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La corruption mais pas trop…

La corruption mais pas trop 27 novembre 2007 Nous revenons sur les notes de notre Bloc-Notes d’hier, successivement concernant la question de BAE et la corruption, particulièrement dans l’optique américaniste, et la question de BAE et des relations spéciales entre les USA et le Royaume-Uni. C’est essentiellement la question générale de la lutte contre la corruption, exposée également dans l’article du New York Times, qui nous intéresse. L’article met en évidence qu’il existe aujourd’hui un fort courant en faveur d’une campagne anti-corruption sérieuse. L’article est très explicite à cet égard. Divers passages se mélangent à ceux consacrés à BAE, les uns renforçant les autres dans… La corruption mais pas trop…

Quand l’affaire BAE-Yamamah risque de devenir américaniste, sur l’autel de la lutte anti-corruption…

L’habitude était prise. Lorsqu’on voulait des nouvelles sur la saga du scandale BAE (principalement l’affaire des marchés Yamamah et des diverses enquêtes de corruption entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite), on ouvrait les pages du Guardian (ou bien la nouvelle était en première page). C’est un tournant: les dernières nouvelles de l’affaire BAE, après plusieurs semaines de silence qui firent croire à son enterrement, sont dans le New York Times du 25 novembre et c’est seulement dans le Guardian du lendemain, c’est-à-dire d’aujourd’hui, qu’on en trouve l’écho. Nous parlons ici de la perception, c’est-à-dire de l’intérêt des médias et (ensuite) du Congrès, en attendant d’autres… Quand l’affaire BAE-Yamamah risque de devenir américaniste, sur l’autel de la lutte anti-corruption…

BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

Cela va devenir maintenant une tradition. La rentrée pour BAE, c’est plutôt les nouvelles concernant les diverses plaintes et enquêtes que le contrat de 72 Typhoon signé par les Saoudiens il y a une semaine. (Importante mesure prise par les Saoudo-Britanniques : au diable Yamamah le mal-nommé, le contrat géant de £4,2 milliards est nommé Salam, qui signifie paix en bon français. Le mois prochain, Prince Adallah vient à Londres en visite officielle, visiter ses sujets.) Le Guardian, fidèle à sa tradition et à sa spécialisation, fait de nouvelles révélations. Il nous annonce aujourd’hui que le gouvernement travailliste met une réelle mauvaise volonté à aider… BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

La victoire en payant

On avait oublié cette bonne vieille stratégie: le $ (c’est-à-dire : US dollar is good for you). Elle continue à marcher, y compris pour le surge, la magnifique victoire dont le général Petraeus va nous entretenir à partir de demain au Congrès. On sait que cette victoire consiste notamment à un ralliement, évidemment temporaire mais on verra plus tard, de certaines tribus sunnites aux Américains, c’est-à-dire contre les ennemis principaux temporaires des stratèges américanistes. Il s’agit de Sunnites qui ont décidé de combattre Al Qaïda parce qu’ils en ont assez des dégâts causés par les terroristes. Mais même ce geste d’un cur courroucé a été… La victoire en payant

Werther (lui aussi) versus Cordesman

La corruption de la psychologie (entre autres aspects, bien sûr) de l’élite occidentale, surtout US, par le complexe militaro-industriel et sa philosophie, est une activité du plus grand intérêt et qui nous intéresse énormément par conséquent. On l’a vu sur ce site récemment, lorsqu’il était question de cette corruption en général, autant que de celle de l’expert Anthony Cordesman. Dans le premier texte donné en lien, il était notamment question de notre ami Werther (nom de plume) et d’un article qu’il a publié le 15 août. Nous revenons donc avec un réel plaisir à Werther, à propos d’un autre article qu’il publie hier sur Antiwar.com,… Werther (lui aussi) versus Cordesman

Laideur de la corruption

Laideur de la corruption L’affaire BAE/ArabieSaoudite, devenue un scandale depuis neuf mois, nous donne un exemple de la >subversion de la laideurperversitéaffaire< avec lui. «The deal has now been put off until October because defence sources say that the Saudis want a better relationship with Gordon Brown, who becomes prime minister this week, before committing to such a large contract. They see the Typhoon deal as key to cementing diplomatic and military relations with the UK.» Plus loin, cette phrase extraordinaire: «The negotiations over the Typhoons have become even more important in recent months as the Saudis want a demonstration of loyalty after allegations emerged… Laideur de la corruption

