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Israël s’attend désormais au pire

… Mais l’on parle du pire de la part des USA, du point de vue israélien. L’évaluation que fait Israël des intentions US depuis qu’Obama est rentré en piste est constante dans le même sens de l’aggravation, marquée par un pessimisme qui ne se réduit pas. Ici, il s’agit d’une dépêche de WorldTribune.com du 23 juillet 2009, qui affirme que le gouvernement israélien est parvenu à plusieurs conclusions particulièrement préoccupantes. Il s’agit notamment de l’interprétation faite des déclarations faites par Hillary Clinton dans les pays du Golfe, le 21 juillet («We want Iran to calculate what I think is a fair assessment: that if the… Israël s’attend désormais au pire

USA entre Cuba Si et Cuba No, – finalement, c’est Cuba Si

L’Organisations des Etats Américains (Organization of American States, ou OAS) a prononcé la réintégration de Cuba dans ses rangs, dans un vote évidemment historique qui, selon les initiateurs de la mesure, clôt la Guerre froide. Vingt ans pour clore le chapitre, ce n’est pas rien. Selon Huffington.Post du 3 juin 2009: «The Organization of American States voted by acclamation on Wednesday to revoke the 1962 measure suspending communist Cuba, overturning a landmark of the Cold War in the hemisphere. The Cold War has ended this day in San Pedro Sula, said Honduran President Manuel Zelaya immediately following the announcement. We begin a new era of… USA entre Cuba Si et Cuba No, – finalement, c’est Cuba Si

Bras d’honneur de Bibi à BHO, – et BHO qui ne prend plus de gants

On peut effectivement croire que le dialogue USA-Israël est d’ores et déjà entré dans une phase de franche canonnade. Les deux pays, écrit Tim Reid, du Times de Londres ce 29 mai 2009, sont verrouillés dans «their most bitter disputes for decades». Bibi Netanyahou a brutalement rejeté la demande du président Obama d’arrêter la construction d’implantations de colons juifs sur la rive occidentale. La riposte, comme on dit, ne s’est pas faite attendre, par la voix glacée d’Hillary Clinton, madame la Secrétaire d’Etat, faisant défiler une suite d’affirmations d’une fureur à peine rentrée à l’encontre du premier ministre israélien. «Mrs Clinton, using the bluntest public… Bras d’honneur de Bibi à BHO, – et BHO qui ne prend plus de gants

OTAN, irresponsabilité et conspiration

OTAN, irresponsabilité et conspiration 9 mai 2009 —Plusieurs indications précises montrent qu’un climat nouveau est en train de s’installer autour de l’OTAN, avec notamment les USA et la Russie comme autres acteurs. L’événement prend place dans un domaine plus vaste, où nos considérations sur le black budget du Pentagone (voir notre Bloc-Notes de ce 9 mai 2009) ont largement leur place. Plus précisément, il s’agit d’un affrontement qui se dessine, ou se découvre c’est selon, entre des forces bureaucratiques et certains réseaux, et des pouvoirs nationaux, dans des situations qu’on ne peut décrire que comme paradoxales en apparence, – mais qui, à notre sens, répondent… OTAN, irresponsabilité et conspiration

La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

La chose commence à être assez habituelle, voire rituelle, pour qu’on puisse parler d’une politique de communication de l’administration Obama. Il s’agit de reconnaître la responsabilité US ou in fine ou explicitement de présenter les excuses des USA, soit à un pays, soit à une région, soi au reste du monde pour une attitude ou une politique fautive des USA. Il y a eu, le 25 mars 2009, la reconnaissance par Hillary Clinton de la responsabilité US dans la crise de la guerre des cartels de la drogue au Mexique (et aux USA). Il y a eu, le 4 avril 2009, la reconnaissance par Obama… La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

Vers l’affrontement Obama-Netanyahou?

Peut-être verra-t-on plus tard comme une paradoxale erreur stratégique l’action décidée des milieux néo-conservateurs, l’automne dernier, en faveur d’un gouvernement israélien ultra-dur, dirigé par Netanyahou, qui a été couronné de ce point de vue avec l’alliance avec un Lieberman encore plus dur que son Premier ministre. Une source européenne proche des négociations avec l’Iran observe: «Les partisans des relations spéciales américano-israéliennes sont en train de commettre une grave erreur en sous-estimant la détermination d’Obama d’établir de bonnes relations avec l’Iran.» Mais c’est bien sûr un réflexe absolument constant et irrépressible des extrémistes US de pousser systématiquement pour le radicalisme et l’extrême du spectre politique. Un… Vers l’affrontement Obama-Netanyahou?

