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Face à la crise systémique, le conformisme systémique imposé par le virtualisme

La vigueur initiale de la campagne présidentielle US s’abîme de façon régulière dans une confusion partisane. Du côté démocrate, c’est un affrontement fratricide entre Clinton et Obama, qui porte essentiellement sur des sujets de polémique évitant systématiquement la substance des problèmes innombrables qui affectent les USA. Du côté républicain, McCain navigue à partir de positions personnelles qui sont suspectées par une partie importante de l’électorat républicain, pour tenter de rassembler cet électorat, selon des programmes fourre-tout où l’extrémisme conformiste de sécurité nationale côtoie l’alignement également conformiste sur les lignes classiques du parti. Un point d’une particulière importance, dont nous avons tous les jours l’écho bruyant,… Face à la crise systémique, le conformisme systémique imposé par le virtualisme

La campagne électorale US comme un bateau ivre: de quoi y parle-t-on?

Une curiosité significative des commentaires de la campagne électorale US est qu’à un jour d’intervalle, des analystes qu’on doit tenir pour sérieux, quel que soient leurs partis-pris qui sont plus ou moins marqués mais sans conséquence pour ce cas, disent exactement le contraire à propos de cette campagne. Cela ne signifie pas que ces analystes ont perdu la tête mais, plutôt, que la campagne est folle, et qu’elle commence également à se fatiguer jusqu’à offrir un visage incohérent. D’une part, l’Observer du 9 mars consacre un long article à la campagne, d’une façon générale, démocrates et républicains confondus, pour constater que la récession, la catastrophique… La campagne électorale US comme un bateau ivre: de quoi y parle-t-on?

Du Texas à l’Ohio

Du Texas à l’Ohio 5 mars 2008 La journée du 4 mars a été capitale pour Hillary Clinton en ce sens qu’elle a sauvé sa campagne d’un effondrement. Clinton ne se serait pas relevée d’une défaite dans l’Ohio et au Texas, peut-être même d’une défaite dans l’Ohio ou au Texas. Par contraste, ses victoires dans ces deux grands Etats constituent non seulement la poursuite de sa campagne mais une relance de sa campagne et un coup d’arrêt de la marche triomphale d’Obama. La bataille entre les deux démocrates n’est pas une guerre de tranchées bien que les scores réciproques le laissent croire, mais une succession… Du Texas à l’Ohio

Le Kosovo et l’infatuation européenne

Le Kosovo et l’infatuation européenne 1er mars 2008 Exposant ce projet d’article à une source européenne et l’interrogeant sur l’attitude européenne vis-à-vis de l’indépendance du Kosovo, nous avons entendu ces remarques de cette source: «Les Européens ont vraiment cédé à une pression maximaliste, intransigeante, des Américains. Ils avaient conscience des difficultés qui marquerait une marche forcée vers l’indépendance du Kosovo. Ils ont tenté de freiner, de ralentir le processus. Ils n’ont pas réussi. Mais on ne peut dire qu’ils soient les initiateurs de la situation actuelle, précisément telle qu’elle est, avec ses délais, sa pression, etc.» On ajoutera bien entendu que certains pays européens se… Le Kosovo et l’infatuation européenne

Obama contre Clinton, miroir du déchirement interne du parti démocrate?

Que représente la bataille entre Clinton et Obama? Une réponse évidente est qu’il s’agit d’un affrontement de personnes et d’ambitions. Cela laisse le registre politique ouvert: y a-t-il un affrontement politique de fond entre Clinton et Obama? Dit autrement, cela implique de s’interroger pour savoir si les deux candidats représentent des tendances politiques différentes alors que les débats télévisés qui les opposent montrent surtout des affrontements polémiques sans véritable substance. Le site WSWS.org (dans un article publié aujourd’hui) estime que la question se pose et il tente de lui donner une réponse. Après avoir fait une rapide analyse du dernier de ces débats, à Cleveland,… Obama contre Clinton, miroir du déchirement interne du parti démocrate?