La prostitution de la raison occidentale

La prostitution de la raison occidentale 18 août 2007 Il y a, à la réflexion, quelque chose de profondément humiliant pour l’intelligence humaine en général d’observer cette catégorie du haut du panier des experts du système se comporter, avec de surprenants dons de nature, un aplomb confondant, presque une sincérité convaincante du bobard, en propagandistes du meilleur genre de la politique la plus aveuglément brutale qui ait été conçue par le gouvernement si complètement borné d’une puissance si grande et si acclamée pour sa vertu. Cette phrase solennelle s’adresse au couple O’Hanlon-Pollack mais aussi à d’autres. Tous mériteraient des qualificatifs lestes, il n’en manque pas,… La prostitution de la raison occidentale

Le scandale BAE et la perception des rédactions parisiennes

Le Monde à nouveau comme centre de notre intérêt (et quel soulagement, sans doute encore, pour nos lecteurs si étrangers à l’anglais). Il s’agit d’un article du correspondant du journal à Londres, tel qu’il nous a été signalé par notre lecteur Balajo (notre Forum en date du 26 juillet), avec nos remerciements à son intention. Il s’agit d’un article sur l’affaire BAE et les difficultés où l’intervention du DoJ de l’administration GW plongent le gouvernement Gordon Brown, et particulièrement la ministre de l’intérieur Jacqui Smith. Sur le dilemme que ce prolongement de l’entrée en piste du DoJ pose à Londres, nos lecteurs peuvent se reporter… Le scandale BAE et la perception des rédactions parisiennes

Entre marteau et enclume

Entre marteau et enclume 16 juillet 2007 Un article du Guardian de ce matin nous dit que l’affaire BAE-Yamamah achève sa mue en devenant une crise politique UK-USA. L’affaire avait pris un tour polémique nouveau avec l’implication de Prince Bandar, une dimension juridique nouvelle avec l’ouverture d’une enquête par le DoJ américain, dimension juridique elle-même devenue dimension stratégique nouvelle. La transformation est achevée en touchant le domaine politique. Le Guardian révèle que le DoJ a officiellement demandé un accès à des documents secrets (paiements secrets aux Saoudiens, dont Bandar), demande par ailleurs logique et inévitable dès lors que le DoJ lançait son enquête. C’est l’accès… Entre marteau et enclume

Kerry et Raytheon contre les “spasmes du Times de Londres” au nom du MoD agissant au nom de BAE

La guerre transatlantique a bien lieu. On peut même dire qu’elle fait rage, signe indubitable de la fureur britannique devant les initiatives US à l’encontre de BAE. Dernière cible britannique: le sénateur Kerry, qui avait envoyé une lettre au DoJ demandant l’ouverture d’une enquête contre BAE (ce qui est fait); indirectement mais non accessoirement, une autre cible à côté de Kerry est la firme Raytheon. Première séquence: un article du Times de Londres, du 11 juillet, accusant Kerry d’être intervenu à l’incitation de Raytheon, n°4 de l’industrie de défense US, avec des sites importants dans le Massachussets (Etat de Kerry) et des contributions régulières pour… Kerry et Raytheon contre les “spasmes du Times de Londres” au nom du MoD agissant au nom de BAE

DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

Il y a des signes qui ne trompent pas, selon la formule consacrée. L’intention, rapportée aujourd’hui par l’inévitable Guardian (spécialiste des révélations autour du BAE), du département du Trésor britannique de dissoudre l’agence d’exportation des armements, dite DESO (Defence Export Services [Sales] Organization), est un de ces signes. Comme on le voit par ailleurs, DESO a surtout servi de courroie de transmission du MoD au service de BAE et de ses diverses entreprises, et éventuellement d’entreprise de subvention du même groupe BAE. Les diverses informations parues récemment sur l’affaire BAE convergent pour confirmer que DESO aurait notamment servi à subventionner Prince Bandar en toute sécurité,… DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US

La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US 8 juillet 2007 Lors d’une réunion électorale à Portland, dans l’Oregon, le député démocrate Dennis Kucinich répondit à une question posée par des représentants du mouvement de jeunesse de l’équipe LaRouche (le LaRouche Youth Movement, ou LRM), sur l’affaire BAE. (On a vu que LaRouche s’est fortement impliqué, à coups d’hypothèses audacieuses, dans l’affaire BAE-Yamamah.) Un petit texte publié le 2 juillet sur le site LaRouche rapporte les circonstances de la rencontre : «At a July 1st campaign event in Benson High School in downtown Portland, Oregon, Rep. Dennis Kucinich (D-OH), in response to a question…  La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US