La politique iranienne de BHO et le sort de Dennis Ross

Les petits signes se multiplient, d’une distance décidément de plus en plus marquée de l’administration Obama vis-à-vis d’Israël, en connexion avec l’évolution de la politique iranienne des USA. Dans ce cas, il s’agit de ce qui semble être la marginalisation de Dennis Ross au département d’Etat. La nomination en janvier 2009 de Ross, agent sioniste notoire, comme envoyé spécial pour l’Iran, avait été considérée comme une concession majeure d’Obama au lobby sioniste et à Israël. Il semblerait apparaître que Ross a été marginalisé par des manuvres bureaucratiques, notamment menée par le poids lourd Richard Holbrooke, envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan. C’est Wayne Madsen… La politique iranienne de BHO et le sort de Dennis Ross

Hillary et la vérité (mexicaine) par nécessité

La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton est en visite à Mexico City, pour assurer le Mexique et, surtout, son président Calderon, du soutien des USA. Cela nous vaut, lors de son voyage vers Mexico, hier, et lors d’une conférence de presse à son arrivée, une confession assez rare dans son principe de la part d’un dirigeant US, sur la responsabilité des USA dans la situation de désordre qui prolifère au Mexique, sur le frontière Sud des USA et à l’intérieur du Sud des USA. Il est effectivement assez rare d’entendre un dirigeant US reconnaître que les USA portent une responsabilité dans une situation de crise extérieure,… Hillary et la vérité (mexicaine) par nécessité

On réduit la toile

On réduit la toile 7 mars 2009 — Commençons par le plus important. Habiles diplomates et gens du monde, les Américains avaient prévu qu’Hillary Clinton remettrait au Russe Lavrov un présent symbolique de l’esprit de la >retrouvailleretrouvailles< effectivement, comme allait nous l'indiquer ce cadeau. Ce fut donc un boîtier jaune sur lequel on trouve un bouton rouge et deux mots qui n'en font qu'un, l'un anglo-américain et l'autre sa traduction en russe, symbolisant l'esprit de la diplomatie lancée pour tracer un nouveau cours aux relations USA-Russie, – le mot, disons-le en français, pour faire bref: >redémarrage< de ces relations, – ce qui indique bien que,… On réduit la toile

Hillary serait-elle sacrilège?

… C’est-à-dire, Hillary ne serait-elle pas à 125% favorable à Israël? Grande émotion, consternation, indignation dans les organisations juives US favorables avec la passion qu’on sait à la cause d’Israël. La situation étant instable et imprévisible, les surprises, ou supposées telles, ne manquent pas. C’en serait une, semble-t-on dire, de retrouver Hillary Clinton, désignée par tous les critiques de la politique belliciste et pro-israélienne de l’administration précédente comme fortement partisane d’Israël, sous le feu d’une critique furieuse de certaines organisations juives US. En cause, et cela jugée impardonnable, un avertissement sévère de la secrétaire d’Etat lancé à Israël, sous la forme d’une déclaration officielle exigeant… Hillary serait-elle sacrilège?

Précision de la menace financière contre les USA enfantée par la crise

Il est de plus en plus manifeste que le rapport annuel des services de renseignement présenté par l’amiral Blair le 12 février dernier (nous en avons parlé les 13 février, 14 février et 16 février) a soulevé une importante question de sécurité nationale à Washington; ou, dirions-nous plutôt, le rapport a servi de révélateur à une perception sous-jacente, évidemment née avec la crise économique. Associated Press publie une analyse là-dessus, ce 26 février, mettant en évidence ce phénomène. La question de la sécurité économique, avec son annexe de la sécurité financière, était jusqu’ici perçue en termes policiers et militaires, face à une menace du même… Précision de la menace financière contre les USA enfantée par la crise

Hillary en tournée de promotion

Ce premier voyage à l’étranger d’Hillary Clinton, avec plusieurs visites de capitales asiatiques, permet de mettre en évidence le nouveau style de la secrétaire d’Etat, qui est également une conception différente de la fonction. L’une des missions d’Hillary est la restauration de l’image des USA après les catastrophiques années Bush. La chose a déjà été longuement évoquée et, dès l’automne 2007, lorsque Hillary était donnée comme future présidente et qu’on évoquait le rôle de son mari (l’ hypothèse Billary), il en était question comme d’un objectif diplomatique de grande importance. Une dépêche de Reuters du 23 février donne des précisions confirmant cette situation. Le texte… Hillary en tournée de promotion

