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Le Tueur-en-chef et les progressistes

Le Tueur-en-chef et les progressistes 12 février 2013 Y a-t-il un tueur à la Maison-Blanche (et alors Tueur-en-chef), sous la forme imagée d’une sorte de Parrain d’un Syndicat du Crime officiel dans le chef d’une administration pratiquant officiellement l’assassinat, froidement et délibérément calculé, y compris de citoyens US, y compris sur le sol même des États-Unis ? Cette grave mais intéressante question commencerait-elle à hanter les esprits des partisans les plus idéologisés et les plus passionnés de Barack Obama, c’est-à-dire ce monde de puissante influence dans le Système qu’est la faction progressiste (libérale dans le sens US) du Système ? (Le terme de tueur, tout… Le Tueur-en-chef et les progressistes

La barbarie en son miroir

La barbarie en son miroir 5 mai 2011 Il semble que l’élimination de ben Laden, ou faut-il dire l’exécution, ou bien encore et plutôt l’assassinat ? donne bien du tracas aux âmes sensibles d’outre-Atlantique. La première d’entre elles, celle de Notre-Président, semble lui avoir dicté l’option de la prudence dans la décision de ne pas rendre publiques les photos de l’assassinat en question. La question est de savoir s’il faut évaluer cet aspect de l’affaire en fonction de l’évolution de la popularité de BHO dans les sondages, ou en fonction du spasme de nausée qui va se généralisant malgré toutes les précautions prises, malgré l’enthousiasme… La barbarie en son miroir

Les clairs-obscurs d’un accord JSF-DoD

Les clairs-obscurs d’un accord JSF-DoD Alors que certains claironnent un chant de victoire sur un JSF qui serait à si bon marché qu’on se croirait rajeuni de 15 ans (voir Loren B. Thompson, sur Early Warning le 23 septembre 2010), d’autres montrent un réel scepticisme Il s’agit de l’annonce d’un accord pour un contrat entre Lockheed Martin et le département de la défense portant sur la commande de 32 avions JSF (31 si la Hollande ne commande pas l’exemplaire qu’elle avait primitivement envisagé de commander), de la tranche dite LRIP4, soit la quatrième commande collective du JSF. Un de ces sceptiques est Stephen Trimble, de… Les clairs-obscurs d’un accord JSF-DoD

Mission Accomplished”, et comment …

Mission Accomplished, et comment 6 septembre 2010 Cette fois, on peut le dire, on peut le clamer comme le fit de façon élégamment prémonitoire GW Bush le 1er mai 2003 : Irak, Mission Accomplished. En un mot, l’Irak ayant coulé l’Amérique, et bientôt le système général, la mission est effectivement remplie. (Pour plus de sûreté, on en rajoute avec l’Afghanistan, mais ce n’est là qu’un zèle de travailleur consciencieux, pour bien s’assurer que le travail sera mené à son terme.) Il s’agit de Joseph Stiglitz et de sa complice Linda J. Bilmes qui, en mars 2008, annonçaient déjà que la guerre en Irak coûterait aux… Mission Accomplished”, et comment …

Notes sur “The system is broken

Notes sur The system is broken L’expression favorite à Washington est une rengaine: The system is broken. On l’entend autant employée chez un Biden ou chez une Clinton, qu’à propos du JSF et du Pentagone. Elle désigne essentiellement ce qu’on nommerait le système du pouvoir aux USA (beaucoup plus que le système de gestion qui n’est que l’application du système de pouvoir). L’expression désigne une situation qui s’est peu à peu clarifiée dans ses causes fondamentales, notamment depuis la crise du 15 septembre 2010, plus largement depuis le 11 septembre 2001, historiquement et de façon radicale depuis l’origine de la fondation des USA. En effet,… Notes sur “The system is broken

La déroute de l’“idéal de puissance”

La déroute de l’idéal de puissance 12 février 2010 Il existe aujourd’hui une similitude d’attitudes réactives face à la crise systémique et eschatologique qui, dans le domaine économique pris dans son sens le plus large, est passée en toute logique comptable du secteur financier au secteur de la puissance publique (de l’Etat). En toute logique comptable, écrivons-nous, puisque les finances publiques, en sauvant le secteur financier dans une étrange victoire à la Pyrrhus temporaire remportée sur la crise, ont transféré le poids de cette crise du secteur financier sur eux-mêmes. Les perspectives de cette évolution se placent dans la problématique de la grande crise de… La déroute de l’“idéal de puissance”

Du contrat rompu au noeud gordien

Du contrat rompu au noeud gordien 22 mars 2008 Nous revenons sur la nouvelle que nous développions dans notre Bloc-Notes, hier, concernant l’extension de la thèse de Joseph Stiglitz sur le lien direct entre le coût de la guerre en Irak et la crise financière et économique qui frappe l’Amérique. Nous avons parlé à plusieurs reprises de cette idée qui nous paraît fondamentale, notamment le 8 mars et le 17 mars. Le rapport strictement économique entre les deux événements que fait Stiglitz est surtout important par les perspectives qu’il ouvre du point de vue psychologique, beaucoup plus que par ses aspects comptables ou techniques qui… Du contrat rompu au noeud gordien

Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Les moralistes-marathoniens de la repentance occidentale n’ont pas tort : le colonialisme n’est pas mort. Sauf qu’il a changé de sens, dans certains cas bien intéressants. L’article du Times du 25 juin est stupéfiant par ce qu’il relève d’impudence tranquille et justifiée, non de la part des Britanniques mais des Saoudiens; et par ce qu’il nous laisse entendre du degré de corruption (et psychologique plus que tout) et d’asservissement de l’establishment britannique vis-à-vis des Saoudiens, par le biais des contrats Yamamah, grâce aux dirigeants britanniques, de Thatcher à Blair. Effectivement, c’est le triomphe de la loi du marché, version corruption libre. En attendant, il est… Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Otage ou prisonnier, — ou comment faire de l’argent, vite fait

Voici comment il faut procéder. Vous contactez un de vos amis, Gardien de la Révolution en Iran. Ça se trouve facilement. Vous lui proposez honnêtement un marché fifty-fifty. Vous vous baladez, en Zodiac et en équipement de Marine britannique, entre Iran et Irak, plutôt vers l’Iran. Il vous capture. Le monde s’émeut. Vous passez à la TV, prisonnier détendu, cigarette au bec, disant que vous aviez franchi la ligne jaune et qu’il était normal qu’on vous arrête. L’U.S . Navy fait des manuvres. GW dit que vous êtes un otage et que c’est une honte. Les Iraniens vous libèrent en grandes pompes, avec un costume… Otage ou prisonnier, — ou comment faire de l’argent, vite fait

Wanted” ! $20 millions sur deux ans pour une “image positive” de la guerre, mensonges inclus dans le contrat

Dans le vieil Ouest, on voyait de ces affiches (Wanted pour avoir la tête de Joe Machin, suivi d’une somme rondelette). Aujourd’hui, le Pentagone entreprend une campagne similaire, avec la récompense de $20 millions sur deux ans. Cette fois, ce qui est wanted, c’est une image positive de la guerre. Il y en a assez de ces vérités négatives, passons aux mensonges positifs. A dedefensa.org, on réfléchit, on se gratte, on se cure le nez à force de peser le pour et le contre. $20 millions sur deux ans, c’est une somme rondelette. Nous avons cinq jours pour décider. Le 6 septembre, le Pentagone clôt… Wanted” ! $20 millions sur deux ans pour une “image positive” de la guerre, mensonges inclus dans le contrat