s’aligner selon l’orientation nationale de la direction centrale. A Montpellier ou à Lyon, à Bordeaux ou à Lille, des partis de gauche doivent être capables de s’allier à des partis de droite, un parti du centre avec l’un ou l’autre, les Verts avec les uns et les autres, etc. tout cela sans référence nationale, mais selon la seule valeur des personnalités… La croisade de Bayrou et la référence belge

Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Décidément, le scandale BAE-Yamamah, c’est du sérieux 24 avril 2007 Le Guardian, toujours imbattable dans la poursuite des nouvelles du cas BAE et de ses innombrables ramifications de corruption, publie aujourd’hui un article où il nous informe de l’extraordinaire campagne montée par la diplomatie britannique contre l’enquête décidée par l’OCDE, contre les fonctionnaires et experts internationaux qui la dirigent, et cela, par tous les moyens. Il y a le cas du professeur (suisse) Pieth, qui mène l’enquête : «The UK is covertly trying to oust the head of the world’s main anti-bribery watchdog to prevent criticism of ministers and Britain’s biggest arms company, BAE, the… Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Right or Wrong, BAE

Right or Wrong, BAE 23 février 2007 Expliquons-nous aussitôt : puisque George Monbiot écrit que «

«A state within a state in the United Kingdom»

On a déjà développé diverses remarques sur l’importance de BAE dans la vie politique britannique. On peut notamment consulter notre Analyse du 19 janvier sur la Saga Yamamah, où l’on retrouve cette phrase du Guardian (la meilleure source d’information sur l’aspect politique de l’activisme de BAE) du 16 décembre : «The sway BAE Systems holds over the top of the British establishment is extraordinary.» George Monbiot, cet excellent chroniqueur du même Guardian, ajoute une pièce puissante au dossier, avec sa chronique du jour. Le sujet concerne le fait que BAE est un Etat dans l’Etat, que son influence se double d’une organisation qu’on pourrait définir… «A state within a state in the United Kingdom»

Yamamah, BAE, JSF — et la Chambre des Représentants des Etats-Unis ?

Nous en venons à un article que nous avions manqué in illo tempore et dont nous avons retrouvé la trace aujourd’hui, mais qui conserve tout son intérêt. Il s’agit de l’article du Daily Telegraph du 20 janvier sur une suite américaine possible du scandale Yamamah. Cette perspective inquiétante pour BAE s’ajoute à celle désormais annoncée pour mars (supplément d’enquête) par l’OCDE, insatisfaite des explications données par les Britanniques de l’arrêt brutal de l’enquête sur le scandale. Le Telegraph ouvre donc une perspective américaine pour le scandale jusqu’alors officiellement anglo-saoudien. Le quotidien anglais a enquêté et il a découvert que l’on soupçonnait, à Washington, que des… Yamamah, BAE, JSF — et la Chambre des Représentants des Etats-Unis ?

Bacevich : une autre attaque contre le CMI

Nous voudrions compléter un commentaire que nous mettons en ligne aujourd’hui en observant qu’une autre façon d’apprécier la question soulevée par Andrew J. Bacevich et examinée dans notre F&C de ce jour est que l’échec de l’armée professionnelle enchaînant sur la considération de restaurer l’armée de conscription constitue une autre attaque en cours contre le complexe militaro-industriel (CMI). Cette interprétation est évidemment aussitôt compréhensible dans la mesure où l’armée de métier est conçue comme un outil pour réaliser les objectifs hégémoniques et militaristes qui entretiennent la puissance et la nécessité du CMI. Ce point de vue est d’autant plus intéressant que cette attaque suivrait celle… Bacevich : une autre attaque contre le CMI

Pour comprendre le complexe militaro-industriel : la thèse du “fascisme militaro-économique” de Robert Higgs

Robert Higgs est un excellent historien américain, de tendance libertarienne, spécialiste de l’économie militarisée US et de ses rapports avec le gouvernement. Il s’agit bien sûr du complexe militaro-industriel, que Higgs désigne MICC (Military Industrial Congressional Congress), à cause de sa branche très active et fondamentale de corruption du Congrès. Le résultat est ce que Higgs désigne comme le fascisme militaro-économique, bien plus convaincant, il va sans dire, que la thèse d’avorton intellectuel de l’islamo-fascisme. Bien entendu, le monde est bien plus menacé par le fascisme du MICC que par tout autre pression ou mouvement que ce soit ; il s’agit là du danger fondamental… Pour comprendre le complexe militaro-industriel : la thèse du “fascisme militaro-économique” de Robert Higgs

