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copenhague

Lavrov, voix existentielle de la Russie en guerre

Lavrov, voix existentielle de la Russie en guerre • Une interview du ministre russe Lavrov qui, en plus et au-delà de ses entreprises diplomatiques, est devenu une des voix importantes de la Russie en lutte pour son existence. • Dans cette interview, il ne cède sur rien, et il lance même un (à peine) discret avertissement aux amis qui s’aventurent dans des combinaisons foireuses et US comme les conférence de Copenhague et de Djeddah. • On peut faire un constat saisissant : la Russie est aussi déterminée, aussi inflexible qu’au premier jour du lancement contre l’Ukraine de l’Opération Militaire Spéciale. _______________________ Au cours de plusieurs… Lavrov, voix existentielle de la Russie en guerre

La métahistoire selon Régis Debray

La métahistoire selon Régis Debray Trouvé un entretien de Régis Debray, dans lequel il esquisse une interprétation historique très large, ou peut être métahistorique après tout. (Lien : http://www.culturalgangbang.com/2010/01/la-nation-de-leau-vive.html.) Question : « Le champ politique semble aujourd’hui mal en point. Comment analysez-vous l’évolution du politique ? Debray : « Trois cycles ont pris fin. Le premier cycle, court, s’est cristallisé au moment de la Seconde Guerre mondiale et de la Libération, résumé par Malraux quand il disait : il y a les communistes, les gaullistes et rien. Aujourd’hui, il n’y a plus de communistes, plus de gaullistes et le rien est devenu tout. » Le… La métahistoire selon Régis Debray

dde.crisis sur Copenhague, les deux crises eschatologiques et notre psychologie

Mis en ligne depuis ce matin, sur ce site pour nos abonnés à ce service, sur notre site partagé de libraire en ligne edde.eu (vente par numéro), le numéro du 10 janvier 2010 de dde.crisis. Ci-dessous, on trouvera le sommaire de la rubrique dedefensa, qui s’attache à différents aspects de notre crise générale à partir du sommet de Copenhague de décembre 2009 sur la question de la lutte contre la crise de l’environnement, de l’échec de ce sommet qui est celui de la global governance, de l’apparition de la possibilité de mouvements prenant en compte la crise générale hors des structures de direction politique devenues… dde.crisis sur Copenhague, les deux crises eschatologiques et notre psychologie

L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

L’Amérique qui perd la boule Nous citons parfois – pas assez souvent, après tout – Fabius Maximus, sur son site du même nom. Cet analyste discret mais qui a le sens de la tradition ne mâche pas ses mots. Aussi, le 6 janvier 2010, nous annonce-t-il: «China Moves To The Center Of The World. America Moves To The Edge». Il a le bon sens de citer un article du Financial Times … L’article, à son tour, a le bon goût de citer notamment les aventures d’Obama à Copenhague, dont nous parlions le 28 décembre 2009. Fabius Maximus ajoute fort justement, en citant l’article du FT:… L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Prescott défend la Chine et attaque les USA

L’ancien vice-Premier ministre de Tony Blair et actuel député britannique John Prescott, qui fut un des négociateurs de l’accord de Kyoto en 1997 et participa comme officiel européen (représentant du Conseil de l’Europe) à la conférence de Copenhague, envoie une lettre au Guardian ce 28 décembre 2009, pour défendre le rôle de la Chine contre les diverses attaques anglo-saxonnes (voir l’article de Mark Lynas). Au contraire de cette version anglo-saxonne, Prescott met en cause d’une manière radicale le rôle des USA dans cette conférence. «In a letter to the Guardian, Prescott criticises the US climate change special envoy, Todd Stern, who said at Copenhagen emissions… Prescott défend la Chine et attaque les USA

Personne n’a une chaise pour le président Obama?

Le Washington Times termine son éditorial par un glacial «The American Century is over». L’intérêt des détails qu’on y trouve nous conduit à revenir sur la conférence de Copenhague, au travers de cet éditorial du 23 décembre 2009. On y voit, décrit avec des détails étonnants, comment Barack Obama fut une vedette inattendue de la conférence en ce sens qu’il fut celui qu’on évita le plus dans les couloirs et dans les entretiens, à qui l’on posa des lapins, dans le dos duquel on improvisait des conférences… Ainsi, lisez le récit de cette conférence à quatre (Brésil, Chine, Inde, Afrique du Sud) à laquelle Obama… Personne n’a une chaise pour le président Obama?