Le dilemme démocrate et l’ombre de Chicago-1968

Pour l’heure et en fonction des sondages existants, il semble que l’issue probable des primaires démocrates ne désignera pas le candidat démocrate d’une façon directe. Les porte-paroles de Clinton et d’Obama reconnaissent pour l’instant que cette issue est probable. Obama a pris la tête du nombre de délégués avec 1.280 contre 1.212, selon un décompte d’Associated Press. Pour l’emporter avec 2.025 délégués, l’un ou l’autre des candidats devraient emporter 75% à 80% des délégués restants. A moins de l’effondrement de l’un des deux candidats, cela paraît improbable. Il existe déjà des polémiques vicieuses qui promettent des querelles difficiles à la convention, comme le cas des… Le dilemme démocrate et l’ombre de Chicago-1968

Si Obama était élu, «ils le tueraient…»

Le sénateur Obama a, ces quatre derniers jours, emporté quatre primaires à la suite, la dernière étant celle du Maine hier. Dans le camp Clinton c’est l’inquiétude, avec un changement de stratège en chef (changement de la directrice de campagne). Cela confirme que la victoire de Barack Obama à la désignation démocrate, et au-delà, à la présidentielle, est désormais bien installée comme une ferme possibilité de cette élection 2008. D’autre part, la rhétorique des deux candidats démocrates, face à la désignation quasiment acquise de McCain chez les républicains, est de plus en plus marquée par rapport à la possibilité pour eux deux qu’ils deviennent l’adversaire… Si Obama était élu, «ils le tueraient…»

Montée aux extrêmes incontrôlable…

Montée aux extrêmes incontrôlable… 8 février 2008 Le Super Tuesday a sans aucun doute remué les USA en même temps qu’il a passionné le monde entier. Tous les témoignages et commentaires montrent que ce jour fut vécu comme un véritable jour d’élection présidentielle alors qu’on en attendait peu d’événements décisifs. Le fait est qu’il ne donna aucun résultat décisif. La tension n’est nullement dissipée, elle a au contraire haussé d’un cran avec plusieurs nouvelles. Le retrait de Mitt Romney des primaires républicaines, dans des conditions très particulières. La chose peut donner lieu à plusieurs remarques, qui peuvent se compléter plutôt que s’exclure. D’une part, on… Montée aux extrêmes incontrôlable…

Kennedy soutient Obama par hostilité aux Clinton et la crise du parti démocrate s’élargit

La crise à l’intérieur du parti démocrate, pourtant favori pour l’élection présidentielle, se précise avec le soutien des Kennedy (Ted Kennedy et le reste du clan au garde à vous) à la candidature Obama. Le Times de Londres détaille aujourd’hui les conditions de ce soutien, qui montrent bien qu’il s’agit bien plus d’un acte d’hostilité aux Clinton (nous parlons du couple, sans aucun doute) que d’une confiance donnée à un homme pour ses qualités propres. Mettons à part toutes les viennoiseries larmoyantes d’émotion de nos penseurs professionnels sur le futur premier président noir ou la future première présidente, pour observer la seule chose qui importe.… Kennedy soutient Obama par hostilité aux Clinton et la crise du parti démocrate s’élargit

Une victoire considérable pour Obama, – mais une stratégie obligée?

Grande et nette victoire de Barack Obama dans la primaire de Caroline du Sud: 55% contre 27% à Hillary Clinton et 18% à Edwards. Mais une victoire qui va peut-être enfermer Obama dans une stratégie éventuellement perdante, dans tous les cas très difficile à conduire à terme. Obama se bat depuis le début pour ne pas être le candidat des Noirs ou le futur premier président noir des USA. Mais, en Caroline du Sud, Obama a été élu par les Noirs (autour de 80% des Noirs ayant voté ont voté pour lui). AP News (RAW Story) donnait le 26 janvier une description commentée de cette… Une victoire considérable pour Obama, – mais une stratégie obligée?

Afghanistan, calvaire de l’Ouest

Afghanistan, calvaire de l’Ouest 28 janvier 2008 — L’Afghanistan divise la communauté transatlantique, ou l’OTAN pour faire bref, comme rarement un problème aura fait à la fois en intensité et en durée. Le sentiment général, – fondé ou pas, c’est à voir, – que le sort de l’OTAN est en jeu s’ajoute à la disparité des engagements, à l’ambiguïté des objectifs, au déséquilibre des commandements, aux contradictions des tactiques, pour former un énorme nœud de frustration transatlantique. Plusieurs remarques peuvent être faites à ce sujet, accentuant le sentiment d’un antagonisme grandissant entre les USA et le reste de l’OTAN sur la question afghane. • On… Afghanistan, calvaire de l’Ouest

La crise s’invite dans les présidentielles

La crise s’invite dans les présidentielles 22 janvier 2008 Tout est parti de là-bas, il est nécessaire d’être attentif sur la façon dont tout y revient. Le 18 janvier, jour de la décision de Bush d’une intervention de $145 milliards, le système américaniste s’est éveillé à une crise qui ravage le système financier international depuis au moins six mois de façon tonitruante, et largement plus de façon souterraine et épisodique. Désormais, avec une rapidité qu’impose l’urgence des temps, la crise en tant que telle pénètre également dans la campagne présidentielle US, d’une façon bien plus précise que les allusions générales sur l’insécurité économique. Ce pourrait… La crise s’invite dans les présidentielles