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel? 19 janvier 2007 Les attaques contre BAE et les revers de cette société s’accumulent. Bien entendu, on sait le rôle qu’a joué dans cette situation le scandale Yamamah, qui est d’ailleurs toujours d’actualité, cette fois dans les eaux dangereuses pour la bonne réputation du Royaume-Uni de l’OCDE. L’OCDE a effectivement décidé que le Royaume-Uni méritait un avertissement sérieux. Il compte revenir sur le cas en mars prochain, après enquête approfondie et avec un rapport circonstancié. Epuisés par ces pressions, les ministres du gouvernement Blair sont conduits à nous confier ce secret extraordinaire que BAE «n’est pas… Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

Saga “Yamamah

Saga >Yamamahthe rule of the law< : «It has been necessary to balance the need to maintain the rule of law against the wider public interest.» Ainsi était mené à son terme, peut-être temporaire avant un éventuel nouvel épisode, le dernier chapitre en date de la >saga YamamahAl Yamamah< signifie >la colombelobby sioniste< lancerait une guerre acharnée au Congrès contre une telle commande. Ils manoeuvrèrent délibérément pour permettre aux Britanniques de l'emporter, pour empêcher à tout prix les Français de Dassault, leur vrai rival, de conquérir le marché saoudien. Il s'agit donc d'une opération industrielle et politique considérable, à la fois triangulaire (USA-UK-Arabie Saoudite) et… Saga “Yamamah

“BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

L’affaire Yamamah, qui est en train de devenir l’affaire BAE, est en train (bis) de devenir un méchant boulet pour Blair qui voudrait terminer son éblouissante carrière politique par un feu d’artifice. On verra, pour le feu d’artifice. Car devant la commission anti-corruption de l’OCDE où les Britanniques plaidaient hier le dossier Yamamah (interruption de l’enquête), ce ne fut pas la fête. L’OCDE, pas convaincue, a l’intention de poursuivre ses investigations, en élargissant le sujet. Pour Blair et sa bonne réputation, la perspective n’est pas brillante ; et la City ne décolère toujours pas Le Times nous donne quelques détails aujourd’hui, obtenus à bonne source.… “BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Les Britanniques ont un dossier difficile à vendre, aujourd’hui à Paris, à une réunion de l’OCDE. Il s’agit bien sûr du dossier de l’interruption de l’enquête sur les contrats Yamamah, devenus depuis le scandale Yamamah. Le dossier est d’autant plus difficile à vendre qu’il n’est pas authentifié dans sa version initiale par la signature du MI6, le service de renseignement britannique. C’est bien entendu le Guardian qui révèle la chose aujourd’hui. Le chef du MI6, John Scarlett, a refusé d’authentifier la version du gouvernement selon laquelle l’interruption de l’enquête est justifiée par le fait que cette enquête menaçait la sécurité nationale. C’était la raison que… Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Le SFO ne lâche pas sa proie (BAE) : la Tanzanie après l’Afrique du Sud

Le Special Fraud Office a la dent dure et de la suite dans les idées. Le Guardian aussi, du reste, qui suit fidèlement les traces corruptrices de l’énorme conglomérat BAE. Les réseaux corrupteurs de BAE semblent avoir atteint une constance structurelle qui fait de cette société quelque chose de complètement à part. Cette fois (après Yamamah et l’Afrique du Sud), il s’agit de la Tanzanie, comme nous explique le Guardian. Nous avons d’abord l’exposé du délit, qui se passe en 2002, qui implique toujours les mêmes, où Tony Blair tient toujours le même rôle mirobolant de la vertu d’apparence soumise aux rudes lois de la… Le SFO ne lâche pas sa proie (BAE) : la Tanzanie après l’Afrique du Sud

Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

Il s’avère de plus en plus difficile, pour BAE (et pour Blair dans la foulée) de sortir indemne de l’affaire de la décision abrupte du Premier ministre britannique, le 14 décembre 2006, d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) dans le scandale Yamamah. Une nouvelle enquête est lancée par le SFO contre BAE, cette fois concernant une tractation réalisée en 1999 avec l’Afrique du Sud (le choix par l’Afrique du Sud, contre l’avis de la force aérienne sud-africaine, de l’avion d’entraînement BAE Hawk). Le Guardian, également très impliqué dans l’appréciation critique à l’encontre de la firme BAE, détaille la décision du SFO de se lancer… Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Voilà bien une occurrence pleine de désordre et de mauvaise réputation, que ni la City ni le Financial Times ne goûtent : les officiels britanniques obligés de s’expliquer devant l’OCDE à propos de la décision de Blair d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale Yamamah. Tandis que le SFO montre son alacrité et son entêtement en lançant une nouvelle enquête contre BAE sur un dossier sud-africain, le dossier Yamamah va être présenté devant la commission ad hoc de l’OCDE. Les Britanniques vont répondre à une requête de l’organisation internationale, érigée en enquêteur annexe pour la circonstance. Il s’agit d’une procédure complètement exceptionnelle, qui… L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

En un sens, le monde financier n’a pas beaucoup de goût pour les arguments de sécurité nationale et autres babioles à-la-Blair. On parle de ce qui a été avancé pour justifier l’abandon de l’enquête du SFO sur la corruption dans le cadre des contrats Yamamah avec l’Arabie. La City rechigne diablement. Le Financial Times signale, dans ses éditions d’aujourd’hui, une deuxième protestation d’un groupe financier fameux après la décision suscitée par le Premier ministre Tony Blair d’abandonner l’enquête du SFO dans l’affaire Yamamah. «Mark Anson, chief executive of Hermes [the UK’s biggest pension fund], which manages the BT Pension Scheme, on Friday wrote to Tony… Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

Yamamah et la suite : il est bien possible qu’on aille devant les tribunaux

A la suite de la décision inspirée par le gouvernement britannique (Tony Blair himself) d’interrompre l’enquête de corruption dans le cadre des contrats Yamamah, il semble que des actions légales vont être entreprises. La principale référence pour ces actions devrait être l’Article 5 de la convention de l’OCDE sur la corruption dans les transactions commerciales, signée en 1998 ( OECD Convention on Combating Bribery of Foreign Public Officials in International Business Transactions). Cet article stipule ceci : «Investigation and prosecution of the bribery of a foreign public official shall be subject to the applicable rules and principles of each Party. They shall not be influenced… Yamamah et la suite : il est bien possible qu’on aille devant les tribunaux

Une culture de corruption qui pervertit le bien public

Il est intéressant de constater que c’est dans les colonnes du Financial Times, quotidien réputé pour être un grand défenseur du monde des affaires, qu’on trouve l’une des critiques les plus tranchantes de l’affaire BAE/Yamamah qu’on ait pu lire. On la trouve sous la plume de l’éditorialiste Wolfgang Munchau et, effectivement, la conclusion est sans appel. Munchau examine en parallèle l’affaire BAE et une récente affaire de corruption chez Siemens, qui a conduit la semaine dernière à l’arrestation d’un ancien membre du conseil d’administration. Il observe qu’il s’agit là, non de cas isolés mais d’une attitude de système, impliquant une culture d’entreprise qui embrasse sans… Une culture de corruption qui pervertit le bien public

Une action légale contre la décision d’arrêter l’enquête sur Yamamah? — En plus de la crainte et de l’“honneur” des Saoudiens

En restera-t-on à la décision abrupte d’abandonner l’enquête du SFO sur le scandale Yamamah? Le Guardian, qui est toujours le relais privilégié de groupes opposés aux ventes d’armes, donne aujourd’hui des indications selon lesquelles des actions juridiques ont été décidées. «The government’s controversial decision to drop a Serious Fraud Office investigation into allegations that Saudi officials were bribed to win a lucrative order for a British arms firm could be challenged in the high court, it emerged last night. »Anti-arms trade campaigners yesterday instructed lawyers to consider a legal action against Lord Goldsmith, the attorney general, after he halted the SFO inquiry into allegations of… Une action légale contre la décision d’arrêter l’enquête sur Yamamah? — En plus de la crainte et de l’“honneur” des Saoudiens