Encore un marché BAE-Arabie en route, et le soupçon plus fort que jamais

Aujourd’hui, tout ce qui concerne les activités de BAE avec l’Arabie Saoudite, en plus de contribuer à la fortune (au propre et au figuré) du groupe, contribue paradoxalement à son affaiblissement en alimentant la chape de plomb de soupçons et d’activités occultes qui pèse sur lui. C’est donc le cas de la révélation faite par des parlementaires libéraux britanniques, et reprise notamment par The Independent de ce jour, d’un nouveau marché d’£1 milliard et portant sur 60 avions d’entraînement Hawk. (Rien n’est dit sur le fait de savoir si ces négociations sont affectées par l’affaire BAE en général, notamment par un freinage ou des conditions… Encore un marché BAE-Arabie en route, et le soupçon plus fort que jamais

Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE

Il apparaît de plus en plus, au fil des semaines, au fil des révélations, que l’affaire BAE (désormais, plus que l’affaire, ou le scandale BAE-Yamamah, expression décidément trop restrictive) est quelque chose de colossal, un artefact postmoderne représentant un montage du système anglo-saxon (saoudien) pour permettre des activités fondamentales où la corruption a sa part, mais qui n’est pas essentielle en tant que telle. Ceux qui, dans le bon esprit des rédactions parisiennes à qui on ne la fait pas, ramènent la chose au jugement émollient et faussement audacieux habituel (dans ces activités de l’armement, la corruption est inévitable) se trompent dans la substance même… Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE

Les sombres perspectives américanistes de BAE

Dans The Independent, l’un des commentateurs de la rubrique économique du quotidien, Jeremy Warner, met dans sa chronique Outlook d’hier, le destin de BAE en perspective à la suite de la décision US d’ouvrir une enquête. (Décision du département de la justice, officielle depuis le 25 juin.) Sans s’attacher à la polémique concernant le cas, son appréciation est à la fois éclairée et pessimiste. Warner se place du point de vue de la stratégie de BAE, résolument orientée vers les USA. Il en tire argument pour affirmer que la décision du DoJ place BAE dans une position pire qu’au moment de l’enquête du SFO britannique.… Les sombres perspectives américanistes de BAE

BAE : qui n’a pas son enquête?

BAE devient une chronique et son cas suscite un phénomène qui commence à ressembler à la curée. Après l’ouverture de l’enquête sur BAE par le DoJ, c’est le Serious Fraud Office (SFO) de Londres qui envisage de rouvrir sa propre enquête. Le Financial Times annonce aujourd’hui qu’il s’agit d’une possibilité actuellement envisagée par le directeur du SFO. La condition serait que la cause de l’arrêt de l’enquête ordonné en décembre 2006 (sécurité nationale) disparaisse Il faut noter que le directeur du SFO expose cette possibilité alors que les deux principaux instigateurs de la décision de décembre 2006 ont quitté le gouvernement (démission) : Tony Blair… BAE : qui n’a pas son enquête?

Le DoJ sur le sentier de la guerre contre BAE

D’une façon officielle et solennelle, le ministère US de la justice (DoJ) vient de lancer une enquête sur BAE, pour les allégations de corruption contre ce consortium britannique fortement américanisé. BAE a fait une annonce en bourse et ses actions ont chuté de 8% hier. Bien évidemment, les allégations de corruption dans le cadre des contrats Yamamah sont au centre de la démarche du DoJ. Cette mesure confirme la dégradation constante de la situation de BAE dans cette affaire depuis décembre dernier. Le quotidien Independent précise, en annonçant la nouvelle ce matin, que cette enquête pourrait également porter sur des individus et conduire à des… Le DoJ sur le sentier de la guerre contre BAE

BAE-Yamamah, est-ce le scandale du siècle ? LaRouche y croit

Nous avons eu notre attention attirée par un de nos lecteurs sur l’intérêt de Lyndon LaRouche pour l’affaire BAE. Dominique Larchey-Wendling nous indiquait un texte de ce même LaRouche sur une éventuelle connexion Cheney-BAE-Arabie. Sur le site de LaRouche, on a la confirmation que celui-ci s’intéresse effectivement énormément au scandale BAE-Yamamah. LaRouche, grand adversaire de Dick Cheney, est un personnage contesté de la scène politique américaine. D’abord très marginalisé et accusé de diverses tendances extrémistes dans les années 1970 et 1980, il est depuis plus aisément admis comme représentatif d’une tendance politique, par ailleurs très critique de l’establishment US en place, notamment des républicains, et… BAE-Yamamah, est-ce le scandale du siècle ? LaRouche y croit

Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Les moralistes-marathoniens de la repentance occidentale n’ont pas tort : le colonialisme n’est pas mort. Sauf qu’il a changé de sens, dans certains cas bien intéressants. L’article du Times du 25 juin est stupéfiant par ce qu’il relève d’impudence tranquille et justifiée, non de la part des Britanniques mais des Saoudiens; et par ce qu’il nous laisse entendre du degré de corruption (et psychologique plus que tout) et d’asservissement de l’establishment britannique vis-à-vis des Saoudiens, par le biais des contrats Yamamah, grâce aux dirigeants britanniques, de Thatcher à Blair. Effectivement, c’est le triomphe de la loi du marché, version corruption libre. En attendant, il est… Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

Aujourd’hui, à Paris, se réunissent les signataires de la convention anti-corruption de l’OCDE. La rencontre est d’ordre général, sans cas particulier à examiner, mais tout le monde a l’affaire BAE-Yamamah à l’esprit. Reuters, par l’intermédiaire de Defense News, rapporte de cette façon les circonstances de cette rencontre avec le cas BAE en arrière-plan. «Officials from signatory countries to the convention which outlaws bribery of foreign public officials in international business transactions meet behind closed doors on Thursday for a regular review of operations. »The meeting provides an opportunity for them to quiz each other on what is working and what is not, the head of… BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

Le DoJ a lancé son enquête sur BAE

Des sources américaines proches du département de la justice (DoJ) US ont affirmé au Los Angeles Times que l’enquête sur le consortium BAE et les accusations de corruption est lancée. Le journal de Los Angeles donne de nombreux détails dans un article publié le 15 juin. Le journal US met l’accent, pour justifier l’enquête du DoJ, d’une part sur l’importance de BAE sur le marché de l’armement US (avec la référence que la loi fait obligation au Pentagone de traiter avec des fournisseurs qui doivent présenter des garanties légales du point de vue de la législation anti-corruption) ; d’autre part, sur l’utilisation éventuelle du système… Le DoJ a lancé son enquête sur BAE

£468.000 pour rendre BAE “plus blanc que blanc”

BAE a annoncé le 15 juin l’installation de la commission d’enquête sur ses pratiques éthiques, commission présidée par l’ancien Chief Justice, l’honorable Lord Woolf, pour la somme de £468.000 pour les neuf prochains mois que durera l’enquête (deux jours de travail par semaine, soit £6.000 par jour de travail, a précisé Woolf). BAE insiste pour préciser que cette idée de commission éthique a largement précédé l’actuelle phase (Prince Bandar) du scandale, et que Lord Woolf a été contacté pour la première fois le 10 mai. La présentation de cette nomination qu’en font aujourd’hui l’Independent et le Times montre que l’initiative est due au président de… £468.000 pour rendre BAE “plus blanc que blanc”

Washington de plus en plus agacé par le scandaleux BAE, — et la menace d’enquête se précise

Le scandale BAE-Yamamah a incontestablement, et de plus en plus, une dimension américaine. De deux façons, ce matin : Le Guardian affirme ce matin qu’il est pratiquement assuré que le département de la justice (DoJ) va ouvrir une enquête pour fait de corruption contre BAE. Les Américains réagissent aux dernières informations concernant Prince Bandar et sont particulièrement excédés que le système bancaire US ait été impliqué dans le circuit de corruption. D’autre part, les détails sur le rôle joué par le MoD dans ce circuit ont également joué un rôle important dans ce qui serait, selon le Guardian, une décision acquise à 99%. «The US… Washington de plus en plus agacé par le scandaleux BAE, — et la menace d’enquête se précise

Ce que BAE-Yamamah (-MoD) nous révèle

Le dernier épisode ou dernier rebondissement du scandale BAE-Yamamah éclaire peu à peu les dégâts causés par cette affaire, et cela dans un processus qui remonte à son origine (1985) et donne toute son ampleur historique à la chose. Deux articles, aujourd’hui dans le Guardian nous donnent la clef de ce nouveau constat. Le premier décrit la bataille du ministère de la défense (MoD) pour empêcher une quelconque réouverture de l’enquête ou une enquête nouvelle sur la question. Le MoD écarte absolument toute indication sur la réalité et l’actualité des paiements faits à Prince Bandar, par lui-même, avec cette explication étrange, ou lumineuse, et en… Ce que BAE-Yamamah (-MoD) nous révèle