Cette folle campagne nous fascine…

Cette folle campagne nous fascine 9 janvier 2008 Effectivement, appelons-là folle campagne, elle qui est en train de capturer notre attention jusqu’à cette fascination qu’on éprouve devant des événements si inattendus. (Comme devant les performances de Ron Paul, après tout.) Les primaires des élections présidentielles aux USA reflètent d’une façon absolument sans précédent un étonnant désordre, un jeu chaotique et fiévreux entre l’électorat, les sondages et les médias, et les candidats. L’establishment observe, ébahi, ce phénomène qui pourrait très vite s’apparenter, pour lui, à une perte de contrôle du processus électoral. Considérez les événements du New Hamphire après ceux de l’Iowa. Le retour extraordinaire de… Cette folle campagne nous fascine…

“Obamania”, suite et signe des temps

Obamania, suite et signe des temps 7 janvier 2008 Après sa victoire dans l’Iowa, le sénateur Obama est porté par une vague triomphale, comme l’observe The Independent du 6 janvier, parmi d’autres qui offrent un commentaire exactement dans la même tonalité. Pour notre information, The Independent ou bien l’un ou l’autre parle de Obamania, ce qui permet au moins de faire un titre. Dans notre Bloc-Notes du 12 décembre 2006, après une victoire de Obama (le 7 décembre 2006) dans une élection partielle et alors que Ségolène Royal menait dans les sondages en France, nous notions notamment ce commentaire du Guardian sur le manque d’expérience… “Obamania”, suite et signe des temps

L’argument de la peur ne prend plus

Nous allons à nouveau nous référer à un commentaire de Steve Clemons, auquel nous avons déjà fait écho hier pour élargir certains enseignements de la primaire de l’Iowa qui permettent de mieux comprendre ce que sera la campagne présidentielle. Dans son commentaire plus copieux du 4 janvier, Clemons met quelques faits fondamentaux en évidence. Le principal de ces faits est, à notre sens, comme nous le notions hier, la disparition de l’argument de la guerre contre la terreur, ce que Clemons identifie justement comme l’argument de la peur. D’une façon également très intéressante, il appuie de façon concrète ce constat sur les résultats respectifs de… L’argument de la peur ne prend plus

L’enjeu de l’Iowa : «You can change the world»

Parmi les analyses fiévreuses qui caractérisent ce début des élections primaires US, voici celle de Brent Budowsky, qui fut conseiller de l’ancien sénateur Lloyd Bentsen et occupa diverses fonctions à la Chambre des Représentants. (Sur Consortium.News, le 3 janvier 2008.) Budowsky pense que la première élection primaire de l’Iowa est l’occasion d’un enjeu considérable. Il insiste notamment sur l’importance d’une défaite d’Hillary Clinton, non par hostilité pour Hillary Clinton mais parce qu’Hillary Clinton a été instituée comme la représentante de l’establishment. Si elle est défaite dans l’Iowa, dit Budowsky, cela veut dire qu’une révolution a commencé, que le peuple américain s’est levé pour se battre… L’enjeu de l’Iowa : «You can change the world»

Que faire? Bill est indispensable mais Bill est envahissant

Les Clinton illustrent-ils l’adage que le mieux est l’ennemi du bien? L’entrée tonitruante de Bill dans la campagne d’Hillary, pour la soutenir bien entendu, se confirme aussi bien comme une source de préoccupation pour Hillary Clinton. On a lu les commentaires sarcastiques de Maureen Dowd, confirmés in fine par d’autres sources, sur le revers du rôle nouveau de Bill Clinton dans la campagne de sa femme, et après, si elle était élue. La chose commence à faire désordre aux USA. Interrogée sur cette question (le rôle de Bill si elle est élue), Hillary Clinton a eu une réponse catégorique, qui contraste étrangement avec les annonces… Que faire? Bill est indispensable mais Bill est envahissant

Psychanalyse de Billary, – ou de Maureen Dowd?

Maureen Dowd est la pétulante columnist du New York Times, qui n’a pas sa langue dans sa poche, avec un peu de venin s’il le faut, libérale à tous crins, anti-Bush, jubilatoire et mauvaise comme une teigne. Une commentatrice comme il en faudrait beaucoup dans ces temps de conformisme amorphe, accusatrice, bien informée, perspicace, parfois d’une mauvaise foi à tout casser et ainsi de suite. Il faut la lire, en prendre le miel, souvent d’une qualité rare, et se garder du fiel qui ne fait pas de cadeau. Par conséquent, personnalité attachante, avec ses qualités et par bonheur ses défauts. La dernière de Dowd, dans… Psychanalyse de Billary, – ou de Maureen Dowd?

