La couleur de nos samedis
La couleur de nos samedis Une veille permanente assurée Ils vont et viennent, virevoltent, pris d’une curieuse fièvre à vouloir défendre la République. Quoi, ses institutions seraient menacées par des bandes de factieux, de va-nu-pieds, de gueux extrémistes, de séditieux de tout genre qui emplissent les rues, encombrent les places et entravent la circulation aux carrefours ? Le traitement médiatique oscille entre la sous-estimation délibérée de leur nombre et la dénonciation de leur violence quand l’un d’eux, armé de ses seuls poings, avait roué de quelques coups l’un des cinq policiers casqués, bottés, abrités derrière un bouclier. La scène sur la passerelle Léopold Sédar Senghor… La couleur de nos samedis