Hillary, sa sébille à la main

La visite d’Hillary Clinton, en Chine, symbolise et marque à la fois, par la forme de la visite, une évolution aussi bien de la politique extérieure des USA que du rôle du secrétaire d’Etat. (Clinton a bien pris la précaution de préciser que, dans le dialogue stratégique qui allait s’établir entre les USA et la Chine, le secrétaire au trésor US aurait sa place avec elle, à égalité avec elle.) La principale matière de la visite fut la crise économique et la principale demande US fut pour la poursuite du soutien financier de la Chine aux USA par l’achat de bons du trésor. Ce thème… Hillary, sa sébille à la main

Méandres et contorsions de la politique britannique vis-à-vis de BHO

Au départ de cette réflexion que certains jugeraient intempestive et d’autres inactuelle par certaines référence, on fait le constat d’une confusion épisodique dans la politique britannique vis-à-vis de l’administration Obama; on poursuit par l’hypothèse que cette confusion a de fortes chances de se trouver accentuée par le rôle que tient, ou que ne tient pas Hillary Clinton. Cette politique semble parfois curieusement contrastée par rapport à la ligne politique générale, assez vague au demeurant et pour tout arranger, suivie par le gouvernement Brown. Pour illustrer ce propos, nous revenons à un commentaire que nous faisions le 4 février, justement à propos d’Hillary Clinton dans sa… Méandres et contorsions de la politique britannique vis-à-vis de BHO

Hillary sert-elle à quelque chose?

Certains commencent à se poser la question de savoir si la puissante Hillary Clinton, qui tient le département d’Etat, tient vraiment la politique étrangère de son pays en mains. Martin Walker, de UPI, consacre un article à cette question, le 10 février 2009. «This week Hillary Clinton embarks on her first foreign tour as secretary of state, visiting Japan, Indonesia, South Korea and China. And the first question on the minds of her various hosts will be whether she is the true face of American diplomacy or just a hollow symbol. »Given the force of her personality, her record in the Senate and the votes… Hillary sert-elle à quelque chose?

Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Il est assez possible que les Britanniques n’aiment pas vraiment Obama. Il est probable qu’ils ne l’aiment pas parce qu’ils ne savent pas par quel bout le prendre, parce qu’ils ignorent de quel bois il se chauffe, parce qu’ils se demandent si c’est du lard ou du cochon Du coup, ils n’ont plus l’impression de manipuler l’Amérique à leur guise, comme ils se l’imaginent faire depuis qu’ils ont établi cette ligne politique d’alignement sur les USA, depuis 1941-1944, avec renouvellement d’intensité après la crise de Suez et l’éviction d’Antony Eden. Divers articles dans la presse londonienne saluent la rencontre du secrétaire au Foreign Affairs David… Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Absence et urgence

Absence et urgence 6 janvier 2009 Les événements mettent de plus en plus en évidence ce qui semble devoir être une orientation radicale de la présidence Obama, et une caractéristique de plus en plus marquée, renvoyant à une tendance historique des USA. Cette orientation radicale comprend deux composantes qui, elles aussi, prennent des aspects radicaux avec des événements qui favorisent cette orientation générale. La chose est résumée, notamment, par deux textes du Times, du même jour (aujourd’hui), qui sembleraient à première vue concerner la même question, et qui ne la concernent pas du tout. Dans l’un, il nous est dit que le monde attend qu’Obama… Absence et urgence

Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression

Si l’on veut poursuivre la question que soulèvent le comportement du President-elect qui-est-déjà-président, de ses choix pour constituer une équipe qui semble nous rajeunir de 15 ans (Clinton, circa 1993), d’une politique possible/probable qui ne serait qu’une duplication adaptée aux circonstances de crise de la politique catastrophique qui conduisit à ces circonstances de crise, il y aussi à considérer l’hypothèse de la guerre totale, ou, plutôt, l’évidence de la guerre totale. Dans ce cas, prisonnier ou complice de l’establishment, qu’importe, Obama n’aurait fait que choisir ce qu’il juge être dans l’immédiat les seuls capables de réagir à une guerre féroce à laquelle les USA se… Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression

Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites 1er décembre 2008 La controverse générale est déjà bien engagée autour du président Obama, alors que, comme chacun sait, il se trouve encore à sept semaines de son entrée en fonction, qu’il n’est encore que the President-elect. Il est vrai qu’Obama agit comme président d’ores et déjà, avec une promptitude extraordinaire, ce qui est à la fois célébré comme une des vertus extraordinaires de cet homme aux multiples vertus extraordinaires, à la fois utilisé pour lancer contre lui des attaques déjà furieuses et presque venimeuses, et contre la tournure que prend sa présidence qui… Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Désordre du “Dream Team” et espoir des anti-guerres

La question de la cohésion de l’équipe de sécurité nationale de l’administration Obama, discutée hier dans notre rubrique F&C, est un cas effectivement de plus en plus débattu, y compris dans les milieux anti-guerres et sur les sites qui vont avec. C’est un signe de l’importance de cette affaire, que la complication tenant aux nuances de position et de situation des acteurs écarte en général des sites politiques non spécialisés. Un signe de cette appréciation se trouve dans la chronique d’aujourd’hui de Doug Bandow, sur Antiwar.com. Bandow fait un tableau très pessimiste de l’équipe de sécurité nationale d’Obama, du point de vue d’un chroniqueur anti-guerre,… Désordre du “Dream Team” et espoir des anti-guerres

…Mais quelle décision? Sacrifier Obama? Faire ce choix cornélien?

Mais poursuivons le même article de The Independent, commenté dans notre précédente note. Une deuxième partie de cet article est consacrée au problème que, jusqu’ici, tout le monde écartait, comme si par miracle ce problème avait disparu, ou simplement en espérant que n’y pas trop penser le ferait disparaître. L’élection de Pennsylvanie a montré qu’il n’en est rien et que le problème subsiste, et qu’il grandit. Il est maintenant acquis que si nombre d’électeurs de Clinton ont voté pour elle, et que si nombre de ces électeurs ne veulent pas voter pour Obama si Obama était désigné, c’est à cause de la question de la… …Mais quelle décision? Sacrifier Obama? Faire ce choix cornélien?

L’affrontement fratricide deviendra-t-il une Guerre Civile?

Nul n’ignore les résultats de la grande bataille de Pennsylvanie. Les textes ne manquent pas pour nous décrire la victoire de Hillary Clinton sur Obama, 55%-45% (par exemple, vous pouvez choisir l’analyse de WSWS.org du 23 avril). Le commentaire général est évidemment que rien n’est fini. Le vote ne relance rien, ne règle rien, même si les uns et les autres affirment que le rythme a changé (comme fait le camp Clinton pour lui-même). A ce stade des primaires, il n’est plus question de rythme. Le vote du 22 avril ne fait qu’accentuer une tendance déjà très forte avant la grande bataille de Pennsylvanie. Le… L’affrontement fratricide deviendra-t-il une Guerre Civile?

Pas loin de Gettysburg, Hillary Lincoln contre Barack E. Lee

Demain a lieu aux USA la primaire décisive, une de plus, notera-t-on, dans le grand Etat de l’Union de la Pennsylvanie. Résultat décisif pour la nomination démocrate? Peut-être, peut-être pas. Dans tous les cas, qu’on se rappelle qu’eut lieu, en Pennsylvanie, à Gettysburg, la grande bataille qui fit basculer le destin de la Guerre de Sécession (appellation non-US), ou Civil War (appellation officielle) pour ceux (les américanistes) qui ne veulent pas trop entendre parler du risque mortel de sécession dans le destin de la Grande République. C’est cette référence que choisit l’analyste politique Tim Hames, du Times de Londres, pour commenter aujourd’hui l’élection de demain.… Pas loin de Gettysburg, Hillary Lincoln contre Barack E. Lee

La référence de 1992

La référence de 1992 Dans notre F&C d’hier 14 avril, nous avons fait référence à la période de l’immédiat-après Guerre froide jusqu’à l’élection de 1992, comme à une période de crise identitaire US. Nous avons proposé l’idée que cette période constituait le début d’une séquence historique dont 2008 illustre le développement dramatique; nous avons même proposé l’hypothèse qu’elle contenait, d’une manière potentielle mais profonde, tous les effets catastrophiques qu’on identifie aujourd’hui aux USA, à l’occasion de la catastrophe irakienne. «Cette intervention de la guerre en Irak sur la psychologie US est particulièrement impressionnante. Elle dément toutes les analyses qui opposaient la guerre du Vietnam à… La référence de 1992