Super-Hillary, Obama surfait

Le chroniqueur Steve Clemons, très écouté à Washington, éventuellement relais d’influence pour les Français, est plutôt de tendance républicaine modérée et réaliste. Son homme politique favori est le sénateur (républicain) Chuck Hagel, qui n’est pas dans la course à la présidence (mais que Clemons aimerait voir à un poste de responsabilité de la prochaine présidence, y compris une présidence Hillary Clinton…). Clemons donne assez peu souvent des avis circonstanciés sur les démocrates. Il le fait cette fois, dans une chronique très intéressante en date du 17 décembre, où il compare les deux favoris démocrates, notamment d’après son expérience et ses rencontres avec eux. Il s’agit… Super-Hillary, Obama surfait

On commence à paniquer à Washington: après Hagel, les démocrates avertissent GW à propos d’une attaque contre l’Iran

Il est assez juste d’observer que, ces dernières semaines, le débat pré-électoral s’est déplacé de l’Irak vers l’Iran. Citant divers événements de ces mêmes dernières semaines, y compris les spéculations autour de la très, très grosse bombe MOP, Jim Lobe écrivait hier (souligné en gras par nous): «All of these moves, as well as the administration’s issuance last week of new regulations that gave it the authority to impose sweeping financial sanctions against foreign companies and banks doing business with the IRGC, which itself owns a large economic empire in Iran, have propelled Iran to the center of the 2008 presidential race.» Hier encore, nous… On commence à paniquer à Washington: après Hagel, les démocrates avertissent GW à propos d’une attaque contre l’Iran

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel Il est intéressant de rappeler, pour fixer les idées, que des sénateurs républicains comme Hagel, Lugar et Warner ont voté contre la résolution Lieberman-Kyl désignant la Garde Islamiste iranienne (IGRC) comme une organisation terroriste et donnant ainsi, dans l’interprétation de certains, une sorte d’éventuel blanc-seing à une possible attaque contre l’Iran. (Que de précautions de langage nécessaires, traduisant la complexité de la situation washingtonienne.) Cela permet de mieux faire comprendre le rôle du sénateur Hagel, qui s’impose comme le chef de l’opposition à une guerre contre l’Iran aux USA. Aujourd’hui, sur Antiwar.com,… Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Pour mémoire, la chronique des contacts USA-Iran depuis 15 ans

Dans la querelle USA-Iran, il est bon d’avoir à l’esprit, ou disons en mémoire, les relations entre les USA et l’Iran de ces 10-15 dernières années. Depuis la fin de l’administration Bush-père (très partisane d’un dialogue), c’est une suite ininterrompue de rebuffades, d’erreurs, d’inattentions, essentiellement US vis-à-vis des Iraniens. On retrouve dans l’approche favorisée aussi bien par l’administration Clinton que par l’administration Bush-fils, la propension US à ne tenir aucun compte de la souveraineté nationale des autres en décrétant par avance qui, dans une direction étrangère, est digne d’être consulté et qui ne l’est pas. Nous empruntons à une chronique de Steve Clemons, sur son… Pour mémoire, la chronique des contacts USA-Iran depuis 15 ans

Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée?

Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée? 5 octobre 2007 Pour la première fois, Bill Clinton s’exprime publiquement et en détails sur la prochaine possible/probable présidence Clinton (Hillary). Il s’exprime là-dessus parce qu’il aura un grand rôle à y jouer. Il s’exprime dans le Guardian parce que ce rôle sera essentiellement à destination de ROW (Rest Of the World), et qu’il y a une vieille complicité entre Bill et le New Labour dont le Guardian est proche, y compris entre Bill et le vieux copain, Tony Blair, avec qui on rivalise amicalement pour le titre de premier vieux-jeune sage encore fringant de l’Occident anglo-saxonisé… Une administration Billary Clinton, est-ce une bonne idée?

Obama a la conscience libérale et les Clinton ne sont pas en reste

Depuis cinq jours, le candidat à la désignation démocrate Barack Obama se débat dans les suites de son intervention où il recommandait d’attaquer le Pakistan. Obama a même réussi à amener des protestations officielles de la direction pakistanaise, ainsi que quelques manifestations anti-US éparses au Pakistan, comme un président vrai de vrai, un président en fonction. Pourtant, à notre humble avis, le meilleur de ses interventions de ces derniers jours concerne ce qu’il a dit sur le nucléaire. Obama n’a guère d’expérience en matière de politique extérieure. Alors, il s’en remet à son instinct de libéral, de démocrate et d’homme de gauche dans le système… Obama a la conscience libérale et les Clinton ne sont pas en reste