Echos et grondements du tonnerre de Copenhague

Echos et grondements du tonnerre de Copenhague 24 décembre 2009 La démonstration fut impeccable, malheureusement Le monde organisé, ses Etats, ses organisations, ses alliances, ses bons sentiments affichés et ses intérêts divers, ont démontré leur incapacité pathologique à se rassembler pour lutter contre quelque chose qui est déterminé comme un colossal danger commun, comme une crise eschatologique bien sûr sans précédent. Ce ne sont pas les climatosceptiques qui l’ont emporté avec l’échec de Copenhague, mais le système qui a démontré sa paralysie et son impuissance complètes. L’influence de la polémique climategate a été plus que minime, autant que les autres courants de contestation qui l’accompagnent.… Echos et grondements du tonnerre de Copenhague

Copenhague, ou le chaos du monde

Copenhague, ou le chaos du monde 19 décembre 2009 Le sommet de Copenhague s’est terminé à l’image de l’état du monde, qu’il s’agisse de la politique des hommes dans le monde ou de l’environnement du monde que l’idéal de puissance qui conduit notre système a créé. C’est la querelle politique qui a dominé la fin de la conférence mais elle n’a fait que refléter le chaos du monde plongé dans une crise sans précédent. Si l’on veut hiérarchiser les événements, on observera que le principal d’entre eux fut une sorte de tentative de coup d’Etat mondial opéré par le président Barack Obama pour imposer au… Copenhague, ou le chaos du monde

La tempête de notre civilisation

La tempête de notre civilisation 9 décembre 2009 Le sommet de Copenhague sur la crise climatique étant ouvert, il s’agit d’en dire le moins possible à propos des débats byzantins qui le caractérisent. Il s’agit plutôt de profiter de cette occasion pour embrasser, une fois de plus, la question de la crise climatique dans sa réelle dimension. Un élément récent qui s’est développé est un renforcement du scepticisme à l’égard de la thèse, ou plutôt de l’appréciation généralement admise des causes de la réalité et de la forme de cette réalité du réchauffement climatique. Le scepticisme est alimenté par le scandale prestement surnommé Climategate, dont… La tempête de notre civilisation

La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

La chose commence à être assez habituelle, voire rituelle, pour qu’on puisse parler d’une politique de communication de l’administration Obama. Il s’agit de reconnaître la responsabilité US ou in fine ou explicitement de présenter les excuses des USA, soit à un pays, soit à une région, soi au reste du monde pour une attitude ou une politique fautive des USA. Il y a eu, le 25 mars 2009, la reconnaissance par Hillary Clinton de la responsabilité US dans la crise de la guerre des cartels de la drogue au Mexique (et aux USA). Il y a eu, le 4 avril 2009, la reconnaissance par Obama… La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

Les amis (européens) sont arrivés, Washington est satisfait

Les amis (européens) sont arrivés, Washington est satisfait voilà un big message pour un big triomphe, et pour des big dégâts A lire avec attention, ce texte de John Vinocur dans l’International Herald Tribune du 9 décembre 2002. Il est en fort bonne place, en manchette de la une de ce jour, et puis en titre cette phrase qui nous en dit beaucoup : « The big winner in the EU expansion: Washington. » La thèse est brève et percutante, et elle rencontre des idées qui sont dans l’air du temps : l’entrée de 10 pays notoirement pro-américains dans l’UE va faire basculer l’UE dans… Les amis (européens) sont arrivés, Washington est satisfait

D’Ankara à Varsovie

D’Ankara à Varsovie 14 décembre 2002 Le sommet historique de Copenhague s’est déroulé moyennement et a été salué avec les pompes et les ors habituels, et les exclamations médiatiques qu’il faut, tout cela pour nous faire croire à un événement historique. Les choses ont été difficiles avec les Turcs et les Polonais. Rien n’est rompu parce que, dans ce monde-là, une fois que la communication a lancé une idée, il est insensé de songer à revenir dessus. L’élargissement est qualifié de tâche historique depuis 1989-91. Il est impensable de n’y pas penser de toutes ses forces. Aujourd’hui, dans la pratique et selon toutes les évaluations… D’Ankara à Varsovie